sic! 2005 Ausgabe 5

"Netto". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 8 décembre 2004

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

AM 5 I; CUP 6 quinquies b 2; LPM 2 a. Est descriptif un signe consistant en une indication relative à la valeur, soit au prix, critère décisif aux yeux du consommateur (consid. 3).
LPM 2 a. Il suffit qu’un signe appartienne au domaine public dans une des langues nationales pour l’exclure de la protection; en suisse allemand, le terme «netto» qualifiant le prix d’un produit et signifiant que celui-ci résulte d’un prix brut duquel a été déduit une somme (tel un rabais), éveillera auprès du consommateur une attente selon laquelle les produits désignés par ce signe sont offerts à un prix particulièrement avantageux par rapport aux concurrents (consid. 3).
LPM 2 a. Compris comme qualification d’un prix, le terme «netto» ne peut être perçu comme un renvoi à la provenance des produits offerts sous ce signe, de sorte qu’il ne dispose d’aucune force distinctive; dès lors que ce terme compte parmi le vocabulaire commercial de base utilisé en suisse alémanique, il doit rester à la libre disposition de tous les concurrents (consid. 4). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MMA 5 I; PVÜ 6quinquies b 2 ; MSchG 2 a. Ein Zeichen, das sich in einer Aussage über den Wert und somit über den Preis erschöpft, was für den Konsumenten ein entscheidendes Kriterium darstellt, ist beschreibend (E. 3).
MSchG 2 a. Zählt ein Zeichen in einer der Landessprachen zum Gemeingut, genügt dies, um es vom Markenschutz auszuschliessen. Auf Schweizerdeutsch beschreibt der Begriff «netto» den Preis eines Produktes dahingehend, dass sich dieser aus dem Bruttopreis ergibt, von dem eine bestimmte Summe (wie zum Beispiel eine Ermässigung) abgezogen wird, weshalb beim Konsumenten die Erwartung geweckt wird, dass die Produkte, die unter diesem Zeichen angeboten werden, im Vergleich zu den Produkten der Konkurrenten besonders günstig sind (E. 3).
MSchG 2 a. Wird der Begriff «netto» als Aussage über einen Preis verstanden, kann er nicht als Herkunftshinweis aufgefasst werden; ihm fehlt somit jegliche Unterscheidungskraft. Er zählt in der Deutschschweiz zum Grundwortschatz im Geschäftsverkehr und muss daher für den Gebrauch durch Konkurrenten freigehalten werden (E. 4). [Volltext]



Rejet du recours; réf. MA-AA 04/04

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