sic! 2010 Ausgabe 9
HEIKE SCHULZ* / SIMON HOLZER**

«Suchet, und Ihr werdet finden»: EuGH zur Benutzung fremder Marken als Google AdWords

Ende März 2010 hat der EuGH drei mit Spannung erwartete Urteile über die Benutzung fremder Marken im Rahmen des Keyword-Advertising-Angebots von Google erlassen. Die Urteile haben klargestellt, dass Google mit seinem Keyword-Advertising-Angebot keine Markenverletzung begeht, obschon das Unternehmen die technischen Voraussetzungen zur Verfügung stellt, damit Werbekunden für das Aufschalten der von ihnen bezahlten Anzeigen Zeichen als Keyword auswählen können, die mit geschützten Marken Dritter identisch oder ähnlich sind. Geklärt hat der EuGH auch, dass im Unterschied zu Google dessen Werbekunden sehr wohl selbständige Markenverletzungen begehen können und der Inhaber einer Marke es einem Werbenden insbesondere verbieten kann, mit einem Keyword, das vom Werbenden im Rahmen eines Keyword-Advertising-Angebots ohne die Zustimmung des Markeninhabers ausgewählt wurde und das mit der betroffenen Marke identisch oder ähnlich ist, für Waren oder Dienstleistungen zu werben, die mit den von der Marke geschützten Produkten identisch oder gleichartig sind, wenn aus der Werbeanzeige nicht oder nur schwer zu erkennen ist, ob die beworbenen Produkte vom Inhaber der Marke oder von einem Dritten stammen, also Verwechslungsgefahr vorliegt. Für eine Markenverletzung ist nicht erforderlich, dass das umstrittene Keyword auch in der eingeblendeten Werbeanzeige erscheint. Weitgehend offen liess der EuGH die Frage, ob Google zwar nicht wegen einer eigenen Markenverletzung, aber als Teilnehmer an den möglicherweise markenverletzenden Handlungen seiner Werbekunden verantwortlich gemacht werden kann, oder ob sich der Suchmaschinenanbieter erfolgreich auf die einschlägigen Bestimmungen der europäischen E-Commerce-Richtlinie berufen kann, die unter bestimmten Voraussetzungen eine Verantwortlichkeit auch als Teilnehmer ausschliesst. [Volltext]


La CEJ a rendu fin mars 2010 trois décisions qui étaient attendues avec impatience quant à l’utilisation de marques appartenant à des tiers dans le cadre de l’offre de publicité à partir de mots clés de Google. Ces arrêts ont précisé que Google ne commet aucune violation du droit des marques avec son offre de publicité à partir de mots clés, bien que l’entreprise mette les outils techniques à disposition permettant aux annonceurs de choisir des signes qui sont identiques ou semblables à des marques de tiers comme mots clés pour faire apparaître leurs annonces. La CEJ a aussi précisé qu’à la différence de Google, les annonceurs peuvent fort bien porter atteinte aux marques d’autrui, de manière indépendante. Le titulaire d’une marque peut en particulier interdire à l’annonceur de faire de la publicité pour des produits ou des services identiques ou semblables à ceux protégés par la marque, lorsque l’annonceur utilise dans le cadre d’un service de référencement un mot clé qui a été choisi sans le consentement du titulaire de la marque et qui est identique ou semblable à la marque en question, que la publicité ne permet pas ou que difficilement de reconnaître que les produits présentés proviennent du titulaire de la marque ou d’un tiers et que, dès lors, il existe un risque de confusion. La violation de la marque ne présuppose pas que le mot clé litigieux apparaisse également dans l’annonce publicitaire affichée. La CJE a laissé en grande partie ouverte la question de savoir si Google ne peut pas être rendu responsable d’une violation de la marque non pas comme auteur principal, mais en tant que participant aux activités de ses annonceurs qui violent le cas échéant la marque, ou si le fournisseur du moteur de recherche peut invoquer avec succès les dispositions correspondantes de la Directive sur le commerce électronique, qui excluent à certaines conditions une responsabilité en tant que participant également. [texte complet]



* lic. iur, Rechtsanwältin, LL.M., Zürich.
** Dr. iur., Fürsprecher, Zürich/Bern.

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