sic! 2008 Ausgabe 4
CHRISTOPH GASSER*

«Benetton / G-Star»: Keine Unterscheidungskraft durch Benutzung im Falle des Eintragungshindernisses von MarkenRL 3 I e (iii)

Anlass des Urteils des EuGH vom 20. September 2007 war ein Vorabentscheidungsersuchen zur Frage, ob Art. 3 Abs. 1 lit. e (iii) MarkenRL dahin auszulegen ist, dass der darin enthaltene Ausschlussgrund der Eintragung einer Form als Marke dauerhaft entgegensteht, wenn die Ware von solcher Art ist, dass ihr äusseres Erscheinungsbild und ihre Formgebung durch deren Schönheit oder originären Charakter ausschliesslich oder in erheblichem Masse ihren Marktwert bestimmen, oder ob dieser Ausschlussgrund nicht gilt, wenn vor der Anmeldung die Anziehungskraft der betreffenden Form auf das Publikum überwiegend durch deren Bekanntheit als Unterscheidungsmerkmal bestimmt wurde. Der EuGH hielt fest, dass diese Richtliniennorm dahin auszulegen ist, dass die Form einer Ware, die dieser einen wesentlichen Wert verleiht, nicht gemäss Art. 3 Abs. 3 MarkenRL als Marke eintragungsfähig ist, wenn sie vor der Anmeldung von Werbekampagnen, bei denen die spezifischen Merkmale der betreffenden Ware herausgestellt wurden, durch ihre Bekanntheit als Unterscheidungsmerkmal Anziehungskraft erworben hat. [Volltext]


L’arrêt du 20 septembre 2007 de la CJCE répond à une demande de décision préjudicielle portant sur la question de savoir si l’art. 3 al. 1 let. e (iii) de la Directive sur les marques doit être interprété en ce sens que le motif d’exclusion qu’il prévoit empêche durablement d’enregistrer une forme comme marque si la nature du produit est telle que son aspect et sa forme en déterminent exclusivement ou essentiellement la valeur marchande par leur beauté et leur originalité, ou s’il s’agit d’interpréter ce motif d’exclusion dans le sens qu’il ne s’applique pas lorsque la force attractive de la forme en question résulte principalement, pour le public, de sa notoriété en tant que signe distinctif avant la demande d’enregistrement. La CJCE a considéré que la Directive doit être interprétée en ce sens que la forme d’un produit qui donne une valeur substantielle à celui-ci ne peut constituer une marque en application de l’art. 3, al. 3, de cette Directive, pas même lorsqu’elle a acquis, avant la demande d’enregistrement, une force attractive du fait de sa notoriété à la suite de campagnes publicitaires présentant les caractéristiques spécifiques du produit en cause. [texte complet]



* Dr. iur., LL.M., Rechtsanwalt, Zürich.

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