sic! 2005 Ausgabe Sondernummer
Christian Bock*

Branding öffentlicher Unternehmen und Dienstleistungen

Nicht nur für Unternehmen ist die Kennzeichnung ihrer selbst sowie ihrer Waren und Dienstleistungen wichtig; auch einzelne Verwaltungseinheiten haben vermehrt das Bedürfnis, sich selber2– mehr oder minder originell – individualisierend darzustellen3. Das «Bundesgesez vom 19. Christmonat 1879 betreffend den Schuz der Fabrik und Handelsmarken»4, das mit der vorliegenden Sondernummer der sic! gewissermassen geehrt wird, regelte weder die Inanspruchnahme des Kennzeichenschutzes durch den Staat5, noch die Verwendung typischer staatlicher Symbole durch Marktteilnehmer6. Auch der Bundesbeschluss betreffend das eidgenössische Wappen7 trat erst neun Jahre später in Kraft. Ziel dieses Beitrags ist es, die Verwendung von Marken für hoheitliches Handeln kritisch zu beleuchten. Inspiration dafür war ein Urteil des Europäischen Gerichts Erster Instanz. [Volltext]


L’individualisation des entreprises est importante, tant pour elles-mêmes2 que pour leurs services et produits. Certains secteurs de l’administration ressentent également de plus en plus ce besoin d’individualisation face au public et ce, de manière plus ou moins originale3.La loi fédérale concernant la protection des marques de fabrique et de commerce du 19 décembre 18794, qui est pour ainsi dire à l’honneur dans ce numéro spécial de la revue sic!, ne réglait ni le recours au droit des signes distinctifs par l’Etat5, ni l’usage de symboles étatiques caractéristiques par les acteurs du marché6. Enfin, l’arrêté du Conseil fédéral concernant les armoiries de la Confédération suisse7 n’est entré en vigueur que neuf ans plus tard.L’article qui suit se propose de porter un regard critique sur l’usage des marques dans le domaine des activités étatiques. Une décision du Tribunal de Première Instance des Communautés européennes a été à cet égard une source d’inspiration. [texte complet]



*  Dr. iur., Fürsprech und Notar, M.B.L. / HSG, M.B.A. Der Verfasser ist Mitglied der Direktion des Eidgenössischen Instituts für Geistiges Eigentum (IGE), Bern; er gibt hier ausschliesslich seine persönliche Auffassung wieder.


Fenster schliessen