sic! 2007 Ausgabe 4

«Romain Gauthier / Romain Jerôme (fig.)». Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 3 octobre 2006

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Il n’existe pas de similitude entre les marques en présence du fait que la seconde moitié de celles-ci sont nettement différentes tant au plan auditif que visuel (consid. 3).
LPM 3 I c. La similarité entre les marques en présence qui sont destinées à des produits ou services identiques ou similaires ne suffit pas en soi à exclure de la protection le signe postérieur, encore faut-il qu’il en résulte pour le public concerné un risque de confusion (consid. 4).
LPM 3 I c. L’élément essentiel de chacune des marques réside dans leur patronyme distinct et non pas dans leur prénom commun, sans quoi l’on accorderait à la marque opposante un monopole de fait sur le prénom que celle-ci contient (consid. 6).
LPM 3 I c. Le fait que chacune des marques en conflit commence par un prénom commun ne suffit pas en soi à créer un risque de confusion dès lors que les seconds termes constituant ou apparaissant pour le public comme des patronymes restent mieux ancrés dans la mémoire du consommateur que des prénoms (consid. 7). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Angesichts der Tatsache, dass die zweiten Hälften der Marken sich sowohl vom Wortlaut als auch vom Schriftbild her deutlich unterscheiden, besteht zwischen ihnen keine Zeichenähnlichkeit (E. 3).
MSchG 3 I c. Die Ähnlichkeit zwischen den Marken, welche identische beziehungsweise gleichartige Waren oder Dienstleistungen beanspruchen, reicht für sich allein noch nicht, um das jüngere Zeichen vom Markenschutz auszuschliessen, es muss eine Verwechslungsgefahr für das angesprochene Publikum hinzukommen (E. 4).
MSchG 3 I c. Das wesentliche Element der beiden Marken liegt in ihrem unterscheidungskräftigen Familiennamen und nicht im gemeinsamen Vornamen, sonst würde der Widerspruchsmarke ein faktisches Monopol am darin enthaltenen Vornamen gewährt (E. 6).
MSchG 3 I c. Die Tatsache, dass beide im Streite liegenden Marken mit dem gleichen Vornamen beginnen, genügt für sich allein nicht, um eine Verwechslungsgefahr zu schaffen, da die zweiten Wörter dem Publikum als Familiennamen erscheinen und den Konsumenten besser in Erinnerung bleiben als Vornamen (E. 7). [Volltext]



Admission du recours dans la procédure d'opposition; réf. MA-WI 12/06

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