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"Randanschlusskleber". Bundesgericht vom 21. September 2005
6. Technologierecht
6.1 Patente
BV 29 II; PatG 35 I, 77. Dass im Massnahmeverfahren nach Art. 77 PatG die Voraussetzung der Verletzung bloss glaubhaft zu machen ist, entbindet die entscheidende Behörde nicht von der Begründung. Die Begründung muss so abgefasst sein, dass der Betroffene den Entscheid gegebenenfalls sachgerecht anfechten kann. Dies ist nur möglich, wenn sowohl er wie auch die Rechtsmittelinstanz sich über die Tragweite des Entscheids ein Bild machen können. Daher müssen wenigstens kurz die Überlegungen genannt werden, von denen sich die Behörde leiten liess und auf welche sich ihr Entscheid stützt (E. 2).
BV 29 II; PatG 35 I, 77. Auch im Massnahmeverfahren kann sich der Richter mangels eigener Fachkunde nicht auf eine «Glaubwürdigkeitsbeurteilung» von in den Parteigutachten zum Ausdruck gebrachten Parteivorbringen beschränken. Denn Parteigutachten stellen keine Beweismittel, sondern bloss die Ansicht der Parteien zum fachtechnischen Verständnis dar; es ist daher willkürlich, ohne eigene Fachkunde und ohne Beizug eines unabhängigen gerichtlichen Sachverständigen bezüglich der fachtechnischen Auslegung eines Patentanspruches auf eine bestrittene Parteibehauptung abzustellen (E. 3).
[Volltext]
6. Droit de la technologie
6.1 Brevets d'invention
Cst. 29 II; LBI 35 I, 77. Même si selon l’art. 77 LBI la violation doit être seulement rendue vraisemblable en procédure de mesures provisionnelles, cela ne dispense pas l’autorité de jugement de motiver sa décision. La motivation doit être rédigée de telle manière que la personne touchée puisse, cas échéant, contester le jugement de manière objective. Pour cela, il faut que la portée de la décision puisse être mesurée tant par la personne touchée que par les autorités de recours. Aussi les réflexions qui ont guidé l’autorité et sur lesquelles elle a fondé sa décision doivent-elles être brièvement énumérées (consid. 2).
Cst. 29 II; LBI 35 I, 77. Même en procédure de mesures provisionnelles, le juge dénué de connaissances techniques propres ne peut pas se limiter à apprécier la vraisemblance des allégations des parties qui résultent des rapports d’expertise qu’elles ont fait établir. Les rapports d’expertise établies à la demande des parties ne constituent en effet pas des moyens de preuve, mais font uniquement état de l’avis des parties sur les questions d’ordre technique; par conséquent, il est arbitraire de se fonder sur des allégations contestées des parties au sujet de l’interprétation technique d’une revendication sans posséder de connaissances techniques propres et sans recourir à un expert judiciaire indépendant (consid. 3).
[texte complet]
Gutheissung der staatsrechtlichen Beschwerde; Akten-Nr. 4P.145/2005
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