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«Silk Cut (3D)». Tribunal administratif fédéral du 5 juin 2007
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 2 a, b. Les formes dont les éléments ou leurs combinaisons ne s’éloignent pas de l’ordinaire ou de ce que le public attend et qui, en raison de ce manque d’originalité, ne demeurent pas dans l’esprit du consommateur appartiennent au domaine public. Elles peuvent être enregistrées lorsque, exceptionnellement, leur originalité leur confère une force distinctive ou lorsqu’elles se sont imposées sur le marché en tant que marques, étant comprises par une partie considérable du milieu économique concerné comme le signe particulier pour certains produits d’un fabricant ou d’un commerçant déterminé (consid. 2, 4.5).
LPM 2 a. Le parallélépipède rectangle est un corps géométrique banal et simple, soumis au besoin de libre disposition absolu, et les bords biseautés ne confèrent pas à la forme en question un caractère original (consid. 3).
LPM 2 a. Des formes banales peuvent être protégées si elles sont combinées avec des éléments en deux dimensions qui sont distinctifs et qui influencent de manière essentielle l’impression générale (consid. 4.1).
LPM 2 a. L’Institut peut expliciter, dans des directives, l’interprétation qu’il donne de dispositions légales; ces directives n’ont pas force de loi et ne lient ni les administrés, ni les tribunaux, ni même l’administration; sauf lacune, elles ne peuvent prévoir autre chose que ce qui découle de la législation ou de la jurisprudence; dans la mesure où ces directives assurent une interprétation correcte et équitable des règles de droit, le juge les prend en considération (consid. 4.2).
LPM 2 a. L’Institut peut changer une pratique si, sur la base de motifs sérieux et objectifs, il considère qu’une autre application du droit serait plus satisfaisante (consid. 4.2).
LPM 2 a. Exiger qu’un signe distinctif en deux dimensions épouse une forme banale pour que le signe puisse être protégé comme marque et exclure de l’enregistrement toute forme parallélépipédique ou cubique, dont les faces sont dépourvues de toute courbure, du fait que le signe en deux dimensions apposé sur des faces planes n’épouse pas la forme, est constitutif d’inégalité de traitement (consid. 5.2).
LPM 2 a. La présence d’un signe distinctif en deux dimensions et sa répétition sur trois côtés de la forme peut suffire à individualiser le produit et à le distinguer d’autres articles du même genre (consid. 5.3).
[texte complet]
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 2 a, b. Formen, deren Elemente oder deren Kombinationen sich nicht vom Gewöhnlichen oder von dem, was das Publikum erwartet, unterscheiden, und die, wegen diesem Mangel an Originaliät nicht in der Erinnerung des Verbrauchers haften bleiben, gehören zum Gemeingut. Sie können ausnahmsweise eingetragen werden, wenn ihre Originalität ihnen Unterscheidungskraft verleiht oder wenn sie sich auf dem Markt als Marke durchgesetzt haben, die von einem beträchtlichen Teil der angesprochenen Verkehrskreise als Zeichen für die Produkte eines Herstellers oder eines bestimmten Unternehmens angesehen werden (E. 2, 4.5).
MSchG 2 a. Ein rechtwinkliges Parallelepiped ist ein banaler und einfacher geometrischer Körper, an dem ein absolutes Freihaltebedürfnis besteht. Die abgeschrägten Ränder verleihen der betreffenden Form keinen originellen Charakter (E. 3).
MSchG 2 a. Banale Formen können geschützt werden, wenn sie mit zweidimensionalen Elementen kombiniert werden, die unterscheidungskräftig sind und den Gesamteindruck wesentlich beeinflussen (E. 4.1).
MSchG 2 a. Das Institut kann in Richtlinien seine Interpretation von Rechtsvorschriften wiedergeben; diese Richtlinien haben keine Gesetzeskraft und binden weder die Gesuchsteller, noch die Gerichte und auch nicht die Verwaltung; ohne eine Gesetzeslücke können sie nichts anderes vorsehen als was sich aus der Gesetzgebung oder aus der Rechtsprechung ergibt; so weit die Richtlinien eine richtige und ausgewogene Interpretation der Rechtsnormen gewährleisten, berücksichtigt sie der Richter (E. 4.2).
MSchG 2 a. Das Institut kann eine Praxis ändern, wenn es aufgrund von ernsthaften und objektiven Gründen der Ansicht ist, dass eine andere Anwendung des Rechts befriedigender wäre (E. 4.2).
MSchG 2 a. Zu fordern, dass ein unterscheidungskräftiges zweidimensionales Zeichen die banale Form übernehmen muss, um als Marke geschützt werden zu können, und jede parallelepipedförmige oder kubische Form, deren Ränder keine Biegung aufweisen, vom Markenschutz auszuschliessen, weil das auf ebenen Seiten angebrachte zweidimensionale Zeichen die Form nicht übernimmt, bedeutet eine rechtsungleiche Behandlung (E. 5.2).
MSchG 2 a. Das Vorhandensein eines zweidimensionalen Zeichens und dessen Wiedergabe auf drei Seiten der Form kann ausreichen, um das Produkt zu individualisieren und es von anderen Waren derselben Art zu unterscheiden (E. 5.3).
[Volltext]
Cour II; admission du recours; B-7400/2006
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