sic! 2008 Ausgabe 3

«Red Bull Kick 80 Vodka Aperitif». Verwaltungsgericht Zürich vom 31. Mai 2007

7. Wettbewerbsrecht

7.3 Sonstige wettbewerbsrechtliche Fragen

GetränkeV 1 II, 4 I, 4 II; LGV 11 III; AlkG 1, 42b III d, e. Die Getränkeverordnung erweitert das in der Lebensmittelverordnung sowie im Alkoholgesetz statuierte Verbot der auf Jugendliche ausgerichteten Werbung für alkoholische Getränke auch auf die Aufmachung der Produkte. Insofern geht die Getränkeverordnung dem Alkoholgesetz und der Lebensmittelverordnung als lex specialis vor (E. 2.1-2.4, 3).
GetränkeV 4 II; LGV 11 III. Der Vertrieb eines süsslichen, roten, in ein Reagenzglas von 20 ml Inhalt abgefüllten Getränkes mit einem Alkoholgehalt von 80% unter dem Namen «Red Bull Kick 80 Vodka Aperitif» ist jedenfalls dann spezifisch auf Jugendliche ausgerichtet und damit nach Art. 4 Abs. 2 GetränkeV und Art. 11 Abs. 3 LGV unzulässig, wenn das Getränk überdies an einem besonders bei Jugendlichen beliebten Verkaufsort wie einem Kiosk am Hauptbahnhof Zürich angeboten wird. Die auffallende Aufmachung, der geringe Inhalt sowie die unhandliche Form des Getränkes verleiten geradezu zum sofortigen Konsum und machen es besonders attraktiv für das unter Jugendlichen verbreitete Rauschtrinken (E. 4.2-4.5).
AlkG 42b; LMG 40 I. Die Vorschriften der Alkoholgesetzgebung über Werbeverbote für alkoholische Getränke sind nicht abschliessend. Vielmehr sind die weiteren Vorschriften der Lebensmittelgesetzgebung zu beachten, deren Vollzug den Kantonen obliegt. Selbst wenn damit ein Produkt sowie die geplanten Werbetexte der Alkoholverwaltung vorgelegt und durch diese genehmigt wurden, begründet dies kein schützenswertes Vertrauen darauf, dass dessen Aufmachung und Vertriebsart auch hinsichtlich anderer Gesetze, namentlich mit Blick auf die durch die Kantone zu vollziehende Lebensmittelgesetzgebung unbedenklich sind. Dies gilt umso mehr, wenn die Alkoholverwaltung auf diese zusätzlichen Rechtsgrundlagen hinweist (E. 5.1-5.3). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.3 Autres questions de droit de la concurrence

O sur les boissons alcooliques 1 II, 4 I, 4 II; ODAlOUs 11 III; LFA 1, 42b III d, e. L’interdiction de faire de la publicité pour des boissons distillées à l’adresse des jeunes, contenue dans l’ordonnance sur les denrées alimentaires et dans la loi sur l’alcool, s’étend également à la présentation des produits, selon l’ordonnance sur les boissons alcooliques. Dans cette mesure, l’ordonnance sur les boissons alcooliques prend le pas sur la loi sur l’alcool et sur l’ordonnance sur les denrées alimentaires en tant que lex specialis (consid. 2.1-2.4, 3).
O sur les boissons alcooliques 4 II; ODAlOUs 11 III. La distribution d’une boisson rouge et sucrée dans une éprouvette de 20?ml de contenance avec un taux d’alcool de 80% sous le nom «Red Bull Kick 80 Vodka Aperitif» est de nature à s’adresser spécialement aux jeunes et est par conséquent interdite selon l’art. 4 al. 2 de l’O sur les boissons alcooliques et l’art. 11 al. 3 ODAlOUs, ce d’autant plus lorsque la boisson est offerte à un point de vente particulièrement prisé par les jeunes, tel qu’un kiosque à la gare principale de Zurich. La présentation spécialement frappante, le faible contenu de même que la forme peu maniable de la boisson invitent précisément à la consommation immédiate et la rendent particulièrement attractive pour les beuveries répandues au sein de la jeunesse (consid 4.2-4.5).
LFA 42b; LDAl 40 I. Les prescriptions de la législation sur l’alcool sur l’interdiction de publicité pour les boissons distillées ne sont pas exhaustives. Il faut également tenir compte des prescriptions de la législation sur les denrées alimentaires, dont l’exécution incombe aux cantons. Même si un produit et les textes publicitaires prévus ont été présentés à la Régie fédérale des alcools et ont été approuvés par celle-ci, on ne peut pas invoquer la protection de la confiance ainsi créée pour en conclure que la présentation du produit et son mode de distribution ne seraient pas critiquables au regard d’autres lois, notamment par rapport à la législation sur les denrées alimentaires que les cantons sont tenus d’exécuter. Cela est d’autant plus vrai lorsque la Régie fédérale des alcools renvoie à ces autres dispositions légales (consid. 5.1-5.3). [texte complet]



3. Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. VB.2007.00101

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