sic! 2008 Ausgabe 2

«Migräne und Sport». Bundesgericht vom 13. Juni 2007

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

HMG 32 II a; BV 16, 27, 36, 190. Auch die Werbung für Arzneimittel geniesst den Schutz der Wirtschaftsfreiheit. Publikumswerbung für verschreibungspflichtige Arzneimittel erfährt aber aus Gründen des Gesundheitsschutzes eine zulässige gesetzliche Einschränkung. Indirekt Bezug nehmende Information darf dieses Werbeverbot nicht unterlaufen (E. 3).
AWV 1 II c, 2 a. Entgegen dem naheliegenden Umkehrschluss aus dem Wortlaut in Art. 1 Abs. 2 lit. c AWV gilt nicht jede Information, die einen direkten oder indirekten Bezug zu einem bestimmten Arzneimittel schafft, als Werbung. Die Erwähnung eines Arzneimittels oder eines bestimmten Wirkstoffes vermag für sich allein den Werbecharakter noch nicht zu begründen. Massgebend sind die gesamten Umstände des Einzelfalles (E. 5).
HMG 32 II a; AWV 2 b. Unzulässigkeit der Information wegen Eignung zur Absatzförderung in casu bejaht, weil der Wirkstoff des Arzneimittels der Beschwerdeführerin im betreffenden und einem weiteren Artikel in den Vordergrund gerückt wurde, ein Hinweis auf die Notwendigkeit einer ärztlichen Beratung unterlassen wurde und der fragliche Artikel mit dem Firmensignet der Beschwerdeführerin versehen war. Erforderlichkeit der ebenfalls bejahten Absatzförderungsabsicht offen gelassen (E. 6). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

LPTh 32 II a; Cst. 16, 27, 36, 190. La publicité pour les médicaments est aussi protégée par la liberté économique. La publicité destinée au public pour les médicaments qui ne peuvent être remis que sur ordonnance est néanmoins légalement restreinte pour des motifs liés à la protection de la santé. Ainsi, même les informations se référant indirectement à certains médicaments ne doivent pas échapper à cette restriction à la publicité (consid. 3).
OPMéd 1 II c, 2 a. Contrairement à ce que l’interprétation a contrario de la teneur de l’art. 1 al. 2 let. c OPMéd pourrait laisser entendre, ce n’est pas toute information qui se réfère directement ou indirectement à un certain médicament qui est considérée comme publicité. La mention d’un médicament ou d’un principe actif précis ne peut à elle seule fonder un caractère publicitaire. Les circonstances du cas d’espèce sont déterminantes (consid. 5).
LPTh 32 II a; OPMéd 2 b. Dans la mesure où l’information permet d’encourager la vente, son illicéité a été admise en l’espèce. En effet, le principe actif du médicament de la recourante a été mis en évidence dans l’article concerné et dans d’autres articles, la nécessité d’un conseil médical a été passée sous silence, et l’article en question comportait le logo de la société recourante. Demeure ouverte la question de savoir si l’intention d’encourager les ventes, qui a été admise en l’espèce, doit être nécessairement réalisée (consid. 6). [texte complet]



II. Öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.787/2006; der Präsident der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung des Bundesgerichts hat der Beschwerde am 18. Januar 2008 die aufschiebende Wirkung zuerkannt

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