sic! 2006 Ausgabe 11

"Aviagen (fig.) / Aviogen". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 22 juin 2006

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Le risque de confusion s’examine en fonction de l’importance de la similitude des signes et de la similitude des produits; une interaction existe entre ces deux éléments, en ce sens que plus les produits sont similaires, plus la différence entre les signes devra être importante et inversement (consid. 2, 7). LPM 3 I c. La manière dont la marque est effectivement utilisée par le titulaire n’est pas examinée dans la procédure d’opposition, qui compare seulement les enregistrements litigieux; les produits concernés seront en revanche comparés en fonction d’une série d’indices, tels que le lieu ou la technique de fabrication, les circuits de distribution, le cercle d’acheteurs, la complémentarité en-tre les produits, etc., étant précisé qu’aucun de ces éléments n’est en soi déterminant (consid. 3). LPM 3 I c. S’il y a une convergence et une complémentarité entre les deux types de produits en cause (même domaine économique, même groupe de consommateurs, etc.), on doit admettre pour le moins une similarité faible ou éloignée entre ces produits, même si les lieux de fabrication et de production, les techniques, etc. sont différents (consid. 4). LPM 3 I c. Il y a une forte similarité visuelle entre deux marques lorsque la seule différence entre elles réside dans la lettre médiane (ici A et O), les trois premières lettres et les trois dernières lettres étant les mêmes et placées de manière identique; quant à la similitude auditive, elle est encore plus forte dès lors que les signes en cause ont un nombre de syllabes et une cadence identiques, ainsi que la même syllabe d’attaque (qui est essentielle du point de vue sonore) et la même syllabe finale, les voyelles médianes n’étant en outre pas très différentes phonétiquement (consid. 5). LPM 3 I c. La marque postérieure doit être annulée si le risque de confusion existe selon l’un des critères examinés: similitude visuelle, auditive ou du sens (consid. 6). LPM 3 I c. Même si les produits concernés sont d’une similarité faible ou éloignée, on doit admettre un risque de confusion si cela est «compensé» par une forte similitude des signes et que la portée de la protection de la marque opposante est normale (consid. 7). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Die Verwechslungsgefahr beurteilt sich nach dem Ausmass der Zeichenähnlichkeit und der Warengleichartigkeit, wobei zwischen den beiden Elementen eine Wechselwirkung in dem Sinn besteht, dass je gleichartiger die Waren sind, desto grösser der Unterschied zwischen den Zeichen sein muss und umgekehrt (E. 2, 7). MSchG 3 I c. Die Art und Weise wie ein Inhaber seine Marke tatsächlich gebraucht, wird im Widerspruchsverfahren, in welchem ausschliesslich die im Streite liegenden Registereinträge miteinander verglichen werden, nicht untersucht. Die betroffenen Waren werden hingegen anhand einer Reihe von Indizien miteinander verglichen, wie insbesondere Ort oder Art der Herstellung, Vertriebskanäle, Kreis der Abnehmer, Austauschbarkeit der Produkte etc., wobei keines dieser Element allein entscheidend ist (E. 3). MSchG 3 I c. Wenn zwischen den betroffenen Waren eine Konvergenz und eine Austauschbarkeit besteht (gleicher Wirtschaftsbereich, gleicher Abnehmerkreis etc.), ist zumindest eine schwache oder entfernte Produkte-Gleichartigkeit anzunehmen, auch wenn der Fabrikations- und Produktionsort und die Herstellungsverfahren etc. unterschiedlich sind (E. 4). MSchG 3 I c. Zwischen zwei Marken liegt eine starke optische Ähnlichkeit vor, wenn der einzige Unterschied zwischen den beiden Zeichen in dem in der Mitte stehenden Buchstaben besteht (hier A und O), die ersten drei und die letzten drei Buchstaben und ihre Anordnung hingegen identisch sind. Die Ähnlichkeit im Wortklang ist noch stärker, da die fraglichen Zeichen die gleiche Anzahl Silben und eine identische Kadenz sowie die gleiche Anfangssilbe (die für den Wortklang wesentlich ist) und Schlusssilbe aufweisen; darüber hinaus sind auch die mittleren Vokale phonetisch nicht stark unterschiedlich (E. 5). MSchG 3 I c. Die jüngere Marke ist zu löschen, wenn die Verwechslungsgefahr hinsichtlich einem der untersuchten Kriterien besteht: Ähnlichkeit im Schriftbild, im Wortklang oder im Sinn (E. 6). MSchG 3 I c. Auch wenn die betroffenen Produkte schwach oder entfernt gleichartig sind, liegt eine Verwechslungsgefahr vor, wenn die Warengleichartigkeit durch eine starke Zeichenähnlichkeit überlagert wird und der Schutzumfang der Widerspruchsmarke normal ist (E. 7). [Volltext]



Admission du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 25/05

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