sic! 2006 Ausgabe 4

"Yellowworld". Bundesgericht vom 13. Oktober 2005

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 2, 3 a. Für die Abgrenzung zwischen Rechtsauffassung und Tatsachenbehauptung ist vorerst die der Rechtsauffassung zugrunde liegende Tatsachenbehauptung herauszuschälen, anschliessend das Bestehen der angeführten Rechtsnorm zu prüfen und schliesslich die rechtliche Subsumtion vorzunehmen. Diese widerspiegelt die Meinung des Urteilenden, ob ein bestimmter Sachverhalt eine bestimmte Rechtsnorm erfüllt (Rechtsauffassung im engeren Sinn). Eine solche Meinungsäusserung kann – im Unterschied zur Tatsachenbehauptung – nicht am Massstab der Richtigkeit gemessen werden (E. 2.2).
UWG 3 a. Um zu beurteilen, ob eine unlautere Herabsetzung mittels unrichtiger Äusserung gegeben ist, bedarf es der klaren Trennung zwischen Tatsachenbehauptung und Rechtsauffassung. Die unzutreffende Qualifikation einer Tatsachenbehauptung als Rechtsauffassung vereitelt die Richtigkeitsprüfung (E. 2.5).
UWG 3 a. Ein Täuschungsvorwurf darf nicht insgesamt als Rechtsauffassung qualifiziert werden, ohne den ihm zugrunde liegenden Tatsachenkern zu identifizieren. Äusserungen im Wettbewerb, die unrichtige Tatsachenbehauptungen wiedergeben, sind automatisch unlauter (E. 2.6, 2.7). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 2, 3 a. La différence entre opinion juridique et allégation de faits suppose que l’on délimite d’abord les allégués à l’origine de l’interprétation juridique, que l’on examine ensuite l’existence de la norme juridique invoquée, et enfin que l’on applique la règle de droit. Ce dernier point reflète l’opinion de la personne qui rend le jugement sur le point de savoir si un certain état de fait remplit les conditions posées par une certaine norme juridique (interprétation du droit au sens étroit). Une telle opinion – contrairement à l’allégation de faits – ne peut pas être mesurée par rapport au critère de l’exactitude (consid. 2.2).
LCD 3 a. Pour juger de la question de savoir si un dénigrement déloyal est réalisé par des allégations inexactes, il faut clairement séparer les allégations d’avec l’opinion juridique. Si une allégation est inexactement qualifiée d’opinion juridique, cela rend impossible l’examen de l’exactitude (consid. 2.5).
LCD 3 a. Le grief de tromperie ne peut pas être globalement qualifié comme étant une opinion juridique sans que les faits essentiels à sa base ne soient identifiés. Des propos tenus lors d’une situation de concurrence qui rapportent des allégations inexactes sont automatiquement déloyaux (consid. 2.6, 2.7). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. 4C.55/2005

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