sic! 2010 Ausgabe 5

«Tarif AS Radio (Swissperform)». Bundesverwaltungsgericht vom 12. Juni 2009

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 60; VwVG 49 c. Im Unterschied zum BGer gestattet das BVGer im Tarifgenehmigungsverfahren das Vorbringen tatsächlicher Noven und prüft die Angemessenheit beantragter Tarife mit voller Kognition. Dabei übt es wie die ESchK insoweit Zurückhaltung, als es den Verwertungsgesellschaften bei der Tarifgestaltung eine gewisse Autonomie zuerkennt (E. 2.1, 2.2).
URG 46 II; URV 9 I; VwVG 13. Da Verwertungsgesellschaften und Nutzerverbände die Tarife grundsätzlich unter sich aushandeln müssen, trifft sie im Tarifgenehmigungsverfahren eine Mitwirkungspflicht, die über jene hinausgeht, die Verfahrensparteien nach allgemeinen verwaltungsverfahrensrechtlichen Grundsätzen zukommt (E. 2.3).
URG 46 I, 59 I, 60. Die Tarifautonomie der Verwertungsgesellschaften schliesst nicht aus, dass sich die Angemessenheitsprüfung auch auf formale Aspekte erstreckt, wie die im vorliegenden Verfahren strittige Verteilung der vertretenen Rechte auf einen oder mehrere Tariferlasse (E. 3.1).
URG 47 I, 60. Je näher sich verschiedene Nutzungsformen unter wirtschaftlichen Gesichtspunkten sind, desto weniger ist es angemessen, sie in separaten Tariferlassen und nach unterschiedlichen Kriterien zu regeln (E. 3.1).
URV 9 I; VwVG 13; ZGB 8. Die am Tarifgenehmigungsverfahren beteiligten Parteien haben der ESchK das für bzw. gegen eine Tarifaufspaltung sprechende Tatsachenmaterial beizubringen (Mitwirkungspflicht). Unabhängig davon trägt die antragstellende Partei die Beweislast für Tatsachen, welche die Angemessenheit einer beantragten Tarifaufspaltung belegen sollen (E. 3.3). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 60; PA 49 c. Au contraire du TF, le TAF autorise la présentation de vrais «novae» dans la procédure d’approbation d’un tarif et examine avec plein pouvoir la question de savoir si les tarifs sont équitables. Ce faisant, comme la CAF, il exerce une certaine retenue, en reconnaissant une certaine autonomie aux sociétés de gestion pour fixer les tarifs (consid. 2.1, 2.2).
LDA 46 II; ODAu 9 I; PA 13. Vu que les sociétés de gestion et les associations d’utilisateurs doivent en principe négocier les tarifs entre elles, leur devoir de participation dans la procédure d’approbation du tarif va au-delà de celui des parties à la procédure selon les principes généraux de la procédure administrative (consid. 2.3).
LDA 46 I, 59 I, 60. L’autonomie des tarifs dont bénéficient les sociétés de gestion n’exclut pas que l’examen de l’équité du tarif s’étende aussi aux aspects formels, comme c’est le cas en l’espèce pour ce qui concerne la répartition des droits en cause sur un ou plusieurs tarifs (consid. 3.1).
LDA 47 I, 60. Plus les différentes formes d’utilisation sont proches l’une de l’autre du point de vue économique, moins il est équitable de les réglementer dans des tarifs séparés et selon des critères différents (consid. 3.1).
ODAu 9 I; PA 13; CC 8. Les parties à la procédure d’approbation du tarif doivent livrer à la CAF les faits qui justifient ou non une séparation des tarifs (devoir de collaborer). Indépendamment de cela, la partie requérante supporte le fardeau de la preuve pour les faits permettant d’établir que la demande de diviser le tarif est équitable (consid. 3.3). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-2152/2008

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