sic! 2005 Ausgabe 11

"A. Braun / Braunpat". Zivilgericht Basel-Stadt vom 2. März 2005

4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

MSchG 11, 12. Weder der Gebrauch des Kennzeichens «Braunpatent» noch des Firmenkerns «A. Braun» wirkt für die Marke «Braun» rechtserhaltend. «Braunpatent» und «Braun» unterscheiden sich wesentlich, und rein firmenmässiger Gebrauch ist nicht ausreichend (E. 2).
OR 950, 951 II, 956; ZPO-BS 259 ff.; HRV 32 II. Wird einem Unternehmen verboten, seine Firma zu verwenden, ist es gezwungen, eine neue Firma anzunehmen, was praktisch irreversibel ist. Ein vorsorgliches Verbot ist deshalb bei Firmen nur bei offensichtlicher, schwerer Verletzung älterer Drittrechte auszusprechen. Diese Voraussetzung fehlt im Konflikt zwischen den Firmen «A. Braun, Braun, Héritier, Eschmann AG» einerseits, «Braunpat Braun Eder AG» andererseits. Dies in Würdigung der spezialisierten Abnehmerkreise sowie des legitimen Interesses, den eigenen Namen auch firmenmässig zu nutzen (E. 3a-d).
ZPO BS 259 ff. Die Verpflichtung zum Rückzug der Markenanmeldung führt zu einem irreversiblen Verlust der Hinterlegungspriorität. Ein entsprechendes Begehren ist deshalb im Massnahmeverfahren unzulässig (E. 3e).
UWG 3 d. Eine lauterkeitsrechtliche Verwechselbarkeit entfällt, soweit im Vergleich zur firmenrechtlichen Beurteilung keine zusätzlichen Merkmale ersichtlich sind (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

LPM 11, 12. Ni l’usage du signe «Braunpatent» ni celui du noyau de la raison de commerce «A. Braun» ne vaut usage de la marque «Braun» au regard du droit des marques. «Braunpatent» et «Braun» se distinguent clairement l’un de l’autre. L’usage du signe en tant que raison de commerce n’est pas suffisant (consid. 2).
CO 950, 951 II, 956; CPC-BS 259 ss; ORC 32 II. Lorsqu’une entreprise se voit interdire l’usage de sa raison de commerce, elle est contrainte d’en adopter une autre, ce qui crée une nouvelle situation pratiquement irréversible. Aussi, s’agissant de raisons de commerce, une interdiction ne peut-elle être prononcée à titre provisionnel qu’en cas d’atteinte manifeste et grave aux droits prioritaires de tiers. Au regard des cercles des consommateurs avertis ainsi que de l’intérêt légitime de pouvoir utiliser son propre nom dans une raison de commerce, cette condition fait défaut s’agissant du conflit entre les raisons de commerce «A. Braun, Braun, Héritier, Eschmann AG», d’une part, et «Braunpat Braun Eder AG», d’autre part (consid.3a-d).
CPC-BS 259 ss. L’obligation de retirer le dépôt de la marque entraîne une perte irréparable de la priorité fondée sur le premier dépôt. Une telle requête est ainsi inadmissible dans une procédure de mesures provisionnelles (consid. 3e).
LCD 3 d. Un risque de confusion selon le droit de la concurrence n’entre pas en ligne de compte dans la mesure où aucun élément nouveau n’apparaît par rapport à l’appréciation effectuée sous l’angle du droit des raisons de commerce (consid. 4). [texte complet]



Gerichtspräsidium; Abweisung des Massnahmegesuchs; Akten-Nr. V 2005 107

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