sic! 2006 Ausgabe 9
RALPH SCHLOSSER *

La péremption en matière de signes distinctifs

Dans un procès en interdiction, le défendeur tente souvent de faire valoir que le demandeur a trop tardé avant d’agir en justice, en sorte que son droit est périmé. Le Tribunal fédéral répète de manière constante que la péremption ne peut être prononcée qu’avec retenue. Malgré cela, la jurisprudence semble aller dans le sens d’une admission de plus ou plus large de ce type de grief. En particulier, des périodes d’inaction relativement courtes (un an et demi, deux ans) ont été récemment considérées comme suffisantes pour conduire à la péremption. Cette pratique mérite d’être soumise à un examen critique. [texte complet]


Bei Unterlassungsbegehren versucht der Beklagte oft, sich auf die verspätete Geltendmachung der Rechte durch den Berechtigten – und somit auf die Verwirkung der Rechte – zu berufen. Das Bundesgericht hat wiederholt betont, dass die Verwirkung nur mit Zurückhaltung angenommen werden darf. Dennoch tendiert die Rechtsprechung eher zu einer weiter gehenden Zulassung. So wurde erst kürzlich eine relativ kurze Untätigkeit (eineinhalb bis zwei Jahre) als genügend betrachtet, um die Verwirkung der Rechte anzunehmen. Diese Handhabung bedarf einer kritischen Untersuchung. [Volltext]



* Dr. en droit, LL.M., avocat à Lausanne.

Fenster schliessen