sic! 2024 Ausgabe 10

«BMW- und Mini-Service». Obergericht Glarus vom 17. November 2023

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

UWG 3 I d. Der Begriff «Service» (wie i.c. BMW-Service bzw. BMW- und MINI-Service) bezeichnet im Markt der Garagendienstleistungen neben den Dienstleistungen an einem Fahrzeug der entsprechenden Marke auch eine spezifische Dienstleistung von BMW bzw. MINI und deren offiziellen Vertragsgaragen, weshalb beim Durchschnittsadressaten der irreführende Eindruck entsteht, es handle es sich um eine offizielle Vertragspartnerin der Markeninhaberin (i.c. BMW) (E. 5.1–5.3).
UWG 3 I d. Ein Durchschnittsadressat erwartet nicht, in einer von einer Markeninhaberin unabhängigen Garage Logos der Markeninhaberin in hoher Dichte zu finden. Gerade aufgrund der mehrfachen Verwendung des Logos der Markeninhaberin bleiben diese in der Erinnerung des Durchschnittsadressaten haften, mit entsprechendem irreführenden Eindruck der vertraglichen Verbindung. Die Logos dienen zudem nicht der Bewerbung eines spezifischen Angebotes der unabhängigen Garage, sondern der allgemeinen Bewerbung der Marke (E. 5.4).
MSchG 3 I, 13 I e. Auch wenn mit dem erstmaligen Inverkehrbringen eines Fahrzeuges das ausschliessliche Verbreitungsrecht erschöpft ist, berechtigt dies nicht, in irreführender Weise Werbung mit Bildern dieses Fahrzeuges zu machen (z.B. durch eine Gestaltung, die das Logo der Markeninhaberin besonders hervorhebt, ohne Beschränkung auf die effektiv angebotenen Produkte und Dienstleistungen der Markeninhaberin) und so ein nicht bestehendes Vertragsverhältnis zum Markeninhaber zu suggerieren. Analoges gilt für die Verwendung der Marke in Verbindung mit dem Namen der unabhängigen Garage im Rahmen digitaler oder gedruckter Kommunikation (z.b. [Name der Garage] [Bezeichnung der Marke]) – stattdessen kann ein Verweis verwendet werden (z.B. aaa – Ihr [Marke] Spezialist). (E. 5.4–5.5).
UWG 3 I d. Bei Dachschildern handelt es sich um übliche Werbemittel für Garagen. Das Dachschild, das die Bezeichnung der Markeninhaberin aufführt, wird von den Adressaten deshalb als Hinweis auf den Garagenbetrieb, welcher sich auf den Verkauf und das Tuning von Fahrzeugen des Markeninhabers sowie auf Servicedienstleistungen für solche Fahrzeuge spezialisiert hat, verstanden. Mit dem Schild, das sich in der Darstellung der Marke deutlich von jener der Markeninhaberin unterscheidet, preist die Beklagte daher ihre eigene Leistung an und erweckt insgesamt nicht den Eindruck, als würde es sich bei der Beklagten um einen offiziellen Vertragspartner der Markeninhaberin handeln (E. 5.7).
UWG 3 I d. Ein Durchschnittsadressat darf darauf vertrauen, dass nur offizielle Vertragspartner der Markeninhaberin die Bezeichnung der Markeninhaberin auch in ihrem Domainnamen verwenden und unabhängige Garagen einen anderen Domainnamen wählen, um Verwechslungen zu vermeiden. Die Bezeichnung der Markeninhaberin im Domainnamen erweckt daher unabhängig der Reihenfolge, in welcher Händlername und Bezeichnung der Markeninhaberin aufgeführt werden, den Eindruck einer vertraglichen Verbundenheit zur Markeninhaberin (E. 5.8).
ZGB 2 II; MSchG 14 I; UWG 3 I d. Es ist in Rechtsprechung und Lehre anerkannt, dass auch Abwehransprüche aus Lauterkeitsrecht untergehen können, wenn sie zu spät geltend gemacht werden. Dabei ist indes Zurückhaltung am Platz, denn das Lauterkeitsrecht – und Art. 3 Abs. 1 lit. d UWG im Besonderen – schützt nicht nur Individual-, sondern auch Allgemeininteressen; es gewährleistet den lauteren und unverfälschten Wettbewerb im Interesse aller Beteiligten und namentlich den Schutz des Publikums vor irreführendem Zeichengebrauch (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LCD 3 I d. Le terme «service» (comme en l’espèce BMW-Service ou BMW- und MINI-Service) désigne, sur le marché des services fournis par les garages, non seulement les prestations de service sur un véhicule de la marque correspondante, mais aussi une prestation de service spécifique de BMW ou de MINI et de leurs garages officiels agréés, raison pour laquelle le destinataire moyen a l’impression trompeuse qu’il s’agit d’un partenaire contractuel officiel du titulaire de la marque (en l’espèce BMW) (consid. 5.1–5.3).
LCD 3 I d. Le destinataire moyen ne s’attend pas à trouver de nombreux logos du titulaire de la marque dans un garage indépendant de ce dernier. C’est précisément en raison de l’utilisation abondante des logos du titulaire de la marque que ceux-ci, restant dans la mémoire du destinataire moyen, lui donnent l’impression trompeuse qu’existe un lien contractuel. En outre, les logos ne servent pas à promouvoir une offre spécifique du garage indépendant, mais contribuent à la promotion générale de la marque (consid. 5.4).
LPM 3 I, 13 I e. Même si le droit exclusif de distribution est épuisé avec la première mise en circulation d’un véhicule, cela n’autorise pas à faire de la publicité de manière trompeuse avec des images de ce véhicule (par ex. par une présentation qui met particulièrement en évidence le logo du titulaire de la marque, sans se limiter aux produits et services de celui-ci qui sont effectivement proposés) et à suggérer ainsi une relation contractuelle, de fait inexistante, avec le titulaire de la marque. Il en va de même pour l’utilisation de la marque en relation avec le nom du garage indépendant dans le cadre d’une communication numérique ou imprimée (p.ex. [nom du garage] [désignation de la marque]) – à la place, une référence peut être utilisée (p.ex. aaa – votre spécialiste [marque]) (consid. 5.4–5.5).
LCD 3 I d. Les enseignes de toit sont des supports publicitaires courants pour les garages. L’enseigne de toit qui porte la désignation du titulaire de la marque est donc comprise par les destinataires comme indiquant un garage spécialisé dans la vente et le tuning de véhicules du titulaire de la marque ainsi que dans les prestations de service pour de tels véhicules. Avec cette enseigne, où la représentation de la marque se distingue clairement de celle du titulaire de la marque, la défenderesse met donc en exergue ses propres prestations et ne donne globalement pas l’impression qu’elle est un partenaire contractuel officiel du titulaire de la marque (consid. 5.7).
LCD 3 I d. Un destinataire moyen peut se fier au fait que seuls les partenaires contractuels officiels du titulaire de la marque utilisent également la désignation du titulaire de la marque dans leur nom de domaine et que les garages indépendants choisissent un autre nom de domaine afin d’éviter toute confusion. La désignation du titulaire de la marque dans le nom de domaine donne donc l’impression d’un lien contractuel avec le titulaire de la marque, indépendamment de l’ordre dans lequel le nom du commerçant et la désignation du titulaire de la marque sont mentionnés (consid. 5.8).
CC 2 II; LPM 14 I; LCD 3 I d. Il est reconnu dans la jurisprudence et la doctrine que les droits découlant du droit de la concurrence déloyale peuvent également s’éteindre s’ils sont invoqués trop tard. Il convient toutefois de faire preuve de retenue, car le droit de la concurrence déloyale – et l’art. 3 al. 1 let. d LCD en particulier – ne protège pas seulement des intérêts individuels, mais aussi des intérêts généraux; il garantit une concurrence loyale et non faussée dans l’intérêt de tous les participants et notamment la protection du public contre l’utilisation de signes trompeurs (consid. 7). [texte complet]



Gutheissung der Klage; Akten-Nr. OG.2017.00019


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