sic! 2008 Ausgabe 3

«M6 II». Tribunal fédéral du 29 août 2007

2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 62; LDes 35 IV. Au contraire de la LDes, la LDA ne prévoit pas la qualité pour agir du preneur de licence en cas de violation de droits d’auteur par un tiers (consid. 5, 5.1, 5.1.1).
LDA 62, 65. Le Tribunal fédéral confirme sa jurisprudence selon laquelle le preneur de licence exclusive a qualité pour intenter en son propre nom les actions prévues aux art. 62 et 65 LDA lorsqu’il y a été autorisé, explicitement ou implicitement, par le titulaire des droits d’auteur. Il n’est pas nécessaire que l’accord soit prévu dans le contrat de licence et il peut également être donné ultérieurement, même en vue d’un procès déterminé (consid. 5.1.2, 5.1.5).
LDA 62, 65; LDes 35 IV; nLDA 62 III, 65 III, 81a; nLBI 75. A l’instar de la nouvelle LBI, la nouvelle LDA, dont la date d’entrée en vigueur n’a pas encore été fixée, prévoit que la personne qui dispose d’une licence exclusive peut elle-même intenter les actions prévues aux art. 62 et 65 LDA, pour autant que le contrat de licence ne l’exclue pas explicitement. Toutefois, les nouvelles règles relatives à la qualité pour agir des preneurs de licence ne s’appliquent qu’aux contrats de licence conclus ou confirmés après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Une application par analogie de l’art. 35 al. 4 LDes en matière de droit d’auteur déjà avant que l’art. 62 al. 3 et l’art. 65 al. 5 nLDA ne soient en vigueur n’est pas possible (consid. 5.1.3, 5.1.4).
LDA 61. L’action en constatation peut porter non seulement sur les relations juridiques entre les parties à l’action ou entre une partie et une chose ou un droit ainsi que sur les droits et obligations qui en résultent, mais aussi sur les droits et relations juridiques de tiers, notamment sur les rapports juridiques entre une partie et un tiers. Dans ce cas aussi, le demandeur doit avoir un intérêt digne de protection à la constatation requise. Le preneur de licence peut ainsi intenter l’action en constatation pour autant qu’il ait un intérêt légitime à le faire (consid. 5.2, 5.2.1).
LCD 9 I, 2. La qualité pour agir en matière de concurrence déloyale appartient notamment à celui qui, par un acte de concurrence déloyale, subit une atteinte dans sa clientèle, ses affaires ou ses intérêts économiques, ou en est menacé. La violation de droits immatériels de tiers est un comportement qui peut contrevenir aux règles de la bonne foi et être constitutif d’un comportement déloyal et illicite susceptible d’influer sur les rapports avec les clients; cela peut notamment être le cas pour les rapports entre le preneur de licence et ses clients. Le preneur de licence peut donc en principe actionner le tiers qui viole des droits immatériels pour lesquels il bénéficie d’une licence (consid. 7, 7.1).
LCD 9 I, 2. Le fait que le preneur de licence préfère actionner un tiers pour concurrence déloyale plutôt que le donneur de licence pour que celui-ci soit condamné à faire respecter par le tiers les droits qu’il a cédés au preneur de licence ne saurait être considéré comme abusif (consid. 7.2). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 62; DesG 35 IV. Im Unterschied zum DesG sieht das URG nicht vor, dass der Lizenznehmer aktivlegitimiert ist, um gegen eine Verletzung des Urheberrechts durch Dritte vorzugehen (E. 5, 5.1, 5.1.1).
URG 62, 65. Das Bundesgericht bestätigt seine Rechtsprechung, wonach der exklusive Lizenznehmer berechtigt ist, in eigenem Namen die in den Art. 62 und 65 URG vorgesehenen Massnahmen zu ergreifen, wenn er dazu vom Inhaber der Urheberrechte ausdrücklich oder implizit ermächtigt worden ist. Es ist nicht erforderlich, dass die Ermächtigung im Lizenzvertrag vorgesehen ist, sie kann auch zu einem späteren Zeitpunkt erteilt werden, auch im Hinblick auf einen bestimmten Prozess (E. 5.1.2, 5.1.5).
URG 62, 65; DesG 35 IV; nURG 62 III, 65 III, 81a; nPatG 75. Wie das neue PatG sieht auch das neue URG, dessen Datum für das Inkrafttreten noch nicht festgelegt wurde, vor, dass eine Person, die über eine exklusive Lizenz verfügt, die in den Art. 62 und 65 URG vorgesehenen Massnahmen selber ergreifen kann, solange der Lizenzvertrag dies nicht ausdrücklich ausschliesst. Allerdings finden die neuen Bestimmungen zur Klagelegitimation des Lizenznehmers nur auf Verträge Anwendung, die nach dem Inkrafttreten des neuen Gesetzes abgeschlossen oder bestätigt wurden. Eine analoge Anwendung von Art. 35 Abs. 4 DesG im Bereich des Urheberrecht bevor Art. 62 Abs. 3 und Art. 65 Abs. 5 nURG in Kraft getreten sind, ist nicht möglich (E. 5.1.3, 5.1.4).
URG 61. Eine Feststellungsklage kann sich nicht nur auf die rechtlichen Beziehungen zwischen den an der Klage beteiligten Parteien oder zwischen einer Partei und einer Sache oder einem Recht sowie den Rechten und Forderungen, die sich daraus ergeben, beziehen, sondern auch auf Rechte und die rechtlichen Beziehungen von Dritten, insbesondere auf die rechtliche Beziehung einer Partei und einem Dritten. Auch in diesem Fall muss der Kläger ein schützenswertes Interesse an der verlangten Feststellung haben. Auch der Lizenznehmer kann eine Feststellungsklage einreichen, wenn er ein schützenswertes Interesse hat (E. 5.2, 5.2.1).
UWG 9 I, 2. Im Lauterkeitsrecht steht die Aktivlegitimation namentlich demjenigen zu, der durch einen Akt unlauteren Wettbewerbs in seiner Kundschaft oder seinen wirtschaftlichen Geschäften oder Interessen geschädigt wird oder darin bedroht ist. Die Verletzung von Immaterialgüterrechten Dritter ist ein Verhalten, das gegen die Regeln des guten Glaubens verstösst und ein unlauteres und unrechtmässiges Verhalten begründet, das die Beziehungen zu Kunden beeinflussen kann; das gilt insbesondere für die Beziehungen zwischen dem Lizenznehmer und seinen Kunden. Der Lizenzabnehmer kann folglich grundsätzlich Dritte einklagen, welche die Immaterialgüterrechte verletzen, für die er eine Lizenz hat (E. 7, 7.1).
UWG 9 I, 2. Der Umstand, dass der Lizenznehmer es vorzieht, einen Dritten wegen unlauteren Wettbewerbs einzuklagen, statt den Lizenzgeber, so dass dieser verurteilt würde, dafür zu sorgen, dass die Rechte, die er dem Lizenznehmer gewährt, von Dritten respektiert werden, ist nicht rechtsmissbräuchlich (E. 7.2). [Volltext]



Ire Cour de droit civil; recours en matière civile partiellement admis; Réf. 4A_55/2007

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