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«Relpax». Bundesgericht vom 10. August 2006
7. Wettbewerbsrecht
7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen
HMG 4, 32 II; AWV 2 a. Als Arzneimittelwerbung definiert werden alle Massnahmen zur Information, Marktbearbeitung und Schaffung von Anreizen, welche zum Ziel haben, die Verschreibung, die Abgabe, den Verkauf, den Verbrauch oder die Anwendung von Arzneimitteln zu fördern. Nicht davon erfasst sind Informationen allgemeiner Art über die Gesundheit oder über Krankheiten, sofern sich diese weder direkt noch indirekt auf bestimmte Arzneimittel beziehen (E. 2).
HMG 1, 32 II a; AWV 14; VAM 20, 23 f. Als rezeptpflichtig werden Medikamente wegen ihres besonderen Gefahrenpotenzials für die Gesundheit qualifiziert, damit sie kontrolliert, ihrem Zweck entsprechend und massvoll verwendet werden. Der Arzt soll nicht als Folge der Publikumswerbung irgendeinem Druck seiner Patienten, das beworbene Präparat zu verschreiben, ausgesetzt werden. Auch soll vermieden werden, dass Laien gestützt auf Aussagen aus der Werbung Krankheiten, die einer ärztlichen Diagnose und Therapie bedürfen, selber mit rezeptpflichtigen Medikamenten behandeln, die sie ohne Arzt erlangen (E. 3.1-3.5).
AWV 2 b. Eine Werbehandlung muss sich nicht ausschliesslich auf ein bestimmtes Arzneimittel (i.c. Relpax) beschränken, sondern kann auch auf eine Wirkstoffgruppe und damit auf eine Vielzahl bestimmter Arzneimittel Bezug nehmen. Aus gesundheitspolizeilicher Sicht kann es nicht darauf ankommen, ob nur für ein einzelnes Präparat oder eine ganze Arzneimittelgruppe (i.c. Triptane) geworben wird. Die Risiken des unzweckmässigen und übermässigen Arzneimittelkonsums sind in beiden Fällen gegeben (E. 3.6).
HMG 32 II a, 87; AWV 2. Die Absicht, den Absatz eines eigenen Präparates zu fördern, ist offensichtlich, wenn der Hersteller eines Präparates eine Broschüre unter seinem Namen versendet, in welcher Triptane als beste medikamentöse Behandlungsmassnahme hervorgehoben werden und auf mögliche negative Wirkungen nicht eingegangen wird. Dabei kann es auch nicht entscheidend sein, ob die Werbung den Absatz tatsächlich steigert. Es wäre mit Blick auf die Ziele des Gesetzes widersinnig, wenn werbende Massnahmen zunächst hinzunehmen wären und die Behörden erst dann gestützt auf das Heilmittelgesetz einschreiten dürften, wenn sich – unter Umständen erst nach längerer Zeit – erwiesen hätte, dass die unzulässige Werbung tatsächlich zu Absatzsteigerungen geführt hat (E. 3.7.1-3.7.3).
HMG 32 I a; AWV 1 II c, 16 III. Arzneimittelwerbung hat als solche ohne weiteres erkennbar zu sein und darf nicht den Eindruck erwecken, es handle sich um einen redaktionellen Beitrag oder um eine Information allgemeiner Art. Irreführung kann nicht nur in falschen Aussagen zum Einsatzgebiet und den Wirkungen des Arzneimittelwirkstoffes liegen, sondern sich auch daraus ergeben, dass die Adressatinnen die Broschüre als Information allgemeiner Art und nicht als Werbung auffassen, obwohl damit letztlich auch für das Präparat geworben wird (sog. «verdeckte Werbung»; E. 4.1).
HMG 66 II. Die Aufzählung der Verwaltungsmassnahmen in Art. 66 Abs. 2 HMG ist nicht abschliessend. Die Verpflichtung, ein Berichtigungsschreiben an alle Adressatinnen der beanstandeten Aussendung zu schicken, ist nicht unverhältnismässig, denn es ist nicht ausgeschlossen, dass Konsumenten ohne den Umweg über einen Arzt oder eine Apotheke an verschreibungspflichtige Medikamente gelangen und diese gestützt auf Werbung einsetzen. Insoweit wäre eine Berichtigung, die sich nur an Ärzte und Apotheker wendet, nicht geeignet, alle Personen zu erreichen, für welche die Berichtigung bestimmt und notwendig ist. Ausserdem ist es sinnvoll, dass die Berichtigung an diejenigen Personen adressiert wird, welche die Broschüre seinerzeit als Adressatinnen erhalten haben. Eine Publikation in der Presse käme deshalb nur als ergänzende Massnahme in Betracht (E. 4.2-4.3).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.3 Autres questions de droit de la concurrence
LPTh 4, 32 II; OPMéd 2 a. Est considérée comme publicité pour les médicaments toute forme d’information, de prospection ou d’incitation qui vise à encourager la prescription, la remise, la vente, la consommation ou l’utilisation de médicaments. N’entrent pas dans cette notion les informations générales sur la santé ou sur les maladies pour autant qu’elles ne se réfèrent pas directement ou indirectement à des médicaments précis (consid. 2).
LPTh 1, 32 II a; OPMéd 14; OMéd 20, 23 s. Doivent faire l’objet d’une ordonnance les médicaments qui présentent un danger potentiel pour la santé afin qu’ils puissent être administrés de manière contrôlée et mesurée, conformément leur but. Le médecin ne doit pas être soumis à une quelconque pression de son patient pour lui prescrire un produit qui a fait l’objet d’une publicité destinée au public. Il faut également empêcher que des non-initiés, se référant aux affirmations de la publicité, puissent traiter eux-mêmes des maladies nécessitant un diagnostic et un traitement médicaux, avec des médicaments soumis à ordonnance qu’ils peuvent se procurer sans l’intervention d’un médecin (consid. 3.1-3.5).
OPMéd 2 b. Une campagne publicitaire ne doit pas se restreindre exclusivement à un médicament précis (ici: Relpax), mais peut également toucher un groupe de principes actifs et par là un nombre important de médicaments déterminés. Compte tenu des motifs relevant de la politique de la santé, peu importe si la publicité est faite pour une seule préparation ou pour tout un groupe de médicaments (ici: Triptane). Les risques d’une consommation démesurée de médicaments et contraire à leur but existent dans les deux cas (consid. 3.6).
LPTh 32 II a, 87; OPMéd 2. L’intention d’encourager la vente de sa préparation est manifeste lorsque le fabricant d’un produit adresse sous son nom une brochure qui vante les mérites du Triptane en tant que meilleure mesure thérapeutique médicamenteuse, tout en taisant ses possibles effets négatifs. A cet égard, l’augmentation effective des ventes qu’entraînerait la publicité n’est d’aucune pertinence. Compte tenu des buts visés par la loi, il serait en effet aberrant que la publicité soit d’abord tolérée et qu’ensuite les autorités puissent intervenir en se fondant sur la Loi sur les produits thérapeutiques s’il s’avérait – bien plus tard, selon les circonstances – que la publicité illicite ait contribué effectivement à augmenter les ventes (consid. 3.7.1-3.7.3).
LPTh 32 I a; OPMéd 1 II c, 16 III. La publicité pour les médicaments doit être identifiable en tant que telle et ne doit pas donner l’impression qu’il s’agit d’un article ou d’une information générale. La tromperie réside non seulement dans les affirmations fausses sur les zones d’application et les effets du principe actif du médicament, mais également dans le fait que les destinataires de la publicité comprennent la brochure comme information générale et non comme publicité, bien que l’on vante finalement les mérites de la préparation («publicité camouflée»; consid. 4.1).
LPTh 66 II. L’énumération des mesures administratives de l’art. 66 al. 2 LPTh n’est pas exhaustive. L’obligation d’envoyer un rectificatif à tous les destinataires de l’information incriminée n’est pas disproportionnée. Il n’est en effet pas exclu que les consommateurs puissent accéder aux médicaments soumis à ordonnance et se les administrer en se basant sur la publicité, sans passer par un médecin ou un pharmacien. Dans cette mesure, un rectificatif adressé uniquement aux médecins et pharmaciens ne serait pas approprié pour attendre toutes les personnes auxquelles le rectificatif est destiné. En outre, il est judicieux d’adresser le rectificatif aux personnes auxquelles la brochure était destinée. Une publication dans la presse n’entrerait ainsi en ligne de compte que comme mesure complémentaire (consid. 4.2-4.3).
[texte complet]
II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.63/2006
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