sic! 2006 Ausgabe 12

"WLL". Tribunal fédéral du 18 juillet 2006

1. Droit de l'information

LTC 22 I, 25. Lorsque l’acte de concession de radiocommunication lui impose l’obligation d’utiliser les fréquences qui lui ont été concédées, le concessionnaire ne peut échapper à cette obligation en invoquant le fait que la ComCom ne prouve pas un besoin de récupérer ces fréquences pour les réoctroyer à d’autres opérateurs. En effet, il n’appartient pas au concessionnaire de conserver de telles fréquences s’il ne les utilise pas, mais à la Confédération, qui dispose en la matière d’un monopole (consid. 2.2, 4). LTC 10. La question de savoir si, en cas de changement des conditions de droit ou de fait, l’art. 10 LTC oblige la ComCom à modifier les dispositions d’une concession ou si, au contraire, cette disposition a le caractère d’une norme potestative est laissée indécise (consid. 3.1). LTC 10 I, 58 II, III. En cas de restriction, suspension, révocation ou retrait de la concession, le concessionnaire n’a pas droit au remboursement, même partiel, de sa redevance. Il n’en va pas différemment lorsque le concessionnaire n’exploite pas la concession ou ne l’exploite que dans une mesure limitée en raison d’une conjoncture ou d’autres circonstances passagèrement ou durablement défavorables (consid. 3.2- 3.4). LTC 10 II. Il n’y a pas de «réduction substantielle des droits concédés», susceptible de justifier un dédommagement, lorsque le concessionnaire continue à jouir de tous les droits attachés à la concession. Le fait que les résultats économiques se situent en deçà des prévisions faites lors de l’appel d’offre n’y change rien (consid. 3.4). CC 2. La question de savoir si la théorie de l’imprévision (clausula rebus sic stantibus) s’applique au droit des concessions reste indécise (consid. 3.5). CC 2. La clausula rebus sic stantibus n’est applicable que si le changement déterminant des circonstances peut être qualifié d’imprévisible, de telle manière qu’elle ne peut être valablement invoquée au motif que de simples espérances ou spéculations ne se sont pas réalisées. Tel est plus particulièrement le cas lorsque la transaction porte sur une technologie nouvelle (en l’espèce le système WLL) pour laquelle il ne peut, par la force des choses, exister de projection sûre ou fiable quant au potentiel économique (consid. 3.5). LTC 22 ss. Selon la théorie de l’équilibre financier, l’autorité concédante ne doit pas, par des prétentions économiques excessives, rendre impossible ou difficile à l’excès la tâche du concessionnaire. Cette théorie ne concerne que les concessions de service public et ne s’applique pas, dès lors, aux concessions de radiocommunication (consid. 3.6). [texte complet]


1. Informationsrecht

FMG 22 I, 25. Wenn eine Funkkonzession die Inhaberin verpflichtet, die eingeräumten Frequenzen zu benutzen, kann die Konzessionärin dieser Verpflichtung nicht dadurch entgehen, dass sie geltend macht, die ComCom habe kein Bedürfnis nachgewiesen, diese Frequenzen zurückzuerlangen, um sie anderen Anbietern zur Verfügung zu stellen. Denn es steht nicht dem Konzessionär zu, diese Frequenzen zu bewahren, wenn er sie nicht gebraucht, sondern der Eidgenossenschaft, welche diesbezüglich über ein Monopol verfügt (E. 2.2, 4). FMG 10. Ob im Falle veränderter rechtlicher oder tatsächlicher Verhältnisse Art. 10 FMG die ComCom verpflichtet, die Bestimmungen der Konzession zu ändern, oder ob es sich im Gegenteil um eine unverbindliche Norm handelt, wird offen gelassen (E. 3.1). FMG 10 I, 58 II, III. Bei Einschränkung, Sistierung, Rücknahme oder Widerruf der Konzession hat der Konzessionär keinen Anspruch, auch nicht anteilsmässig, auf Rückzahlung der Konzessionsgebühr. Gleiches gilt, wenn der Konzessionär die Konzession nicht oder nur in einem beschränkten Mass nutzt, ob dies nun aus konjunkturellen oder anderen vorübergehenden oder aus dauerhaft ungünstigen Gründen der Fall ist (E. 3.2-3.4). FMG 10 II. Solange der Konzessionär alle Rechte geniesst, die mit der Konzession verbunden sind, liegt keine wesentliche Schmälerung der gewährten Rechte vor, die eine Entschädigung rechtfertigen würde. Die Tatsache, dass die wirtschaftlichen Fakten von den Prognosen abweichen, die bei der Ausschreibung gemacht wurden, ändert daran nichts (E. 3.4). ZGB 2. Die Frage, ob die Theorie der mangelnden Voraussicht sich ändernder Umstände (clausula rebus sic stantibus) auch auf Konzessionen Anwendung findet, bleibt offen (E. 3.5). ZGB 2. Die clausula rebus sic stantibus ist lediglich anwendbar, wenn die massgebende Veränderung der Umstände unvorhersehbar ist; sie kann nicht aus Motiven wie einfachen Hoffnungen oder Spekulationen, die sich nicht realisiert haben, angerufen werden. Dies gilt umso mehr, wenn die Transaktion eine neue Technologie betrifft (im vorliegenden Fall das WLL-System), für die es keine sicheren oder verlässlichen Planzahlen hinsichtlich des wirtschaftlichen Potenzials geben kann (E. 3.5). FMG 22 ff. Nach der Theorie des finanziellen Gleichgewichts darf die erteilende Behörde die Aufgabe des Konzessionärs nicht durch übermässige wirtschaftliche Forderungen verunmöglichen oder erschweren. Diese Theorie betrifft aber nur die Konzessionen des öffentlichen Dienstes und findet folglich auf die Funkkonzessionen keine Anwendung (E. 3.6). [Volltext]



IIème Cour de droit public; Refet du recours de droit administratif; 2A.432/2005

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