sic! 2008 Ausgabe 3

«DVDs». Tribunal fédéral du 26 septembre 2007

2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LTF 93 III. Une décision préjudicielle portant sur la violation de l’art. 12 al. 1?bis LDA peut être attaquée par un recours dirigé contre la décision finale (consid. 1).
LDA 12 I?bis. Le preneur de licence a la qualité pour agir contre des tiers lorsque le contrat de licence prévoit qu’il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher que le film soit piraté dans le territoire concédé (consid. 4).
LDA 12 I?bis. Le fait de mettre en vente ou en location des DVDs de films avant ou pendant qu’ils sont encore exploités en salle constitue une entrave à l’exercice du droit de représentation (consid. 5).
LPC GE 186 II. Le juge peut retenir comme établis des faits dûment allégués et pour lesquels la partie qui les allègue sollicite la production de pièces comptables en mains de la partie adverse lorsque cette dernière affirme d’emblée ne pas vouloir les communiquer (consid. 6.1).
LTF 95. Il n’est pas arbitraire de retenir qu’il y a en moyenne deux spectateurs perdus par DVD loué ou vendu et que le distributeur suisse d’un film peut prétendre à une redevance de 43% du prix du billet de cinéma (consid. 6.2).
LDA 12 I?bis. La violation de cette disposition constitue un acte illicite au sens de l’art. 41 al. 1 CO (consid. 8.1).
CO 41 I. La mise à disposition de DVDs alors que les films n’ont pas encore été ou sont en cours de diffusion dans les cinémas est dans une relation de causalité adéquate avec le dommage constitué par la perte de recettes (consid. 8.3).
CO 41 I. Le preneur de licence est directement lésé par une violation de l’art. 12 al. 1?bis LDA (consid. 8.4). [texte complet]


2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

BGG 93 III. Ein Vorentscheid, welcher auf einer Verletzung von Art. 12 Abs. 1?bis URG beruht, kann mit einer Beschwerde gegen den Endentscheid angefochten werden (E. 1).
URG 12 I?bis. Ein Lizenznehmer ist legitimiert, gegen Dritte vorzugehen, wenn der Lizenzvertrag vorsieht, dass er sämtliche erforderlichen Massnahmen ergreifen muss, um zu verhindern, dass der Film im fraglichen Territorium missbräuchlich verwendet wird (E. 4).
URG 12 I?bis. Werden DVDs von Filmen vor oder zur gleichen Zeit verkauft oder vermietet, zu der diese Filme noch in den Kinos gezeigt werden, stellt dies eine Beeinträchtigung in der Ausübung des Aufführungsrechts dar (E. 5).
ZPO GE 186 II. Der Richter kann Tatsachenbehauptungen als erstellt annehmen, wenn diese ordnungsgemäss vorgetragen wurden und die Partei, welche sich darauf beruft, die Edition von Buchungsbelegen beantragt, welche sich in den Händen der Gegenseite befinden, diese aber nicht bereit ist, die Belege vorzulegen (E. 6.1).
BGG 95. Es ist nicht willkürlich anzunehmen, dass im Durchschnitt zwei Kinozuschauer je vermietete oder verkaufte DVD verloren gehen und dass der Schweizer Filmverleiher eine Lizenzgebühr von 43% des Preises eines Kinobillets beanspruchen kann (E. 6.2).
URG 12 I?bis. Die Verletzung dieser Vorschrift stellt eine widerrechtliche Handlung im Sinne von Art. 41 Abs. 1 OR dar (E. 8.1).
OR 41 I. Das zur Verfügung stellen von DVDs solange Filme in Kinos noch nicht vorgeführt worden sind oder während sie gezeigt werden ist adäquat kausal für den Schaden, der aus dem Verlust des Einspielergebnisses besteht (E. 8.3).
OR 41 I. Der Lizenznehmer ist durch eine Verletzung von Art. 12 Abs. 1?bis URG unmittelbar benachteiligt (E. 8.4). [Volltext]



Rejet du recours en matière civile; réf. 4A_142/2007

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