sic! 2006 Ausgabe 2

"Preisvergleich". Bezirksgericht Zürich vom 29. April 2005

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 3 a, e, 23; BV 17. Die Medien sind dem UWG ohne Einschränkung unterstellt, solange sie sich im Medienwettbewerb bewegen. Wenn Medien eine öffentliche Aufgabe erfüllen, ist das Grundrecht der Pressefreiheit mit zu berücksichtigen. Namentlich bei der Auslegung von Straftatbeständen des UWG sind ideelle Interessen der Medienfreiheit grundsätzlich höher zu gewichten, als partikuläre, wirtschaftliche Interessen (E. 2.2).
UWG 3, 4, 5, 6, 23. Die Strafbestimmungen im UWG sind restriktiv auszulegen, da sie zivilrechtlicher Natur und nach strafrechtlichen Massstäben zu unbestimmt sind (E. 2.3-4).
UWG 3 a, e, 23. Bei einem herabsetzenden Preisvergleich wird Art. 3 lit. a UWG von Art. 3 lit. e UWG als Spezialtatbestand konsumiert. In diesem Fall umfasst Art. 3 lit. a UWG nur noch Fälle herabsetzender Äusserungen, welche nicht auf den Vergleich Bezug nehmen (E. 3).
UWG 3 e, 17, 23; PBV 2. Der Tatbestand von Art. 3 lit. e UWG kann sowohl durch Konkurrenten als auch durch Nicht-Mitbewerber erfüllt werden. Die Bestimmung erfasst namentlich auch Warentests, die von Testinstituten oder Konsumentenorganisationen ohne Werbeabsicht veröffentlicht werden. Bei einer Konsumentenzeitschrift ist ein unnötig herabsetzender Vergleich weniger schnell anzunehmen, als in der Werbung. Die zivilrechtlichen Grundsätze über die vergleichende Werbung können auf einen Preisvergleich einer Konsumentenzeitschrift nicht ohne Einschränkung übernommen werden (E. 4.1).
UWG 3 e, 23. Es ist zulässig, einen Preisvergleich nach rein quantitativen Kriterien durchzuführen, wenn die begrenzte Tragweite für die Adressaten ohne weiteres erkennbar ist. Wenn die verglichenen Waren qualitativ unterschiedlich sind, muss darauf ausdrücklich hingewiesen werden. Der Hinweis ist unnötig, wenn der Qualitätsunterschied derart gross ist, dass er dem Adressaten auf den ersten Blick auffällt. Ein Preisvergleich wird durch eine geringfügige, vernachlässigbare Ungenauigkeit (namentlich die unbeabsichtigte Kostenbezifferung eines Warenkorbes mit vierzig Produkten mit Fr. 131. anstatt Fr. 128.25) nicht gesamthaft unrichtig bzw. irreführend (E. 4.2-3).
UWG 3 e, 23. Ein Preisvergleich ist grundsätzlich zulässig, ausser wenn er unsachlich oder unverhältnismässig ist, weil wettbewerbsfremde Vergleichsparameter verwendet oder bestimmte Wettbewerbsteilnehmer durch unnötig aggressive, gehässige Angriffe verunglimpft werden (E. 4.4).
UWG 3 a, 23. Unter den Begriff der unrichtigen Äusserung fallen nur Tatsachenbehauptungen. Die Verbreitung unrichtiger Tatsachen ist ohne Einschränkung unzulässig. Wahre Angaben über ein Produkt können irreführend sein, wenn sie beim Adressaten einen falschen Eindruck erwecken. Unnötig verletzend ist eine Äusserung, wenn sie angesichts des Sachverhalts, der damit beschrieben oder bewertet werden soll, weit über das Ziel hinaus schiesst, völlig sachfremd oder unsachlich ist. In journalistischen Texten sind vereinfachte Darstellungen im Interesse der Allgemeinverständlichkeit zulässig, wenn insgesamt kein in wesentlichen Zügen falsches Bild vom betroffenen Wettbewerbsteilnehmer gezeichnet wird (E. 5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 3 a, e, 23; Cst. 17. Les médias sont soumis sans restriction à la LCD dans la mesure où il s’agit de la concurrence entre médias. Si les médias remplissent une tâche publique, on doit aussi prendre en considération le droit fondamental de la liberté de presse. En particulier, lorsqu’il s’agit d’interpréter les conditions constitutives d’une infraction à la LCD, les intérêts idéaux de la liberté des médias revêtent en règle générale un poids supérieur aux intérêts économiques particuliers (consid. 2.2).
LCD 3, 4, 5, 6, 23. On doit interpréter les prescriptions pénales de la LCD de manière restrictive vu qu’elles sont de nature civile et qu’elles sont trop indéfinies au regard des critères du droit pénal (consid. 2.3-4).
LCD 3 a, e, 23. Lorsqu’il s’agit d’une comparaison de prix blessante, l’art. 3 lit. a LCD est absorbé par l’art. 3 lit. e LCD comme infraction spéciale. Dans ce cas, l’art. 3 lit. a LCD ne comprend plus que les déclarations blessantes qui ne se rapportent pas à la comparaison (consid. 3).
LCD 3 e, 17, 23; OIP 2. L’infraction de l’art. 3 lit. e LCD peut être commise aussi bien par des concurrents que par des non concurrents. Elle vise notamment les tests de produits publiés par des instituts de tests ou des organisations de consommateurs sans intention de faire de la publicité. S’agissant d’un magazine de consommation, on doit admettre moins facilement l’existence d’une comparaison inutilement blessante que pour de la publicité, et on ne peut lui appliquer sans restriction les principes de droit civil établis pour la publicité comparative en matière de prix (consid. 4.1).
LCD 3 e, 23. Il est permis d’effectuer une comparaison de prix basée uniquement sur des critères quantitatifs lorsque sa portée limitée est reconnaissable sans autre pour le destinataire. Lorsque les produits comparés sont de qualité différente, cela doit être expressément indiqué. Cette indication est inutile lorsque la différence de qualité est tellement importante que le destinataire la remarque au premier coup d’œil. Une comparaison de prix n’est ni fausse ni fallacieuse dans son ensemble si elle ne contient qu’une imprécision minime et négligeable (notamment le fait de chiffrer de manière involontaire un panier de quarante produits à CHF 131.– au lieu de CHF 128.25) (consid. 4.2-3).
LCD 3 e, 23. Une comparaison est généralement permise, sauf si elle n’est pas objective ou si elle est disproportionnée, parce que des critères de comparaison étrangers à la concurrence sont utilisés ou que certains concurrents sont dénigrés par des attaques inutilement agressives et haineuses (consid. 4.4).
LCD 3 a, 23. Le terme d’«allégations inexactes» ne comprend que l’allégation de faits. La diffusion de faits faux est interdite sans restriction. Des indications exactes à propos d’un produit peuvent être fallacieuses si elles éveillent une impression erronée chez le destinataire. Une allégation est inutilement blessante lorsque, par rapport au fait qu’elle est censée décrire ou qualifier, elle va largement au-delà de son objectif, est sans rapport avec la question ou est totalement subjective. Dans les articles de journaux, il est permis de simplifier les faits dans l’intérêt d’une meilleure compréhension générale si dans l’ensemble on ne donne pas du concurrent concerné une image qui serait fausse dans ses caractéristiques essentielles (consid. 5). [texte complet]



Einzelrichter in Zivil- und Strafsachen; Abweisung des Rekurses; Akten-Nr. GR050022

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