sic! 2007 Ausgabe 11

«Alte Falle, neue Masche». Bundesgericht vom 5. Juli 2007

1. Informationsrecht

RTVG 4 I, II. Ein allgemeines Problem kann anhand von Beispielen illustriert werden, wenn dabei das journalistische Fairnessgebot eingehalten und das Publikum nicht manipuliert wird. Beim «Kassensturz» ist von einem kritischen Durchschnittskonsumenten als Zuschauer auszugehen, der die Beiträge mit einer Aufmerksamkeit verfolgt, die es ihm erlaubt zu erkennen, dass nicht nur die thematisierte Person bzw. Gesellschaft, sondern die entsprechenden Praktiken in der Branche generell hinterfragt werden sollen (E. 4.1, 4.2.1).
RTVG 4 I. Soweit sich die TV-Zuschauer gestützt auf die Erklärungen Betroffener, die Einschätzungen eines Rechtsexperten, die Aussagen der Lauterkeitskommission und die Stellungnahme des Anwalts der im Beitrag thematisierten Person bzw. Gesellschaft ein eigenes Bild zu den umstrittenen Punkten machen können, sind die rundfunkrechtlichen Mindestanforderungen erfüllt (E. 4.2.2).
RTVG 4 I. Das Verwenden erkennbar allgemeiner Definitionen in einem Beitrag vermag zu bewirken, dass eine Darstellung sich auf das Geschäftsgebaren eines Grossteils der entsprechenden Branche als solche und nicht nur auf das einer Einzelperson- bzw. -gesellschaft bezieht. Selbst die Wiedergabe derber Aussagen direkt Betroffener ist rundfunkrechtlich zulässig, soweit klar erkennbar ist, dass diese Einschätzungen jeweils persönliche Meinungen sind (E. 4.3.1).
RTVG 4 I. Die durch eine Mitwirkungsverweigerung verursachte Schwierigkeit, über die Vielfalt der Ansichten authentisch berichten zu können, ist bei der rundfunkrechtlichen Beurteilung der Sachgerechtigkeit einer Sendung mitzuberücksichtigen (E. 4.3.2). [Volltext]


1. Droit de l'information

LRTV 4 I, II. Un problème général peut être illustré au moyen d’exemples, lorsque le principe du fair-play journalistique est respecté et que le public n’est pas manipulé. On peut supposer que le spectateur du «Kassensturz» est un consommateur moyen critique, qui suit les reportages avec une attention qui lui permet de reconnaître qu’il ne faut pas seulement mettre en cause la personne ou l’entreprise mentionnée, mais de manière générale les pratiques correspondantes dans la branche (consid. 4.1, 4.2.1).
LRTV 4 I. Dans la mesure où, sur la base des déclarations des personnes concernées, de l’appréciation d’un expert juridique, des déclarations de la Commission pour la loyauté et de la prise de position de l’avocat de la personne ou de la société mentionnée, les téléspectateurs peuvent se faire leur propre idée sur les points litigieux, les exigences minimales du droit en matière de radiodiffusion sont respectées (consid. 4.2.2).
LRTV 4 I. Le fait d’utiliser de manière reconnaissable des définitions générales dans un reportage peut avoir pour effet qu’un exposé sera perçu comme se rapportant aux pratiques commerciales d’une grande partie de la branche en question en tant que telle et non pas seulement d’une seule personne ou société. Même la reproduction de déclarations acerbes émanant de personnes directement concernées est licite au regard des règles relatives à la radiodiffusion, dans la mesure où il est clairement reconnaissable que ces appréciations constituent des opinions personnelles (consid. 4.3.1).
LRTV 4 I. Si la personne concernée refuse de participer, et si ce refus rend plus difficile la tâche consistant à refléter la diversité des opinions de manière authentique, il faut en tenir compte dans l’appréciation de l’objectivité au sens des règles relatives à la radiodiffusion (consid. 4.3.2). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde und Gutheissung des Entscheids der Unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen vom 3. November 2006; Akten-Nr. 2A.74/2007

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