sic! 2008 Ausgabe 1

«zero / zerorh+ (fig.) III». Bundesgericht vom 17. Juli 2007

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Für eine Gleichartigkeit von Waren (hier: Sonnenbrillen und Kleidungsstücken) genügt nicht, dass sie vom gleichen Unternehmen angeboten werden. Vielmehr muss eine einheitliche Vermarktung derart vorliegen, dass die Abnehmer das Angebot als einheitlich wahrnehmen und die Kennzeichnung auf das gesamte Angebot beziehen (E. 2.2.2).
MSchG 3 I c. Es gibt nicht nur starke und schwache, sondern auch Marken mit einem normalen Schutzumfang. Eine Marke ist nicht schon schwach, wenn ihr Sinngehalt verständlich ist (hier: «zero»). Der Schutzumfang bestimmt sich vielmehr stets in Bezug auf die gekennzeichneten Waren und Dienstleistungen (hier: «zero» für Bekleidungsstücke nicht beschreibend) (E. 2.3.3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Pour admettre une similitude des produits (en l’espèce: lunettes de soleil et vêtements), il ne suffit pas qu’ils soient distribués par des entreprises identiques. Il faut bien plutôt que l’on soit en présence d’un mode de commercialisation uniforme, de telle sorte que les consommateurs y voient une offre homogène et associent le signe distinctif à celle-ci dans son ensemble (consid. 2.2.2).
LPM 3 I c. Il existe non seulement des marques fortes et faibles, mais aussi des marques bénéficiant d’un champ de protection normal. Une marque n’est pas faible du seul fait que son contenu est aisément identifiable (en l’occurrence: «zéro»). L’étendue de la protection se détermine plutôt en fonction des produits et services désignés (en l’espèce: «zero» n’est pas descriptif pour des vêtements) (consid. 2.3.3). [texte complet]



I. Zivilrechtliche Abteilung; Beschwerden abgewiesen; 4C.88/2007

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