sic! 2005 Ausgabe 10

"Proline (fig.) / Profiline Berufsbekleidung (fig.)". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 20. Juni 2005

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 32; VwVG 13 I a, 32 II, 63 III. Der widersprechenden Partei ist im Hinblick auf ihre Mitwirkungspflicht zuzumuten, die zur Glaubhaftmachung des Gebrauchs notwendigen Unterlagen im Verfahren vor dem Institut vorzulegen. Noven können im Beschwerdeverfahren aber berücksichtigt werden, soweit sie dazu dienen, Unklarheiten zu beseitigen und das Bild über die Gebrauchslage abzurunden. Die Kosten, die durch eine verspätete Einreichung von Gebrauchsunterlagen verursacht werden, sind von der sie verursachenden Partei zu tragen (E. 4).
MSchG 11 I, 12 I, 32. Aus Unterlagen (hier: Bestätigungsschreiben, Prospekte, Etiketten und Produktverpackungen), anhand derer der Gebrauch einer Widerspruchsmarke in einem bestimmten Zeitraum glaubhaft gemacht soll, muss ersichtlich werden, ob und wann die Marke in der Schweiz verwendet wurde. Rechnungen mit sehr kleinen Beträgen (hier: EUR 103 bis 203) sind nicht geeignet, einen ernsthaften Markengebrauch glaubhaft zu machen (E. 3, 5).
MSchG 11 I, 12 I, 32. Auch wenn ein Gebrauch der Marke für bestimmte Waren (hier: Nässesperren und andere Spezialstoffe) glaubhaft gemacht ist, obliegt es der Widersprechenden darzulegen, ob diese überhaupt und allenfalls unter welchen Begriff der beanspruchten Waren (hier: diverse Waren in Klasse 24) subsumiert werden können. Gelingt ihr dies nicht, so ist ein rechtserhaltender Markengebrauch nicht glaubhaft gemacht (E. 6). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 32; PA 13 I a, 32 II, 63 III. On peut objectivement attendre de l’opposant eu égard à son devoir de collaboration qu’il produise les documents nécessaires pour rendre vraisemblable l’usage de sa marque dans le cadre de la procédure devant l’Institut. Des nova peuvent toutefois être pris en considération dans la procédure de recours dans la mesure où ils servent à éliminer des ambiguïtés et à préciser les faits relatifs à l’usage. Les frais résultant de la production tardive de documents attestant de l’usage doivent être supportés par la partie qui en est à l’origine (consid. 4).
LPM 11 I, 12 I, 32. Sur la base des documents (en l’occurrence: lettres de confirmation, prospectus, étiquettes et emballages de produits), qui devraient rendre vraisemblable l’usage d’une marque opposante durant un certain laps de temps, on doit pouvoir établir si et quand la marque a été utilisée en Suisse. Des factures pour de très petits montants (en l’espèce: entre 103 et 203 EUR) ne sont pas à même de rendre vraisemblable un usage sérieux de la marque (consid. 3,5).
LPM 11 I, 21 I, 32. Même lorsque l’usage de la marque est rendu vraisemblable pour certains produits (en l’espèce: pare vapeur et autres étoffes spéciales), il incombe à l’opposant d’établir si ceux-ci peuvent effectivement être inclus dans les produits revendiqués (en l’espèce: divers produits de la classe 24) et le cas échéant sous quel terme de la classification des produits et services. S’il n’y parvient pas, l’usage propre à maintenir le droit à la marque n’est pas rendu vraisemblable (consid. 6). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde im Widerspruchsverfahren; Akten-Nr. MA-WI 46/04

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