sic! 2007 Ausgabe 3

«Physiogel». Bundesgericht vom 6. September 2006

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

LMG 23. Im Bereich des Lebensmittelpolizeirechts ist es zulässig, das Dispositiv einer Beanstandung wegen unzulässiger Werbeaussagen offen zu formulieren. Es liegt nicht an der Behörde, die Gesetzeskonformität der Aussagen selber herzustellen (E. 2.3, 2.4).
GebrV 3 II; LGV 31 III. Der Begriff «Krankheit» ist im Zusammenhang mit Werbebotschaften für Kosmetika weit auszulegen (E. 3.4).
LMG 5 b. Kosmetika sind Gebrauchsgegenstände im Sinne von Art. 5 lit. b LMG (E. 4.1).
GebrV 3 II; LGV 31 III. Bei Kosmetika kann der Hinweis «in Zusammenarbeit mit Hautärzten entwickelt» in Alleinstellung gerade noch zulässig sein; in Kombination mit weiteren Werbeaussagen, namentlich dem Hinweis auf Krankheiten wie Neurodermitis, Psoriasis, Diabetes und Schuppenflechte, ist dieser Hinweis jedoch unzulässig. Gleiches gilt im vorliegenden Zusammenhang für den Ausdruck «zur Pflege», welchem vom Durchschnittsleser die Bedeutung von Heilung oder Linderung zugemessen wird (E. 4.2-4.4).
FHA 13, 20; GebrV 3 II; LGV 31 III. Das Verbot, bei Kosmetika un-ter Bezugnahme auf Krankheiten Werbung zu betreiben, entspricht dem Ordre-Public-Vorbehalt gemäss Art. 20 FHA (E. 5.5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

LDAl 23. En matière de police des denrées alimentaires, il est permis de formuler ouvertement le dispositif d’une décision portant sur des assertions publicitaires illicites. Il n’appartient pas à l’autorité de rendre elle-même les assertions conformes à la loi (consid. 2.3, 2.4).
OUs 3 II; ODAlOUs 31 III. La notion de «maladie» doit être interprétée largement en relation avec des messages publicitaires pour produits cosmétiques (consid. 3.4).
LDAl 5 b. Les produits cosmétiques sont des objets usuels au sens de l’art. 5 let. b LDAl (consid. 4.1).
OUs 3 II; ODAlOUs 31 III. Considérée de manière isolée, l’indication «développé en collaboration avec des dermatologues» peut encore être admise pour des produits cosmétiques; cette indication est toutefois illicite lorsqu’elle est combinée avec d’autres assertions publicitaires, notamment avec des références à certaines maladies telles que la névrodermite, le psoriasis et le diabète. Tel est le cas en l’espèce en relation avec l’expression «pour les soins» que le lecteur moyen comprend dans le sens de curatif ou de lénitif (consid. 4.2-4.4).
ALE 13, 20; OUs 3 II; ODAlOUs 31 III. L’interdiction de faire de la publicité pour des produits cosmétiques en se référant à des maladies est conforme à la réserve en faveur de l’ordre public prévue à l’art. 20 ALE (consid. 5.5). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.593/2005

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