sic! 2005 Ausgabe 9

"Haftschicht". Bundesgericht vom 1. April 2005

6. Technologierecht

6.1 Patente

OG 67. Das BGer überprüft die tatsächlichen Feststellungen über technische Verhältnisse gestützt auf Art. 67 Ziff. 1 OG nur, wenn Grund besteht, an ihrer Richtigkeit oder Vollständigkeit zu zweifeln. Gestatten hingegen die Akten, den technischen Sachverhalt vollständig zu erfassen, und erweisen sich die Feststellungen der Vorinstanz als einleuchtend sowie ausreichend, um die massgebenden Rechtsfragen zu beantworten, so beachtet das BGer auch in Patentsachen die allgemeine Vorschrift von Art. 63 Abs. 2 OG. Der schlichte oder untechnische Sachverhalt ist seiner Kognition entzogen (E. 2).
PatG 8, 51, 66 und 72. Wird das Verbot patentverletzender Handlungen beantragt, so ist die behauptete Verletzungs- oder Ausführungsform als reale Handlung durch bestimmte Merkmale so zu beschreiben, dass durch blosse tatsächliche Kontrolle ohne Auslegung rechtlicher oder mehrdeutiger technischer Begriffe ohne weiteres festgestellt werden kann, ob die verbotene Ausführung vorliegt. Keine Verletzung von Bundesrecht durch Abweisung eines zu weit und damit zu unbestimmt gefassten Unterlassungsbegehrens (E. 3.1).
PatG 8, 51, 66. Ist davon auszugehen, dass die von der Beklagten vertriebenen Laminate sowohl für patentverletzende als auch für nicht patentverletzende Formulare verwendet werden können, so genügt die blosse Behauptung des angeblichen Wissens der Beklagten um eine patentverletzende Verwendung der Laminate durch ihre Abnehmer nicht für eine ausreichend substanziierte Behauptung der Teilnahme an einer Patentverletzung im Sinne von Art. 66 lit. d PatG (E. 3). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

OJ 67. Le TF n’examine les faits d’ordre technique sur la base de l’art. 67 ch. 1 OJ que s’il y a des raisons de douter de leur exactitude ou de leur caractère complet. Si, en revanche, sur la base du dossier, les faits d’ordre technique peuvent être établis de manière complète et si les constatations de l’instance inférieure s’avèrent convaincantes et suffisantes pour répondre aux questions juridiques déterminantes, le TF applique aussi dans les affaires de brevets la disposition générale de l’art. 63 al. 2 OJ. Son pouvoir de cognition ne porte pas sur les faits simples ou non techniques (consid. 2).
LBI 8, 51, 66 et 72. Si l’interdiction d’actes violant le brevet est requise, la forme de la violation prétendue ou la forme d’exécution portant atteinte au brevet doit être décrite par des caractéristiques précises, de sorte que l’on puisse sans autre établir par de simples contrôles effectifs si les actes interdits sont réalisés, sans qu’il soit nécessaire d’interpréter des termes juridiques ou techniques ayant plusieurs significations. Le droit fédéral n’est pas violé par le rejet de la demande dont les conclusions en cessation de trouble sont formulées de manière trop large et donc insuffisamment précise (consid. 3.1).
LBI 8, 51, 66. Si l’ on doit admettre que les laminés commercialisés par la défenderesse peuvent être utilisés aussi bien pour des formulaires qui violent le brevet que pour des formulaires qui ne le violent pas, il ne suffit pas de simplement prétendre que la défenderesse savait que ses acheteurs utilisaient les laminés de manière à violer le brevet pour alléguer de manière suffisamment motivée la participation à une violation du brevet au sens de l’art. 66 lit. d LBI (consid. 3). [texte complet]



I. Zivilabteilung; teilweise Abschreibung, teilweise Abweisung der Berufung; Akten-Nr. 4C. 138/2004

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