sic! 2006 Ausgabe 2

"Moët / Met (fig.)". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 15 novembre 2005

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. La marque verbale «Moët» est un patronyme français bénéficiant d’une force distinctive normale, voire accrue pour des vins de champagne pour lesquels elle a acquis une renommée certaine, encore que ladite renommée existe plutôt pour la dénomination complète «Moët & Chandon» que pour le terme seul. Lorsque les dénominations en présence sont courtes (trois respectivement quatre lettres), même une relativement faible différence entre elles est suffisante pour les distinguer. Absence de similarité des signes du fait de leurs différences visuelles et phonétiques (consid. 3).
LPM 3 I c. L’impression d’ensemble laissée par les deux marques auprès du public considéré peut également s’apprécier, en plus des impressions phonétiques et visuelles, selon leurs significations respectives. En l’espèce, si la marque opposante n’a pas de signification en relation avec les produits concernés (sauf qu’il s’agit d’un nom patronymique), l’élément verbal «Met» de la marque attaquée signifie en allemand «Honigwein» («hydromel») (consid. 4).
LPM 3 I c. La marque attaquée a été admise à l’enregistrement en Suisse grâce à la présence d’une partie figurative importante. Cette constatation renforce l’argument de la Commission de recours selon lequel la partie figurative doit également être prise en considération dans l’appréciation visuelle des signes (consid. 5). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Die Wortmarke «Moët» stellt einen französischen Familiennamen mit normaler Kennzeichnungskraft dar; allenfalls mit gesteigerter Kennzeichnungskraft für Champagner, wofür sie eine gewisse Bekanntheit erlangte, wobei sich diese Bekanntheit eher auf die ganze Bezeichnung «Moët & Chandon» als auf das einzelne Wort bezieht. Da die vorliegenden Bezeichnungen kurz sind (drei beziehungsweise vier Buchstaben), genügt ein relativ schwacher Unterschied zwischen den beiden, um sie zu unterscheiden. Keine Zeichenähnlichkeit aufgrund der visuellen und klanglichen Unterschiede (E. 3).
MSchG 3 I c. Der von den beiden Marken beim angesprochenen Publikum hinterlassene Gesamteindruck ist auch, zusätzlich zum klanglichen und visuellen Eindruck, aufgrund ihres Sinngehalts zu beurteilen. Während im konkreten Fall die Widerspruchsmarke keine mit den betroffenen Produkten zusammenhängende Bedeutung hat (ausser dass es sich um einen Familiennamen handelt), bedeutet das Wortelement «Met» auf Deutsch «Honigwein» («hydromel») (E. 4).
MSchG 3 I c. Die angegriffene Marke wurde in der Schweiz dank einem wichtigen bildlichen Zusatz eingetragen. Diese Feststellung spricht für die Praxis der Rekurskommission, wonach bei der visuellen Beurteilung von Zeichen der bildliche Teil auch berücksichtigt werden muss (E. 5). [Volltext]



Rejet du recours dans la procédure d'opposition; réf.MA-WI 14/04

Fenster schliessen