sic! 2006 Ausgabe 6

"Management-Kurse". Bundesgericht vom 9. März 2006

1. Informationsrecht

RTVG 4 I, II. Für einen ohne aktualitätsbedingten Zeitdruck produzierten Bericht in einem Konsumentenmagazin mit hoher Einschaltquote und einem Durchschnittspublikum ohne spezifisches Vorwissen in der Sache gelten erhöhte Sorgfaltspflichten; dies gilt noch verstärkt, wenn der Inhalt des Berichts mit einem erheblichen materiellen und immateriellen Schadensrisiko verbunden ist (E. 4.1.1).
RTVG 4 I. Die journalistische Fairness gebietet es, dem Objekt einer harschen Kritik Gelegenheit zu geben, Stellung zu nehmen. Subjektive Einschätzungen befragter Personen verlangen nur dann nach einem Gegenstandpunkt, wenn anderweitig nicht genügend sichergestellt ist, dass sich die Zuschauer ihr eigenes, sachgerechtes Bild machen können. Meinungsäusserungen Dritter, die auf erkennbar falschen oder unbewiesenen Sachverhaltsfeststellungen beruhen, sind klarzustellen und zu korrigieren. Bei schweren, die wirtschaftliche Existenz und den beruflichen Ruf zerstörenden Vorwürfen genügt regelmässig nicht, dass lediglich erkennbar gemacht wird, dass es sich bei der entsprechenden Behauptung um die Auffassung eines Dritten handelt (E. 4.1.2).
RTVG 4 I, II. Im Hinblick auf den Anspruch des Publikums, sich eine eigene Meinung bilden zu können, und auf das journalistische Fairnessgebot, den Standpunkt des Betroffenen angemessen zum Ausdruck zu bringen, dürfen Informationen, die geeignet sind, in einem Bericht erhobene Vorwürfe in ein anderes Licht zu rücken, nicht verschwiegen werden (E. 4.2.1, 4.2.2).
RTVG 4 I. Bei gravierenden Vorwürfen (z.B. täuschende Werbung) ist die Betroffene mit den Vorwürfen zu konfrontieren, und es ist ihr Gelegenheit zu geben, sich zu den Vorhaltungen zu äussern. Nur so wird das Gebot der journalistischen Fairness eingehalten und wird dem Publikum ermöglicht, sich aufgrund der erhaltenen Informationen ein eigenes, sachgerechtes Bild zu machen (E. 4.2.3). [Volltext]


1. Droit de l'information

LRTV 4 I, II. Lorsqu’un reportage destiné à un public moyen dénué de connaissances préalables spécifiques quant à l’objet traité est réalisé sans être sous la pression du temps lié à l’actualité pour une émission de consommateurs avec un taux d’audience élevé, les devoirs de diligence sont accrus, et ce d’autant plus lorsque le contenu du reportage est lié à un risque considérable de dommages matériels et immatériels (consid. 4.1.1).
LRTV 4 I. Le fair-play journalistique exige que l’on donne à l’objet d’une dure critique l’occasion de prendre position sous une forme appropriée. Face à des appréciations subjectives de personnes interrogées, il faut qu’un point de vue contraire puisse être donné seulement lorsqu’il n’est pas garanti autrement de manière suffisante que les spectateurs puissent se faire leur propre idée objective. Il faut clarifier et corriger les déclarations de tiers qui reposent visiblement sur des faits erronés ou non prouvés. Lorsqu’il s’agit de graves reproches, détruisant l’existence économique et la réputation professionnelle, il ne suffit en général pas de rendre seulement reconnaissable qu’une telle affirmation est le point de vue d’un tiers (consid. 4.1.2).
LRTV 4 I, II. Eu égard au droit du public à pouvoir se former sa propre opinion et au principe du fair-play journalistique, selon lequel le point de vue de la personne concernée doit être exprimé de manière adéquate, les informations qui sont à même de donner un autre éclairage aux reproches retenus dans un reportage ne doivent pas être tues (consid. 4.2.1, 4.2.2).
LRTV 4 I. En présence de graves reproches (p.ex. publicité trompeuse), il faut donner à la personne concernée la possibilité de se prononcer sur ceux-ci. C’est seulement ainsi que le principe du fair-play journalistique est respecté et que le public a la possibilité de se former sa propre opinion objective sur la base des informations reçues (consid. 4.2.3). [texte complet]



Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.653/2005

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