sic! 2010 Ausgabe 10

«Lachende Tablette». Bundesverwaltungsgericht vom 30. März 2010

8. Weitere Rechtsfragen

Heilmittelrecht

VwVG 44, 48. Die heilmittelrechtliche Zulässigkeit einer Arzneimittelwerbung kann nur bei Überprüfung aller ihrer konstitutiven Elemente beurteilt werden. Das Gericht kann deshalb den Streitgegenstand auf den gesamten Anfechtungsgegenstand ausdehnen. Eine solche Ausdehnung setzt voraus, dass sich die Verwaltung vorgängig mindestens in Form einer Prozesserklärung zum erweiterten Streitgegenstand geäussert hat (E. 1.3).
HMG 31 I, 32 I b; AWV 16 II. Der Einsatz einer Comicfigur als Sympathieträger in einer Arzneimittelwerbung verletzt das Gebot der sachlichen Werbung nicht, sofern die Darstellung die Adressaten nicht bloss auf einer emotionalen Ebene anspricht. Massgebend bei der Beurteilung ist, ob die Werbung in der Gesamtbetrachtung derart verharmlosend wirkt, dass der übermässige Einsatz des Arzneimittels zu erwarten ist (E. 4.1, 4.2).
HMG 31 I, 32 I b; AWV 16 II. Eine Praxisverschärfung bei der Beurteilung der Zulässigkeit vergleichbarer Werbefiguren innert relativ kurzer Frist verletzt das Willkürverbot, falls sie nicht angekündigt und einlässlich begründet wird. Dies gilt insbesondere, wenn der Einsatz solcher Figuren in der Werbung üblich ist (E. 4.1, 4.2).
HMG 31 I, 32 I b; AWV 16 V c. Im heilmittelrechtlichen Bewilligungsverfahren für Arzneimittelwerbung kann eine Auflage der Bewilligungsbehörde eine fehlende Bewilligungsvoraussetzung nicht ersetzen. Gravierende Mängel einer Arzneimittelwerbung lassen sich durch Nebenbestimmungen nicht beheben (E. 5). [Volltext]


8. Autres questions juridiques

Droit des produits thérapeutiques

PA 44, 48. L’admissibilité d’une publicité pour des médicaments du point de vue du droit des produits thérapeutiques ne peut être jugée qu’en examinant tous ses éléments constitutifs. Le tribunal peut dès lors étendre l’objet du litige à l’ensemble de l’objet contesté. Un tel élargissement présuppose que l’administration se soit prononcée sur l’objet élargi pour le moins sous la forme d’une déclaration en procédure (consid. 1.3).
LPTh 31 I, 32 I b; OPMéd 16 II. L’utilisation d’un personnage de bande dessinée comme véhicule de sympathie dans une publicité pour des médicaments ne viole pas l’obligation d’une publicité objective, pour autant que le message ne soit pas purement émotionnel. Pour en juger, il faut voir si la publicité dans son ensemble est si réductrice qu’il faille s’attendre à une utilisation excessive des médicaments (consid. 4.1, 4.2).
LPTh 31 I, 32 I b; OPMéd 16 II. Un durcissement de la pratique concernant l’admissibilité de personnages publicitaires comparables dans un délai relativement court viole l’interdiction de l’arbitraire, à moins d’être annoncée et justifiée matériellement. Cela vaut d’autant plus lorsque l’emploi de tels personnages est usuel dans la publicité (consid. 4.1, 4.2).
LPTh 31 I, 32 I b; OPMéd 16 V c. Dans la procédure d’autorisation pour une publicité d’un médicament selon le droit des produits thérapeutiques, l’autorité ne peut pas imposer une charge pour pallier l’absence d’une condition d’autorisation. On ne peut pas remédier aux graves défauts d’une publicité pour un médicament grâce à des dispositions annexes (consid. 5). [texte complet]



Abteilung III; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. C-1592/2008

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