sic! 2006 Ausgabe 10

"Nummernwiderruf". Bundesgericht vom 13. April 2006

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

OG 61 II; FMG 61 II, III; OG 97. Auch wenn die umstrittenen Mehrwertdienstnummern im Rahmen eines Strafverfahrens eingestellt worden sind, hat die Beschwerdeführerin ein schutzwürdiges Interesse an der Beurteilung ihrer Verwaltungsgerichtsbeschwerde. Sollte das Strafverfahren nämlich zu ihren Gunsten ausgehen, könnte sie ohne den Widerruf die Nummern wie zuvor einsetzen. Ebenso ist für die Beschwerdeführerin von Interesse zu wissen, wie sie ihre zahlreichen anderen Mehrwertdienstnummern bedingungskonform einsetzen kann (E. 1.1).
LG 1 I; LV 43 2. Lotterien und lotterieähnliche Veranstaltungen sind grundsätzlich verboten. Den Lotterien gleichgestellt sind Preisausschreiben und Wettbewerbe, an denen nur nach Leistung eines Einsatzes oder Abschluss eines Rechtsgeschäftes teilgenommen werden kann und bei denen der Erwerb oder die Höhe der ausgesetzten Gewinne wesentlich vom Zufall oder von Umständen abhängt, die der Teilnehmer nicht kennen kann (E. 3.1.1).
LV 43 2. Ein lotterierechtlich relevanter Einsatz ist ein Vermögenswert, der als Gegenleistung für die Verlosungsteilnahme an einem Gewinnspiel geleistet werden muss. Ein Einsatz kann als Vermögenswert in einer anderen Leistung enthalten sein, so zum Beispiel im Anbieteranteil einer Mehrwertdienstnummer. Die reinen Übermittlungskosten – wie beispielsweise die normalen Telefongebühren (ohne Anbieteranteil) – stellen keinen Einsatz dar. Ist der Wettbewerb unmissverständlich als Gratisveranstaltung erkennbar und ist eine Teilnahme unabhängig vom Einsatz mit gleichen Gewinnaussichten möglich, liegt keine verbotene lotterieähnliche Veranstaltung vor (E. 3.1.2).
LV 43 2. Können die Wettbewerbslösungen mittels einer Mehrwertdienstnummer (inkl. Anbieteranteil) oder einer Postkarte (reine Übermittlungskosten) mitgeteilt werden, so muss beiden Teilnehmerkategorien die gleiche Gewinnchance eingeräumt werden, ansonsten ein unzulässiges Gewinnspiel vorliegt. Die Möglichkeit der alternativen Gratisteilnahme mit gleichen Gewinnaussichten an einem Wettbewerb muss für den Durchschnittskonsumenten ohne weiteres und unmissverständlich erkennbar sein (E. 3.2.1, 3.2.3).
AEFV 11 I b; PBV 13 I. Auch die konkrete Bekanntgabe von Nummerntarifen hat deutlich und unmissverständlich zu erfolgen. Wird die Preisinformation in der gleichen Schriftgrösse wie die beworbene Mehrwertdienstnummer dargestellt, ist zu vermuten, dass die Angabe hinreichend klar ist (E. 4.1, 4.2.2).
PBV 14 I. Der Spezifizierungspflicht ist nur Genüge getan, wenn der Konsument sich eine klare und zutreffende Vorstellung über den Inhalt der in Aussicht gestellten Gegenleistung machen kann. Dies ist nicht der Fall, wenn nicht erkennbar ist, dass bereits beim blossen Anruf (im Sinne eines Teilnahmeversuches am Spiel) der Mehrwertdienstanteil in Rechnung gestellt wird (E. 4.3, 4.3.1, 4.3.2, 4.3.3).
PBV 14 I; UWG 2. Bei Spielanlagen, die darauf ausgerichtet sind, möglichst viele mehrwertdienstbelastete Anrufe zu erzeugen, werden strenge Anforderungen an die Eindeutigkeit der Preisanschrift gestellt. Beurteilungsmassstab ist der nicht besonders gewandte und deshalb verstärkt schutzbedürftige Konsument (E. 4.3.4). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

OJ 61 II; LTC 61 II, III; OJ 97. Même si les numéros de service à valeur ajoutée litigieux ont été suspendus dans le cadre d’une procédure pénale, la recourante a néanmoins un intérêt digne de protection à ce qu’il soit statué sur son recours de droit administratif. En effet, en cas d’issue positive de la procédure pénale en sa faveur, celle-ci pourrait, sans la révocation, remettre le numéro en service comme auparavant. La recourante a également intérêt à savoir comment elle peut exploiter ses nombreux autres numéros de service à valeur ajoutée conformément aux exigences posées en la matière (consid. 1.1).
LLP 1 I; OLLP 43 2. Les loteries et les opérations analogues aux loteries sont en principe interdites. Sont assimilés aux loteries les concours de tous genres auxquels ne peuvent participer que les personnes ayant fait un versement ou conclu un contrat et qui font dépendre l’acquisition ou le montant des prix pour une large part du hasard ou de circonstances inconnues du participant (consid. 3.1.1).
OLLP 43 2. Au sens du droit des loteries, le versement constitue une valeur patrimoniale, soit une contreprestation qui doit être fournie pour participer au tirage au sort d’un concours. Dans cette perspective, un versement peut également être compris dans une autre prestation, telle que la quote-part revenant au titulaire du numéro de service à valeur ajoutée. Les coûts de télécommunication en tant que tels – comme les frais téléphoniques courants (sans quote-part en faveur du titulaire du numéro) – ne constituent pas un versement. Si le concours est d’emblée reconnaissable comme étant une manifestation gratuite et s’il est possible d’y participer en conservant les mêmes chances de gain, indépendamment du versement, il ne s’agit pas d’une opération illicite analogue à une loterie (consid. 3.1.2).
OLLP 43 2. Lorsque les solutions du concours peuvent être communiquées en composant un numéro de service à valeur ajoutée (avec quote-part revenant au titulaire du numéro) ou en envoyant une carte postale (frais d’envoi uniquement), les mêmes chances de gagner doivent être garanties aux deux catégories de participants; à défaut, il s’agirait d’un concours illicite. La possibilité de pouvoir participer gratuitement au concours sous l’une de ces deux formes en ayant les mêmes chances de gagner doit être d’emblée clairement reconnaissable pour le consommateur moyen (consid. 3.2.1, 3.2.3).
ORAT 11 I b; OIP 13 I. Même les tarifs des numéros à composer doivent être indiqués de manière claire et sans équivoque. Lorsque les prix sont indiqués avec la même taille de police que les numéros de service à valeur ajoutée proposés, il faut présumer que l’indication est suffisamment claire (consid. 4.1, 4.2.2).
OIP 14 I. L’obligation de spécifier est satisfaite lorsque le consommateur peut se faire une idée claire et juste du contenu de la contreprestation en question. Tel n’est pas le cas lorsqu’il n’est pas possible de reconnaître que le simple fait d’appeler (dans le sens d’une tentative de participer au concours) déclenche déjà la facturation de la quote-part revenant au titulaire du numéro (consid. 4.3, 4.3.1, 4.3.2, 4.3.3).
OIP 14 I; LCD 2. Les jeux conçus de manière à générer le plus grand nombre possible d’appels par des numéros de service à valeur ajoutée doivent répondre à des exigences sévères en matière de clarté de l’indication des prix. Le consommateur qui ne fait pas preuve d’une habileté particulière, et qui requiert ainsi une protection accrue, constitue le critère d’appréciation (consid. 4.3.4). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung, Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.11/2006

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