sic! 2005 Ausgabe Sondernummer
Achim Bender*

Das Ende der Koexistenzeinrede im Widerspruchsverfahren

Häufig hatte sich das HABM in Widerspruchsverfahren mit der Einrede des Anmelders einer Gemeinschaftsmarke auseinander zu setzen, er sei Inhaber einer identischen oder sehr ähnlichen älteren Marke in dem Gebiet, in dem auch die Widerspruchsmarke geschützt sei. Der Widerspruch sei daher missbräuchlich und schon aus diesem Grunde ohne inhaltliche Prüfung zurückzuweisen. Die Beschwerdekammern des HABM haben zu dieser Frage unterschiedliche Lösungen entwickelt, von der kritiklosen Akzeptanz dieses Arguments bis hin zur barschen Zurückweisung. Nunmehr hat das Gericht erster Instanz der Europäischen Gemeinschaften in vier jüngst ergangenen Urteilen eine klare Linie entwickelt und festgestellt, dass die Gültigkeit der Eintragung eines Zeichens als nationale Marke nicht im Rahmen des Verfahrens der Eintragung einer Gemeinschaftsmarke, sondern nur in einem im betreffenden Mitgliedstaat angestrengten Nichtigkeitsverfahren in Frage gestellt werden kann. Daher ist die Existenz einer früheren nationalen Eintragung im Rahmen eines Widerspruchs gegen die Anmeldung einer Gemeinschaftsmarke irrelevant. Nicht völlig ausgeschlossen ist jedoch, dass in bestimmten Fällen die Koexistenz älterer Marken auf dem Markt die Verwechslungsgefahr zwischen zwei einander gegenüberstehenden Marken verringern könne. [Volltext]


Dans le cadre de procédures d’opposition, l’OHMI a souvent été confronté à l’exception soulevée par le déposant d’une marque communautaire, selon laquelle il était titulaire d’une marque antérieure identique ou très similaire protégée dans le même pays que la marque sur laquelle se fonde l’opposition, raison pour laquelle l’opposition était abusive et devait être rejetée sans examen du contenu de la demande. Les chambres de recours de l’OHMI ont développé des solutions diverses pour cette question, allant de l’acceptation sans critique de cet argument à son refus clair et net. Dans quatre décisions récemment rendues, le Tribunal de première instance des Communautés européennes a désormais développé une ligne directrice claire et a constaté que la validité de l’enregistrement d’un signe comme marque nationale ne pouvait être remise en question dans le cadre de la procédure d’enregistrement d’une marque communautaire, mais uniquement dans le cadre d’une procédure en nullité dans le pays membre en question. Par conséquent, un enregistrement national antérieur n’est pas déterminant dans le cadre d’une opposition contre le dépôt d’une marque communautaire. Il n’est toutefois pas totalement exclu que la coexistence de marques antérieures sur le marché permette dans certains cas de diminuer le risque de confusion entre deux marques. [texte complet]



* Richter am Bundespatentgericht, Mitglied einer Beschwerdekammer des HABM, München und Alicante.

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