sic! 2005 Ausgabe 10

"Boss / Airboss". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 6. Juli 2005

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

BZP 21 II. Überträgt die Beschwerdegegnerin ihre Marke während der Verfahrenshängigkeit auf einen Dritten, bleibt sie passivlegitimiert (E. 1).
MSchG 3 I c. Das Wort «Boss» steht für «Chef, Vorgesetzter» und ist im Zusammenhang mit Uhren nicht direkt beschreibend. Zudem ist diese qualitative Anspielung weder direkt noch offensichtlich genug, um als Qualitätshinweis im Sinne des Markenrechts verstanden zu werden. Entsprechend kommt der Marke «Boss» normaler Schutzumfang zu (E. 4).
MSchG 3 I c. Die Hinzufügung eines Bestandteils zu einer unterscheidungskräftigen Marke führt zu Verwechslungsgefahr, solange nicht eine neue Einheit mit eigener Individualität entsteht. Entsprechend sind die Marken «Airboss» und «Boss» trotz abweichendem Wortklang und Schriftbild zumindest mittelbar verwechselbar, da die Übereinstimmung des Elements «Boss» gedankliche Verbindungen bewirkt und die Voranstellung von «Air» den Sinngehalt nicht verändert (E. 5-6).
MSchG 3 I c. Bei der Mehrzahl der Uhren und insbesondere bei Uhrenbestandteilen darf eine erhöhte Aufmerksamkeit der Käuferschaft angenommen werden. Dadurch wird eine mittelbare Verwechslungsgefahr jedoch keineswegs vermindert, kommt doch hier die Fehlzurechnung ungeachtet der Zeichenunterschiede aufgrund gemeinsamer Elemente zustande (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

PCF 21 II. Lorsque l’intimée transfère sa marque à un tiers en cours de procédure, elle conserve néanmoins la qualité pour défendre (consid. 1).
LPM 3 I c. Le mot «Boss» est utilisé dans le sens de «chef, supérieur» et n’est pas directement descriptif en relation avec des montres. De plus, cette référence qualitative n’est pas manifestement ou directement suffisante pour être comprise comme une indication de qualité au sens du droit des marques. Par conséquent, la marque «Boss» bénéficie d’une protection normale (consid. 4).
LPM 3 I c. Un élément ajouté à une marque dotée de force distinctive entraîne un risque de confusion tant qu’il n’en résulte pas une nouvelle entité possédant une individualité propre. Ainsi, les marques «Airboss» et «Boss» présentent un risque de confusion du moins indirect dans la mesure où la concordance de l’élément «Boss» entraîne une association d’idées et que le préfixe «Air» n’en modifie pas le sens (consid. 5-6).
LPM 3 I c. Pour la plupart des montres et en particulier pour leurs composants, on doit s’attendre à une attention accrue de la part des acheteurs. Cependant, un risque de confusion indirecte n’en est pas diminué puisqu’il découle des éléments communs aux marques en présemce, indépendamment des différences qu’elles présentent (consid. 7). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-WI 51/04

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