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«Persönlichkeitsverletzender Onlineartikel». Handelsgericht Zürich vom 13. Juni 2023
3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht
ZGB 28, 28a, UWG 3 I a. Art. 28 ZGB schützt den Ruf einer (juristischen) Person, zahlungsfähig bzw. -willig zu sein und Angaben über Betreibungen und offene Forderungen in Millionenhöhe tangieren diesen Ruf. Die teilweise falsche Aussage, eine Person sei auf CHF 5,2 Mio. betrieben worden, wenn sie zum fraglichen Zeitpunkt auf rund CHF 2 Mio. betrieben wurde, ist ehrverletzend (E. 3.4.1, 3.4.2).
ZGB 28, 28a. Die natürlichen Personen, die im Handelsregister mit ihrem Namen und weiteren Angaben erwähnt sind, werden durch den Eintrag nicht zu absoluten oder relativen Personen der Zeitgeschichte. Allein aufgrund des Handelsregistereintrags entsteht an ihnen kein legitimes öffentliches Informationsinteresse. Über im Handelsregister aufgeführte Personen darf zwar in Zusammenhang mit den von ihnen verwalteten Gesellschaften berichtet werden. Hobbies und Verwandtschaftsverhältnisse sind jedoch nicht Teil der geschäftlichen Tätigkeit, sondern des Privatlebens, deren Veröffentlichung mit Namensnennung verletzt daher die Persönlichkeit (E. 4.3.2, 4.4.1, 4.4.4).
Die Aussage «Wie aber erhalten zwei ehemalige [Handwerksjob] solch grosse Projekte und Kredite zugesprochen?» impliziert, dass die Betroffenen die Projekte und Kredite zu Unrecht erhalten hätten, sie ist damit persönlichkeitsverletzend (E. 4.4.3).
An der Verbreitung unwahrer Informationen besteht von vorherein kein öffentliches Interesse. Die Publikation von Unwahrheiten mit dem Hinweis, diese seien dem Presseorgan zugetragen worden ist problematisch. Medienunternehmen müssen Informationen anderer Medienunternehmen überprüfen und können sich der Verantwortung für ihre Berichterstattung nicht dadurch entziehen, dass sie sich auf die originalgetreue Wiedergabe der Behauptungen Dritter berufen (E. 4.3.1, 4.4.4).
ZGB 28, 28a. Die Aussage, eine Person habe Erfahrung darin «Menschen hinzuhalten, denen sie Geld schuldet», ist geeignet, das berufliche und gesellschaftliche Ansehen zu beeinträchtigen (E. 5.4.1).
Über relative Personen der Zeitgeschichte darf nur vorübergehend und im Zusammenhang mit dem betreffenden Ereignis berichtet werden. Ein Politiker einer Partei und Kantonsrat ist zumindest eine relative Person der Zeitgeschichte, über die berichtet werden darf. Über einen ehemaligen Politiker und Kantonsrat, der anfangs 2000 aktiv war und über welchen verschiedenen Zeitungsartikel aus diesem Zeitraum zum Thema private Schulden publiziert wurden, darf Anfang 2020 nicht mehr berichtet werden, wenn kein Bezug zur politischen Vergangenheit besteht (E. 5.4.3).
Der Auftritt als Vertretung eines Unternehmens rechtfertigt es nicht, über private Pfändungen und Betreibungen zu berichten (5.4.4).
ZGB 28a, 28. Die Persönlichkeitsverletzungen dauern an, wenn ein Onlineartikel noch abrufbar ist und erscheint, sobald bei Google die fraglichen Namen eingegeben werden, selbst wenn die Namen der Personen (nicht aber die Firmennamen) geschwärzt sind mit dem Hinweis «Namen geschwärzt aufgrund einer superprovisorischen Verfügung des Bezirksgerichts Zürich» (8.3).
Wenn die Löschung der (Firmen-)Namen die Persönlichkeitsverletzung genauso beseitigen, ist die Löschung eines gesamten Artikels nicht verhältnismässig (E. 8.3.1)
Medienunternehmen können verpflichtet werden, gegenüber Google Schweiz zu veranlassen, dass Personenverweise zu persönlichkeitsverletzenden Artikeln vollständig aus den Datenspeichern von Google gelöscht werden und die hierfür entsprechenden Erklärungen (Löschungsgesuche, etc.) abzugeben (E. 8.3.4)
[Volltext]
3. Protection de la personnalité et protection des données
CC 28, 28a, LCD 3 I a. L’art. 28 CC vise à protéger la réputation d’une personne (morale) quant à sa solvabilité ou son intention de régler ses dettes. Des allégations portant sur des poursuites et des créances ouvertes de plusieurs millions attentent à cette réputation. L’affirmation partiellement erronée selon laquelle une personne a été poursuivie pour un montant de 5,2 millions de francs suisses, alors que la poursuite s’élevait à environ 2 millions de francs à la date en question, constitue une atteinte à l’honneur (consid. 3.4.1, 3.4.2).
CC 28, 28a. Les personnes physiques répertoriées dans le registre du commerce avec leur nom et d’autres informations ne deviennent pas des personnalités publiques du seul fait de leur inscription. Leur seule mention au registre du commerce ne justifie pas un intérêt public à l’information. Ces personnes peuvent certes être mentionnées en relation avec les sociétés qu’elles administrent. Toutefois, leurs loisirs et leurs relations familiales ne relèvent pas de l’activité commerciale, mais de la sphère privée; la publication d’informations sur ces aspects, avec mention de leur nom, constitue donc une atteinte à la personnalité (consid. 4.3.2, 4.4.1, 4.4.4).
L’affirmation «Mais comment deux anciens [emplois artisanaux] se voient-ils attribuer des projets et des crédits aussi importants?» implique que les personnes concernées auraient reçu les projets et les crédits indûment et constitue donc une atteinte à la personnalité (consid. 4.4.3).
La diffusion d’informations fausses ne présente d’emblée aucun intérêt public. La publication d’informations fausses sous le prétexte qu’elles ont été portées à la connaissance de l’organe de presse pose un problème. Les entreprises de médias doivent vérifier les informations provenant d’autres entreprises de médias et ne peuvent pas se soustraire à leur responsabilité concernant ce qu’elles rapportent en invoquant la reproduction fidèle des affirmations de tiers (consid. 4.3.1, 4.4.4).
CC 28, 28a. L’affirmation selon laquelle une personne a l’habitude de «faire patienter les gens à qui elle doit de l’argent» est propre à porter atteinte à sa réputation professionnelle et sociale (consid. 5.4.1).
Les personnes appartenant à l’histoire contemporaine au sens relatif ne peuvent faire l’objet d’un reportage que pendant une période limitée et en rapport avec les faits pour lesquels elles sont connues. Un homme politique, membre d’un parti et conseiller cantonal est une personnalité publique dont l’importance est assez significative pour qu’il fasse l’objet d’un reportage. Cependant, un ancien politicien et conseiller cantonal, actif au début des années 2000, et à propos duquel divers articles de journaux publiés à cette période mentionnent des dettes privées, ne peut plus être le sujet d’un reportage au début de l’année 2020 s’il n’existe aucun lien avec son passé politique (consid. 5.4.3).
Le fait qu’une personne soit le représentant d’une entreprise ne justifie pas la divulgation des saisies et des poursuites dont elle fait l’objet à titre privé (5.4.4).
CC 28a, 28. Les atteintes à la personnalité persistent lorsqu’un article en ligne peut encore être consulté et apparaît dès que les noms concernés sont saisis dans Google, même si les noms des personnes (mais pas les noms des entreprises) sont caviardés avec la mention «noms caviardés en raison d’une décision superprovisionnelle du tribunal de district de Zurich» (8.3.).
Si la suppression des noms (d’entreprise) permet d’éliminer l’atteinte à la personnalité, la suppression d’un article entier n’est pas proportionnée (consid. 8.3.1).
Les entreprises de médias peuvent être tenues de demander à Google Suisse de supprimer entièrement de leurs fichiers les références personnelles à des articles portant atteinte à la personnalité et de fournir les documents attestant ces démarches (demandes d’effacement, etc.) (consid. 8.3.4).
[texte complet]
Teilweise Gutheissung der Klage; Akten-Nr. HG200241-O |
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