sic! 2007 Ausgabe 5

«Maltesers (fig.) / Kit Kat Pop Choc». Bundesgericht vom 21. Dezember 2006

4. Kennzeichenrecht

4.2 Ausstattungsschutz

UWG 2, 3 a, d. Der wettbewerbsrechtliche Kennzeichenschutz umfasst jede Irreführung des Publikums durch Schaffung einer Verwechslungsgefahr. Darunter fällt auch die Anlehnung an die Kennzeichnungs- und Werbekraft einer älteren Marke, wenn dabei im Publikum der Eindruck erweckt wird, das neue Produkt sei ein gleichwertiger Ersatz für das ältere (E. 3.1).
UWG 3 d. Verschiedene Markenbezeichnungen schliessen eine mittelbare Verwechslungsgefahr nicht aus, wenn die für den Gesamteindruck wesentlichen Elemente übernommen werden. Ein auffälliger neuer Name kann zusammen mit einem Hinweis auf die Neuheit des Produktes gerade dazu führen, dass die Konsumenten die Waren für austauschbar halten (E. 3.2).
UWG 3 d. Schutz beanspruchen können nicht einzelne Elemente einer Ausstattung oder die Kombination einzelner Elemente, sondern nur die Verpackung als Ganzes mit allen ihren Merkmalen (E. 3.3).
UWG 3 d. Ob die einzelnen Gestaltungselemente für sich allein kennzeichnungskräftig sind, ist für den Ausstattungsschutz unbeachtlich. Entscheidend ist vielmehr, ob die Ausstattung als Ganzes gleich einem Zeichen schutzfähig und mit derjenigen eines Konkurrenten verwechselbar ist. Die Namensangabe muss bei Schokoladeprodukten nicht in jedem Fall prägend für den Gesamteindruck sein. Ist die Aufmachung ansonsten praktisch identisch, so vermag ein sich deutlich unterscheidender Schriftzug die mittelbare Verwechslungsgefahr nicht zu bannen (E. 3.4).
UWG 2, 3 d. Ist ein drohender Verstoss gegen den wettbewerbsrechtlichen Kennzeichenschutz glaubhaft gemacht, braucht nicht geprüft zu werden, ob darüber hinaus auch eine Verletzung der Generalklausel von Art. 2 UWG droht (E. 4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.2 Protection du conditionnement

LCD 2, 3 a, d. La protection des signes distinctifs en application du droit de la concurrence déloyale vise toute tromperie du public résultant d’un risque de confusion. Tombe également sous cette notion la référence à la force distinctive ou publicitaire d’une marque antérieure lorsque l’on donne ainsi au public l’impression que l’on est en présence d’un produit de substitution de même valeur que l’original (consid. 3.1).
LCD 3 d. Des noms de marques différents n’excluent pas un risque de confusion indirect lorsque les éléments déterminants pour l’impression d’ensemble sont repris. Une nouvelle dénomination caractéristique avec l’indication qu’il s’agit d’un produit nouveau peut précisément susciter l’impression auprès du consommateur que les produits sont substituables (consid. 3.2).
LCD 3 d. C’est uniquement l’emballage dans son ensemble avec tous ses éléments caractéristiques qui peut bénéficier de la protection, et non un élément isolé, ni la combinaison de différents éléments (consid. 3.3).
LCD 3 d. Sous l’angle de la protection du conditionnement, peu importe que chaque élément présente à lui seul un caractère distinctif. Ce qui est au contraire déterminant, c’est de savoir si le conditionnement dans son ensemble peut être protégé comme signe et s’il peut présenter un risque de confusion avec celui d’un concurrent. Pour les produits chocolatés, la dénomination n’est pas toujours caractéristique pour fonder l’impression d’ensemble. Lorsque le conditionnement est sinon pratiquement identique, une typographie clairement différente n’est pas en mesure d’exclure le risque de confusion indirect (consid. 3.4).
LCD 2, 3 d. Lorsqu’un risque de confusion au sens du droit de la concurrence déloyale est rendu vraisemblable, il n’y pas lieu d’examiner s’il existe en plus une violation imminente de la clause générale de l’art. 2 LCD (consid. 4). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der staatsrechtlichen Beschwerde; Akten-Nr. 4P.222/2006

Fenster schliessen