sic! 2006 Ausgabe 1

"Syscor /Sicor". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 3. Mai 2005

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 11, 12 I, 32. Der rechtserhaltende Markengebrauch muss ernsthaft sein. Dies ist der Fall, wenn die Absicht besteht, jeder beliebigen Nachfrage genügen zu wollen, solange sie nicht die kühnsten Erwartungen übertrifft. Nicht genügend ist passives Warten auf Zufallsbestellungen; eine minimale Marktbearbeitung ist nötig (E. 6).
MSchG 11 III, 32. Bei stellvertretendem rechtserhaltendem Gebrauch einer Marke muss der Stellvertreter den Willen haben, die Marke für deren Inhaber zu gebrauchen (E. 3).
MSchG 11 III, 32. Die Zustimmung des Markeninhabers zum rechtserhaltenden Gebrauch seiner Marke ist formlos gültig und kann auch stillschweigend (z.B. im Konzern) erfolgen (E. 3).
MSchG 36. Massgebend für den Entscheid der RKGE ist derjenige Sachverhalt, der sich im Zeitpunkt des Entscheides verwirklicht hat (E. 5).
MSchG 34, 36 I. Auch im Beschwerdeverfahren können noch Beweismittel eingereicht werden; wäre dies bereits früher möglich gewesen, können der entsprechenden Partei die Verfahrenskosten teilweise auferlegt und von einer Parteientschädigung abgesehen werden (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 11, 12 I, 32. Pour être valable, l’usage de la marque doit être sérieux. Tel est le cas lorsqu’on manifeste l’intention de satisfaire à toute demande dans la mesure où elle ne dépasse pas les attentes les plus optimistes. Le fait d’attendre passivement que les commandes aient lieu au gré du hasard ne suffit pas; une certaine prospection du marché est nécessaire (consid. 6).
LPM 11 III, 32. L’usage d’une marque par représentation n’est valable que si le représentant a la volonté d’utiliser la marque pour son titulaire (consid. 3).
LPM 11 III, 32. Le consentement du titulaire de la marque à l’usage de celle-ci ne requiert aucune forme; il peut même être donné tacitement (p.ex. au sein d’un groupe de sociétés) (consid. 3).
LPM 36. Est décisif pour la décision de la Commission de recours l’état de fait existant au moment de la décision (consid. 5).
LPM 34, 36 I. D’autres moyens de preuve peuvent être produits même en procédure de recours; si ces moyens avaient pu être produits auparavant, la partie concernée pourrait supporter partiellement les frais de procédure et se voir refuser des dépens (consid. 7). [texte complet]



Gutheissung der Beschwerde und Rückweisung der Sache zur Beurteilung der Verwechslungsgefahr; Akten Nr. MA-WI 22/04

Fenster schliessen