sic! 2006 Ausgabe 2

"Ticketcorner". Eidgenössische Rekurskommission für Wettbewerbsfragen vom 27. September 2005

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 16; BV 8. Unabhängig von der Frage, ob bestimmte Daten tatsächlich Geschäftsgeheimnisse darstellen, gilt angesichts des Gleichbehandlungsgrundsatzes, dass Daten gleicher Art hinsichtlich aller Beteiligten gleich zu behandeln sind (E. 3.3).
KG 30; BV 29 II. Soweit das Verfügungsdispositiv geändert oder ergänzt wird und neue Erwägungen angestellt werden, stehen Änderungen einer Verfügung zur Diskussion, bei denen gemäss Lehre und Rechtsprechung eine erneute Anhörung angezeigt ist (E. 4.1).
KG 30; BV 29 II. Wenn die Zulässigkeit einer neuen Verhaltensweise zu beurteilen ist, ist die Untersuchung auf den neuen Sachverhalt auszudehnen, dieser zu untersuchen und zu würdigen, und zwar unter Wahrung der Verfahrensgarantien. Es geht nicht an, sich im Dispositiv neu «en passant» zu einer neuen Verhaltensweise zu äussern (E. 4.2.2).
KG 30; BV 29 II. Der Gehörsanspruch ist verletzt, wenn der Betroffene sich nicht zu einer neuen Ziffer im Dispositiv äussern kann oder wenn sich eine Verfügung mit wesentlichen Parteivorbringen wie schwindenden Marktanteilen und der Bedeutung des Eigenvertriebs als Ausweichmöglichkeit der Marktgegenseite nicht auseinandersetzt (E. 4.2.3, 4.4).
VWVG 12; KG 30; BV 29 II. Eine Untersuchung in einem Kanton kann für die Verhältnisse in der ganzen Schweiz kaum je repräsentativ sein. Die Möglichkeit, sich im Rahmen des rechtlichen Gehörs zu äussern, schränkt die Rüge der unzutreffenden Erhebung des rechtserheblichen Sachverhalts im Rechtsmittelverfahren in keiner Weise ein (E. 5.1.1).
VKU 11 III. Der sachlich relevante Markt ist primär gestützt auf die Nachfragesubstituierbarkeit abzugrenzen. Der potenzielle Wettbewerb ist nicht bei der Bestimmung des relevanten Marktes, sondern bei der Prüfung einer beherrschenden Stellung zu berücksichtigen, die Angebotsumstellungsflexibilität (hier: Umstellung auf Eigenvertrieb) ist mindestens bei der Beurteilung der Möglichkeit des Unternehmens zu unabhängigem Verhalten zu veranschlagen (E. 5.2.2, 5.2.4).
VKU 11 III. Dass allenfalls auch ausländische Konkurrenten den schweizerischen Markt bearbeiten können, bedeutet nicht, dass ein europäischer Markt für Ticketvertriebsdienstleistungen abzugrenzen und zu untersuchen wäre (E. 5.2.8).
KG 50, 54. Aus der kartellgesetzlichen Möglichkeit der Androhung von Sanktionen kann nicht gefolgert werden, dass die Beschwerdeinstanz ihre Befugnis, ihrem Entscheid den aktuellen Sachverhalt zugrunde zu legen, verlieren würde (E. 5.3.1).
KG 4 II. Wenn verschiedene Parameter (wie Umsatz einerseits und Anzahl Tickets andererseits) zu unterschiedlichen Gesamtmarkt- und Marktanteilsdaten führen, darf nicht bloss auf einen Parameter abgestellt werden. Die Entwicklung des Marktes ist auch im Rechtsmittelverfahren zu berücksichtigen (E. 5.3.4).
KG 4 II. Beim potenziellen Wettbewerb ist nicht zu prüfen, ob bestehende regional tätige Konkurrenten wachsen können, sondern vielmehr, ob Konkurrenten z.B. zusammen mit Unternehmen mit einer bestehenden Vertriebsstruktur kurzfristig und ohne wesentliche Kosten und Risiken in den Markt eintreten können. Bei Dienstleistungsmärkten (hier: Ticketvertriebsdienstleistungen) ist der Marktzugang für potenzielle Konkurrenten in der Regel leicht (E. 5.3.7).
KG 4 II. Bei der Prüfung der Marktstellung sind möglichst alle sachdienlichen Elemente zu veranschlagen, und nicht nur diejenigen, welche schnellstmöglich zur Feststellung einer beherrschenden Stellung führen (E. 5.3.8).
KG 7 I, II c. Es spricht nichts dagegen, die Zulässigkeit vertraglicher Vereinbarungen und nicht ihre Durchsetzung zu untersuchen. Soweit man sich jedoch auf das Argument stützt, die belastete Vertragspartei sei durch diese Vertragsklauseln zu gewissen Handlungen oder Unterlassungen gezwungen, ist die gesamte (Vertrags-)Realität einzubeziehen (E. 5.4.1).
KG 7 I, II c. Nach der Benachteiligung oder Behinderung ist die Verhältnismässigkeit zu prüfen und erst dann die Rechtfertigung, nicht umgekehrt (E. 5.4.3).
KG 7 I, II c. Exklusivitätsklauseln können als Benachteiligung der Marktgegenseite in Betracht fallen, als die Handlungsfreiheit der Marktgegenseite während einer bestimmten Zeit eingeschränkt wird; zudem stellen sie grundsätzlich eine Behinderung der Konkurrenten dar (E. 5.4.2; 5.4.4).
KG 7 I, II c. Die Nichtdurchsetzung der Exklusivitätsklauseln ist kein Rechtfertigungsgrund (E. 5.4.5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 16; Cst. 8. Indépendamment du point de savoir si certaines données constituent effectivement des secrets commerciaux, les données de même genre doivent être traitées de manière égale au regard du principe de l’égalité de traitement pour toutes les personnes concernées (consid. 3.3).
LCart 30; Cst. 29 II. Dans la mesure où le dispositif de la décision est modifié ou complété et si de nouveaux considérants sont formulés, il s’agit d’une modification d’une décision, et les parties doivent alors être entendues à nouveau, conformément à la doctrine et à la jurisprudence (consid. 4.1).
LCart 30; Cst. 29 II. Lorsqu’il faut juger de l’admissibilité d’une nouvelle pratique, l’enquête doit s’étendre au nouvel état de fait, l’examiner et l’apprécier en observant les garanties de procédure. Dans le dispositif, il ne suffit pas de se prononcer «en passant» sur cette nouvelle pratique (consid. 4.2.2).
LCart 30; Cst. 29 II. Le droit d’être entendu est violé lorsque la personne concernée ne peut pas s’exprimer sur un nouveau point du dispositif ou qu’une décision ne se prononce pas sur certains arguments essentiels d’une partie, tels qu’une réduction de parts de marché et l’importance de la distribution directe en tant qu’offre alternative pour l’acheteur potentiel (consid. 4.2.3, 4.4).
PA 12; LCart 30; Cst. 29 II. Une enquête effectuée dans un seul canton n’est guère représentative pour toutes les situations en Suisse. La possibilité de s’exprimer dans le cadre du droit d’être entendu ne limite en aucun cas le droit de soulever, lors d’un recours, le grief de la constatation erronée de l’état de fait juridiquement déterminant (consid. 5.1.1).
OCCE 11 III. Le marché de produits pertinent doit être en premier lieu délimité au regard de la substituabilité de la demande. La concurrence potentielle ne doit pas être prise en compte lors de la détermination du marché pertinent, mais lors de l’examen d’une position dominante. A cet égard, la flexibilité dans la permutation de l’offre (mutation vers la distribution directe) doit être appréciée au moins lors de l’examen de la possibilité pour l’entreprise d’adopter un comportement autonome (consid. 5.2.2, 5.2.4).
OCCE 11 III. Qu’éventuellement des concurrents étrangers puissent prospecter le marché ne signifie pas qu’il faille se fonder sur un marché européen des services en matière de distribution de billets (consid. 5.2.8).
LCart 50, 54. Le fait que des sanctions puissent être prononcées sur la base du droit des cartels n’entraîne pas que l’autorité de recours perdrait sa compétence d’adapter sa décision à l’état de fait existant (consid. 5.3.1).
LCart 4 II. Lorsque des paramètres différents (tels que chiffre d’affaires d’une part et nombre de billets d’autre part) conduisent à des données différentes concernant l’ensemble du marché et les parts de marché, on ne peut pas se baser uniquement sur un seul de ces paramètres. En procédure de recours, il faut également tenir compte de l’évolution du marché (consid. 5.3.4).
LCart 4 II. S’agissant de la concurrence potentielle, il ne faut pas examiner si des concurrents existants et actifs sur le plan régional peuvent émerger, mais au contraire si des concurrents peuvent accéder au marché à court terme et à moindres frais et risques, par ex. en partenariat avec une entreprise disposant déjà d’une structure de distribution. Pour les marchés de services (en l’espèce, des services en matière de distribution de billets), l’accès au marché est en principe facile pour des concurrent potentiels (consid. 5.3.7).
LCart 4 II. Lors de l’examen de la position sur le marché, tous les éléments objectivement pertinents doivent être appréciés et non pas uniquement ceux qui permettent de constater le plus rapidement possible une position dominante (consid. 5.3.8).
LCart 7 I, II c. Rien ne s’oppose à ce que l’on examine l’admissibilité d’accords et non le point de savoir s’ils sont concrètement mis en œuvre. Cependant, dans la mesure où l’on se fonde sur l’argument selon lequel leurs dispositions contraignent le cocontractant à exécuter certains actes ou à s’abstenir de certains comportements, il y a lieu de tenir compte de la réalité (du contrat) dans son ensemble (consid. 5.4.1).
LCart 7 I, II c. Après la commission de l’acte d’entrave ou de celui ayant entraîné un désavantage, la proportionnalité doit être examinée en premier lieu et ensuite la justification, non le contraire (consid. 5.4.3).
LCart 7 I, II c. Les clauses d’exclusivité peuvent entraîner des désavantages pour les partenaires commerciaux et restreindre la liberté d’agir du partenaire commercial durant une certaine période. Elles constituent en principe sous cet angle une entrave pour le concurrent (consid. 5.4.2; 5.4.4).
LCart 7 I, II c. Le fait que les clauses d’exclusivité ne se soient pas effectivement mises en œuvre ne constitue pas un motif justificatif (consid. 5.4.5). [texte complet]



Gutheissung der Verwltungsbeschwerde; Akten-Nr. FB/2004-1

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