sic! 2006 Ausgabe 2

"Plan für Implantate". Bezirksgericht Zürich vom 23. August 2005

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 5 a, b; StGB 162. Die Tatbestände von Art. 5 lit. a und b UWG setzen den Verrat eines Geheimnisses im Sinne von Art. 162 StGB voraus (E. XI/2.3.2., 2.4.).
UWG 5 a, 23; StGB 162 I. Die Strafbestimmung von Art. 23 UWG i.V.m. Art. 5 lit. a UWG geht derjenigen von Art. 162 Abs. 1 StGB vor (E. XI/2.3.2.).
UWG 5 b, 23; StGB 162 II. Die Strafbestimmung von Art. 23 UWG i.V.m. Art. 5 lit. b UWG geht derjenigen von Art. 162 Abs. 2 StGB vor (E. XI/2.4.).
UWG 5 a, b. Auf Grund der anatomischen Gegebenheiten sind bei Wirbelsäulenimplantaten bereits kleinere Anpassungen als neu zu bezeichnen (E. XII/3.2.).
UWG 5 a, b. Eine geheime, nicht patentrechtlich geschützte Konstruktionsweise wird gemeinfrei, wenn sie an einem auf dem Markt erhältlichen Produkt ablesbar ist (E. XII/3.3.).
UWG 5 b, 23; StPO ZH 162. Eine strafrechtliche Verurteilung wegen Verwertung eines fremdem Planes gemäss Art. 23 UWG i.V.m. Art. 5 lit. b UWG entfällt, wenn sich die Übergabe dieses Planes nicht nachweisen lässt (E. XIII/3.1.).
UWG 5 b, 23; StPO ZH 182. Eine Rückweisung der Anklage an die Anklagebehörde zur Ergänzung gemäss § 182 StPO ZH ist dann nicht angezeigt, wenn auf Grund widersprüchlicher Aussagen der Angeklagten nicht mit einer Klärung des eingeklagten Lebensvorgangs (in casu die Übergabe eines bestimmten Planes) zu rechnen ist (E. XIII/3.2.-3.3.2.).
UWG 5 b, 23. Wenn ein Besteller seinem Vertragspartner bestimmte Pläne zur Herstellung von Produkten anvertraut und keine Geheimhaltungsvereinbarung trifft resp. keine Anweisungen betreffend Geheimhaltung, Verwendung und Weitergabe erteilt, dann darf der Vertragspartner das diesen Plänen zu Grunde liegende spezifische, nicht patentrechtlich geschützte Know-how selber verwenden und allfällige Weiterentwicklungen verwerten (E. XIV/3.).
UWG 5 a. Eine unbefugte Verwertung fremder Pläne gemäss Art. 5 lit. a UWG liegt vor, wenn die Verwertung vertraglich verboten ist oder wenn ein sonderrechtlicher Schutz (Immaterialgüterrechte und / oder Persönlichkeitsschutz) an den fraglichen Plänen besteht (E. XV/2.2.).
UWG 5 a, b. Trotz vorhandenem Konkurrenzverbot liegt keine unbefugte Verwertung fremder Pläne gemäss Art. 5 lit. a und b UWG vor, wenn deren Inhalt gemeinfrei ist (E. XV/2.3.). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 5 a, b; CP 162. Les états de fait constitutifs des infractions visées à l’art. 5 let. a et b LCD supposent la révélation d’un secret commercial ou de fabrication au sens de l’art. 162 CP (consid. XI/2.3.2., 2.4.).
LCD 5 a, 23; CP 162 I. La disposition pénale de l’art. 23 LCD en relation avec l’art. 5 let. a LCD l’emporte sur celle de l’art. 162 al. 1 CP (consid. XI/2.3.2.).
LCD 5 a, b. Au regard de leurs particularités anatomiques, même les plus petites adaptations de prothèses vertébrales doivent être qualifiées de nouvelles (consid. XII/3.2.).
LCD 5 a, b. Un procédé de construction secret non protégé par un brevet fait partie du domaine public lorsqu’il peut être reconstitué à partir d’un produit disponible sur le marché (consid. XII/3.3.).
LCD 5 b, 23; CPP ZH 162. Une condamnation pénale pour exploitation d’un plan d’un tiers conformément à l’art. 23 LCD en combinaison avec l’art. 5 let. b LCD ne peut pas être prononcée si l’on n’est pas en mesure de prouver la remise de ce plan (consid. XIII/3.1.).
LCD 5 b, 23; CPP ZH 182. Il n’y a pas lieu de renvoyer l’acte d’accusation à l’autorité d’accusation pour complément au sens du § 182 CPP ZH, lorsqu’on doit s’attendre à ce que l’état de fait incriminé (en l’espèce: la remise d’un plan déterminé) ne puisse être clarifié, compte tenu des déclarations contradictoires de l’accusé (consid. XIII/3.2.-3.3.2.).
LCD 5 b, 23. Lorsque le maître de l’ouvrage remet à son cocontractant certains plans permettant la fabrication de produits sans prendre de mesures destinées à assurer le secret resp. sans donner d’instructions au sujet de leur confidentialité, de leur utilisation ou de leur remise à des tiers, le cocontractant peut utiliser le savoir-faire spécifique non breveté qui ressort de ces plans et en exploiter les développements éventuels (consid. XIV/3.).
LCD 5 a. Il y a exploitation illicite de plans d’un tiers au sens de l’art. 5 let. a LCD lorsque l’exploitation en est interdite par contrat ou que les plans en question sont spécialement protégés (protection relevant du droit de la propriété intellectuelle et/ou protection de la personnalité) (consid. XV/2.2.).
LCD 5 a, b. Malgré l’existence d’une interdiction de faire concurrence, il n’y a pas d’exploitation illicite de plans d’un tiers au sens des art. 5 let. a et b LCD lorsque leur contenu fait partie du domaine public (consid. XV/2.3.). [texte complet]



Einzelrichter für Zivil- und Strafsachen; Freispruch; Rückzug der Berufung; Akten-Nr. GG040064/U

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