sic! 2007 Ausgabe 9

«Farbkombination Blau / Silber». Bundesverwaltungsgericht vom 23. Februar 2007

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 1, 2 a. Farben und Farbkombinationen erfüllen vorab eine ästhetische Funktion. Ihre Markenqualität ist daher nur bei kennzeichnungsmässigem Verständnis anzuerkennen. Dies bedingt im Regelfall den Nachweis der Verkehrsdurchsetzung (E. 2, 3).
MSchG 2 a. Die massgeblichen Verkehrskreise sind normativ zu definieren. Bei Energy Drinks sind dies folglich die Käufer alkoholfreier Getränke resp. die Durchschnittskäufer von Waren des täglichen Bedarfs (E. 4).
MSchG 2 a. Die Verkehrsdurchsetzung eines Zeichens erfordert nicht generell, dass es im Durchschnitt aller Landesteile oder gar in jedem derselben einen Zuordnungsgrad [unklar, ob nicht Kennzeichnungsgrad gemeint ist] von 66% erreicht. Der erforderliche Zuordnungsgrad ist vielmehr nach den Umständen des Einzelfalls festzulegen [hier offengelassen] (E. 5).
MSchG 2 a. Die Frage «Weisen diese beiden Farben nach ihrer Meinung auf einen bestimmten Hersteller […] hin, oder wird diese Farbkombination von verschiedenen Herstellern […] verwendet?» ist nicht geeignet, die Verkehrsdurchsetzung einer abstrakten Farbkombination nachzuweisen: Denn das blosse Wissen, welcher Hersteller welche Farbe verwendet, belegt noch kein kennzeichnungsmässiges Verständnis (E. 6).
MSchG 2 a. Die natürliche Metallfarbe der unbehandelten Standardverpackung ist im Verkehr unverzichtbar und absolut freihaltebedürftig. Gleiches gilt bei Getränken für die Grundfarbe Blau (E. 7.3, 7.4).
MSchG 2 a. Die Spezifizierung der beanspruchten Farbe mittels RAL-Farbnummern ist nicht in jedem Fall rechtsgenüglich. Im Falle einer abstrakten Farbkombination bliebe weiter zu prüfen, ob nicht auch das Verwendungsverhältnis der beanspruchten Farben zu spezifizieren ist [hier offengelassen] (E. 7.1, 7.2, 7.5). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 1, 2 a. Les couleurs et les combinaisons de couleurs remplissent avant tout une fonction esthétique. On ne peut leur reconnaître la qualité de marque que si elles sont perçues comme telles. Cela requiert en général la preuve qu’elles se sont imposées dans le commerce (consid. 2, 3).
LPM 2 a. On doit définir les consommateurs déterminants de manière normative. Il s’agit dès lors, pour les boissons énergétiques, de consommateurs de boissons non-alcoolisées, ou de consommateurs moyens de produits d’usage quotidien (consid. 4).
LPM 2 a. Qu’un signe se soit imposé dans le commerce n’exige pas de manière générale qu’il atteigne un taux de reconnaissance [ou de distinction?] de 66% en moyenne pour toutes les régions du pays voire même dans chaque région. Le taux de reconnaissance nécessaire [laissé ouvert en l’espèce] doit être défini selon les circonstances de l’espèce d’espèce (consid. 5).
LPM 2 a. La question: «Est-ce qu’à votre avis ces deux couleurs renvoient à un certain producteur ou est-ce que cette combinaison de couleurs est utilisée par différents producteurs […]» n’est pas à même d’établir le fait qu’une combinaison abstraite de couleurs se serait imposée dans le commerce. En effet, le simple fait de savoir quel producteur utilise quelle couleur ne prouve pas qu’elle soit comprise comme un élément distinctif (consid. 6).
LPM 2 a. La couleur naturelle d’un emballage standard métallique non-traité doit absolument rester à libre disposition du commerce. Il en va de même pour la couleur fondamentale bleu pour les boissons (consid. 7.3, 7.4).
LPM 2 a. La spécification de la couleur au moyen de son numéro RAL n’est pas suffisante dans tous les cas. En présence d’une combinaison abstraite de couleurs, on devrait aussi examiner s’il y a lieu de spécifier la proportion dans laquelle les couleurs en cause sont utilisées [question laissée ouverte] (consid. 7.1, 7.2, 7.5). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-7436/2006

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