sic! 2007 Ausgabe 11

«LoveCard». Bundesgericht vom 9. Mai 2007

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

HMG 31 I a, 32 II a, 33 I, II, 66 II f; AWV 1 II c, 2 b. Das Verbot der Publikumswerbung für rezeptpflichtige Arzneimittel soll unter anderem sicherstellen, dass die verschreibende Person nicht durch Patienten, die unter dem Eindruck der Werbung stehen, beeinflusst wird, sondern sie sich bei ihrem Entscheid allein von ihrem Sachwissen leiten lässt. Aus dem gleichen Grund dürfen Personen, die Arzneimittel verschreiben oder abgeben, bzw. Organisationen, die solche Personen beschäftigen, für die Verschreibung oder die Abgabe eines Arzneimittels keine geldwerten Vorteile verlangen oder annehmen, und es dürfen ihnen auch keine solchen Vorteile gewährt, angeboten oder versprochen werden (E. 3, 4).
HMG 31 I a, 32 II a. Eine Rabattaktion für ein rezeptpflichtiges Medikament, die aus einer ohne Weiteres auch von Laien verstandenen Rabattkarte und einer auf dem Internet allgemein zugänglichen und zumindest teilweise allgemeinverständlichen Medieninformation besteht, und die darauf abzielt, dass Konsumentinnen anderen von der Aktion und dem Medikament erzählen, stellt unzulässige Publikumswerbung für eine rezeptpflichtige Arznei dar. Nicht erheblich ist dabei, dass die Medieninformation später aus dem Internet entfernt wird und nicht mehr allgemein zugänglich ist, da die Werbewirkung für das Medikament in diesem Zeitpunkt bereits erzielt worden ist (E. 5, 6, 7).
HMG 32 II a; AWV 2 b, c, 3, 15 a-c. Werbung im Internet ist jener in Printmedien, im Radio, Fernsehen oder Kino grundsätzlich gleichgestellt. Von Publikumswerbung ist bei Verwendung des Internets gleich wie beim Einsatz anderer Medien dann zu sprechen, wenn die fragliche Veröffentlichung allgemein zugänglich und verständlich ist. Medienmitteilungen mit werbenden Inhalten sind nur dann nicht Publikumswerbung, wenn der Zugang die Eingabe eines Passworts erfordert (E. 5, 6, 8). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

LPTh 31 I a, 32 II a, 33 I, II, 66 II f; OPMéd 1 II c, 2 b. L’interdiction de la publicité destinée au public pour des médicaments qui ne peuvent être remis que sur ordonnance doit entre autres permettre de s’assurer que la personne qui prescrit ne sera pas influencée par des patients qui sont sous l’influence de la publicité, et que sa décision sera guidée seulement par son savoir. Pour la même raison, il est interdit aux personnes qui prescrivent ou qui remettent des médicaments, ainsi qu’aux organisations qui emploient de telles personnes, de solliciter ou d’accepter des avantages matériels, et il est également interdit de leur octroyer, offrir ou promettre de tels avantages (consid. 3, 4).
LPTh 31 I a, 32 II a. Une action de rabais pour un médicament ne pouvant être obtenu que sur ordonnance, au moyen d’une carte de rabais facilement comprise par des profanes, et d’une information sur Internet qui est accessible à quiconque et pour le moins en partie à la portée de tous, et visant à ce que les consommatrices parlent aux autres de cette action et du médicament, représente une publicité illicite pour des médicaments remis sur ordonnance. Peu importe que l’information ne se trouve ultérieurement plus sur Internet et qu’elle ne soit plus accessible à tout le monde, puisque l’effet publicitaire pour le médicament a déjà été obtenu à ce moment-là (consid. 5, 6, 7).
LPTh 32 II a; OPMéd 2 b, c, 3, 15 a-c. La publicité sur Internet est en principe assimilée à celle de la presse écrite, de la radio, de la télévision ou du cinéma. La publicité sur Internet est destinée au public, comme lors de l’utilisation d’autres médias, lorsque la publication concernée est accessible à quiconque et compréhensible pour tout un chacun. Il n’en va différemment que si l’accès requiert un mot de passe (consid. 5, 6, 8). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde und Gutheissung des Urteils der Eidgenössischen Rekurskommission für Heilmittel vom 24. November 2006; Akten-Nr. 2A.20/2007

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