sic! 2024 Ausgabe 3

«Hors-Liste VI». Bundesverwaltungsgericht vom 13. Juni 2023

7. Wettbewerbsrecht

KG 49a I; VGG 37; VwVG 49 c. Der Wettbewerbsbehörde kommt bei der Bestimmung des konkreten Sanktionsbetrags erhebliches Ermessen zu. Das Bundesverwaltungsgericht kann dieses Ermessen zwar überprüfen; es greift aber nur bei pflichtwidriger Ermessensausübung ein. Das Bundesverwaltungsgericht ist im Übrigen an den im Rückweisungsurteil vorgezeichneten Rahmen gebunden (E. 2).
KG 49a I; SVKG 3. Der Sanktionsbetrag bestimmt sich nach Art. 49a Abs. 1 KG nach der Dauer und der Schwere des unzulässigen Verhaltens; der mutmassliche Gewinn ist angemessen zu berücksichtigen. Unter Schwere des Verhaltens ist nach bundesgerichtlicher Rechtsprechung die objektive, d. h. verschuldensunabhängige Schwere zu verstehen. Massgebend ist das abstrakte Gefährdungspotential. Dabei sind unter anderem dessen Wirksamkeit und der Grad der Wettbewerbsbeeinträchtigung zu berücksichtigen. Bei Preisempfehlungen, welche konsequent und dauerhaft auf einem wenig transparenten Markt umgesetzt werden bzw. den Intrabrand-Preiswettbewerb ausschalten und damit den Wettbewerb erheblich beeinträchtigen, kann nicht von geringfügigen Auswirkungen ausgegangen werden, die einen tiefen Basisprozentsatz i. S. v. Art. 3 SVKG aufdrängen würden (E. 3.3).
KG 49a I; SVKG 4. Das Bemessungskriterium der «Dauer des Wettbewerbsverstosses» gemäss Art. 4 SVKG bestimmt sich nach objektiven Kriterien. Subjektive Gesichtspunkte – wie beispielsweise behauptete schuldmindernde Umstände oder Compliance-Bemühungen – sind unbeachtlich. Für die Dauer des Wettbewerbsverstosses entscheidend ist der Zeitraum, in welchem Preisempfehlungen tatsächlich herausgegeben wurden, nicht aber der Zeitraum, in welchem sie auf der eigenen Internetseite zum Download zur Verfügung standen (E. 3.4).
KG 49a I; SVKG 6 I. Der Umstand, dass die bundesgerichtliche Rechtsprechung unverbindliche Preisempfehlungen erst nachträglich als abgestimmte Verhaltensweisen qualifiziert hat, welche als Preisabrede eine Wettbewerbsbeschränkung bezwecken und bewirken, führt nicht dazu, dass das Verschulden als rein hypothetisch bzw. minimal einzustufen ist, zumal die Unzulässigkeit des Verhaltens zumindest hätte bewusst sein müssen (E. 3.6.1). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

LCart 49a I; LTAF 37; PA 49 c. L’autorité de la concurrence dispose d’un pouvoir d’appréciation considérable pour déterminer le montant concret de la sanction. Ce pouvoir d’appréciation se trouve certes sous le contrôle du Tribunal administratif fédéral mais celui-ci n’intervient que si l’autorité de la concurrence a exercé ce pouvoir de manière contraire à ses devoirs. Le Tribunal administratif fédéral est par ailleurs lié par le cadre défini dans l’arrêt de renvoi (consid. 2).
LCart 49a I; OS LCart 3. Selon l’art. 49a al. 1 LCart, le montant de la sanction est déterminé en fonction de la durée et de la gravité du comportement illicite; le profit présumé doit être dûment pris en compte. Par gravité du comportement, il faut entendre, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, la gravité objective, c’est-à-dire indépendante de la faute. Le potentiel de risque abstrait est déterminant. Il faut notamment tenir compte des conséquences effectives du comportement illicite et du degré de distorsion de la concurrence. Lorsque des recommandations de prix sont appliquées de manière conséquente et durable sur un marché peu transparent ou éliminent la concurrence des prix intramarque et restreignent ainsi considérablement la concurrence, on ne peut pas considérer que les effets sont minimes et qu’un faible pourcentage de base au sens de l’art. 3 OS LCart s’impose (consid. 3.3).
LCart 49a I; OS LCart 4. Le calcul de la « durée de la pratique anticoncurrentielle » selon l’art. 4 OS LCart s’effectue selon des critères objectifs. Les points de vue subjectifs – tels que les circonstances atténuantes alléguées ou les efforts de mise en conformité – ne sont pas pris en compte. Ce qui est déterminant pour la durée de la pratique anticoncurrentielle, c’est la période pendant laquelle les recommandations de prix ont été effectivement publiées, et non pas la période pendant laquelle elles étaient disponibles pour téléchargement sur le site Internet de l’entreprise (consid. 3.4).
LCart 49a I; OS LCart 6 I. Le fait que les recommandations de prix non contraignantes n’aient été qualifiées qu’a posteriori par la jurisprudence du Tribunal fédéral de pratiques concertées ayant pour objet et pour effet, en tant qu’accord sur les prix, de restreindre la concurrence, n’a pas pour conséquence que la faute doive être considérée comme purement hypothétique ou minimale, car le caractère illicite de la pratique aurait au moins dû être connu (consid. 3.6.1). [texte complet]



Abweisung der Beschwerden; Akten-Nr. B-4756/2021


Fenster schliessen