sic! 2006 Ausgabe 9

"Fedex Europe First". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 15. März 2006

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 c. Irreführende und damit vom Markenschutz ausgeschlossene Zeichen führen zu falschen Annahmen der Käufer, die Ware oder Dienstleistung stamme aus dem entsprechenden Land bzw. Ort (E. 2).
MSchG 2. Die geografische Angabe muss sich in ihrem Gesamteindruck zur Irreführung eignen; die konkrete Beurteilung hängt von den Umständen des Einzelfalles ab. «Europe» steht für Europa; nahe liegende oder tatsächliche Beziehungen zu Transportdienstleistungen sind möglich (E. 3, 4).
MSchG 49 I a. Die Herkunft von Dienstleistungen bestimmt sich nach dem Geschäftssitz des Dienstleistungserbringers, nicht nach dem Sitz des Markenhinterlegers. Die Forderung des IGE nach Übertragung des Markeneintragungsgesuches auf eine in Europa ansässige Tochergesellschaft käme daher einer Nichtanwendung von Art. 49 Abs. 1 lit. a MSchG gleich (E. 5-7).
MSchG 30. Es ist nicht Aufgabe der Registerbehörde, auf Vorrat eine ausschliesslich korrekte Verwendung der Marke sicherzustellen, z.B. mittels Vorlage eines ausschliesslichen Lizenzvertrages (E. 8). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 c. Les signes propres à induire en erreur et qui sont de ce fait exclus de la protection du droit des marques, laissent supposer auprès des acheteurs que le produit ou service provient du pays ou du lieu concerné (consid. 2).
LPM 2. L’indication géographique doit être propre à induire en erreur compte tenu de l’impression d’ensemble; l’examen concret dépend des circonstances du cas d’espèce. «Europe» correspond à l’Europe en tant que continent; des allusions directes ou indirectes à des services de transport sont possibles (consid. 3, 4).
LPM 49 I a. La provenance des services est déterminée par le siège social du fournisseur de ceux-ci et non par celui du déposant. Le fait que l’IPI exige que la marque soit déposée par une société fille ayant son siège en Europe équivaudrait ainsi à une violation de l’art. 49 al. 1 let. a LPM (consid. 5-7).
LPM 30. Il n’appartient pas à l’autorité d’enregistrement de garantir par avance une utilisation absolument conforme de la marque en exigeant par exemple la production d’un contrat de licence exclusive (consid. 8). [texte complet]



Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. MA-AA 24/04

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