sic! 2005 Ausgabe 9

"Zahnpastastrang (3D)". Bundesgericht vom 24. März 2005

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 1 II; MSchV 10 III. Marken sind abstrakt zu prüfen, so wie sie angemeldet sind. Die Frage, ob eine Formmarke in einer bestimmten Materialisierungsform überhaupt markenmässig verwendet werden kann, oder ob das Zeichen erst durch Gebrauch der Ware (Öffnen der Tube und Herausdrücken des Zahnpastastrangs) entsteht, ist deshalb im Prüfungsverfahren ohne Relevanz (E. 3).
MSchG 2 a. Die beanspruchte Form wird vom durchschnittlichen Abnehmer im Zusammenhang mit Waren der Warenklasse 3 (Zahnputzmittel) ohne Fantasieaufwand als leicht stilisierter, farbiger Zahnpastastrang und damit als Anspielung auf die gekennzeichnete Ware als Gattung erkannt. Auch die farbige Schichtung des Strangs ist bei Zahnpasta gebräuchlich. Da die Form keine weiteren Eigenheiten aufweist, die vom Gewohnten abweichen und kennzeichnend wirken, ist sie dem Gemeingut zuzuordnen (E. 2 u. 4).
BV 8 I. Hat eine Behörde ihre als rechtswidrig erkannte Praxis geändert und erklärt sie, an der neuen Praxis festhalten zu wollen, besteht nach der Rechtsprechung des BGer kein Anspruch auf Behandlung nach der alten Praxis, selbst wenn die neue Praxis erst mit dem beurteilten Fall eingeführt worden ist (E. 5). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 1 II; OPM 10 III. Une marque doit être examinée de manière abstraite, telle qu’elle a été déposée. La question de savoir si une marque de forme peut être utilisée à titre de marque sous une certaine forme matérialisée, ou si elle n’existe que lorsque le produit est utilisé (ouverture du tube et pression exercée sur celui-ci pour faire sortir le dentifrice) n’a pas d’importance pour son examen (consid. 3).
LPM 2 a. En relation avec des produits de la classe 3 (dentifrice), le consommateur moyen reconnaît sans effort imaginatif dans la forme revendiquée une pâte de dentifrice légèrement stylisée et colorée et y voit par conséquent une allusion au genre du produit. L’utilisation de couches de diverses couleurs est également usuelle pour du dentifrice. Dans la mesure où la forme ne contient pas d’autres particularités qui se distinguent de ce qui est habituel et qui pourraient conférer au signe un caractère distinctif, elle fait partie du domaine public (consid. 2 et 4).
Cst. 8 I. Lorsqu’une autorité administrative a changé sa pratique qui était contraire à la loi et qu’elle explique vouloir poursuivre la nouvelle pratique, il n’y a pas, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, de droit à un traitement conforme à l’ancienne pratique, même si la nouvelle pratique n’a été introduite qu’avec le cas en question (consid. 5). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A.8/2004

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