sic! 2006 Ausgabe 9

"Taxes de pharmacie". Tribunal fédéral du 27 mars 2006

7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 2. Il n’est pas nécessaire de faire appel à la clause générale si le comportement reproché tombe sous le coup de l’une des dispositions spéciales de la loi (LCD 3 à 8), raison pour laquelle il convient de commencer par examiner l’applicabilité de ces dernières (consid. 3.1).
LCD 3 b. Pour être illicites, les indications inexactes ou fallacieuses doivent être propres à influencer la décision du client. Pour savoir si une publicité est inexacte ou fallacieuse, est décisif le sens que le lecteur non averti attribue de bonne foi à la publicité (consid. 4.1.2).
LCD 3 b. Présenter une prestation usuelle comme sortant de l’ordinaire peut être déloyal suivant les circonstances (cons. 4.1.4.5).
LCD 3 e. La publicité comparative doit être objective, véridique et réaliste. Une comparaison est inexacte – et partant déloyale – lorsqu’elle repose sur des données fausses. Toutefois, une comparaison qui s’appuie sur des données véridiques peut également revêtir un caractère déloyal, si ces données sont imprécises, secondaires ou incomplètes et qu’elles sont propres à susciter des erreurs auprès d’une partie non négligeable du public (consid. 4.2.1).
LCD 3 e. On ne peut comparer que ce qui est comparable. En particulier, les comparaisons de prix ne sont admissibles que si elles portent sur des quantités ou qualités identiques (consid. 4.2.1).
LCD 3 e. La publicité dite superlative constitue une forme de publicité comparative. Dans la mesure où elle contient des données concrètes et objectivement vérifiables, elle tombe sous le coup de l’art. 3 let. e LCD ; les données doivent donc être exactes (consid. 4.2.1).
LCD 3 h. L’art. 3 let. h LCD ne vise que les méthodes de vente agressives, à l’exclusion des méthodes de publicité agressives (consid. 4.3). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 2. Es ist nicht nötig, die Generalklausel anzurufen, wenn das gerügte Verhalten unter den Geltungsbereich einer der Spezialbestimmungen des Gesetzes fällt (UWG 3 bis 8), weshalb es angezeigt ist, mit der Prüfung der Anwendbarkeit letzterer zu beginnen (E. 3.1).
UWG 3 b. Um unzulässig zu sein, müssen unrichtige oder irreführende Angaben geeignet sein, die Entscheidung des Kunden zu beeinflussen. Um festzustellen, ob eine Werbung unrichtig oder irreführend ist, ist der Sinn entscheidend, welcher der unvoreingenommene Leser der Werbung nach Treu und Glauben zuschreibt (E. 4.1.2).
UWG 3 b. Eine gebräuchliche Leistung darzustellen, als rage sie gegenüber dem Gewöhnlichen heraus, kann unter Umständen unlauter sein (E. 4.1.4.5).
UWG 3 e. Vergleichende Werbung muss objektiv, wahrheitsgetreu und sachlich sein. Ein Vergleich ist unrichtig – und damit unlauter – wenn er auf falschen Angaben beruht. Allerdings kann auch ein Vergleich, der auf wahrheitsgetreuen Angaben beruht, einen unlauteren Charakter haben, wenn die Angaben ungenau, nebensächlich oder unvollständig sind und geeignet erscheinen, bei einem nicht vernachlässigbaren Teil des Publikums falsche Vorstellungen hervorzurufen (E. 4.2.1).
UWG 3 e. Man darf nur Vergleichbares vergleichen. Insbesondere sind Preisvergleiche nur dann zulässig, wenn sie sich auf gleiche Menge oder Qualität beziehen (E. 4.2.1).
UWG 3 e. Werbung mit Superlativen stellt eine Form vergleichender Werbung dar. In dem Mass, wie sie konkrete und objektiv nachprüfbare Angaben enthält, fällt sie unter den Geltungsbereich von Art. 3 lit. e UWG; die Angaben müssen folglich richtig sein (E. 4.2.1).
UWG 3 h. Art. 3 lit. h UWG ist nur auf aggressive Verkaufsmethoden gemünzt, unter Ausschluss aggressiver Werbemethoden (E. 4.3). [Volltext]



Rejet du recours en réforme; 4C.363/2005

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