sic-online.ch
Navigation mit Access Keys
- [Alt + 0] - Startseite
- [Alt + 1] - Navigation
- [Alt + 2] - Inhalt
- [Alt + 3] - Kontakt
- [Alt + 4] - Sitemap
- [Alt + 5] - Suche
Schnellsuche
Hauptnavigation
«Importation d’œuvres d’art». Tribunal administratif fédéral du 2 février 2023
3. Protection de la personnalité et protection des données
Cst. 13 II. La collecte, la conservation et le traitement de données signalétiques par la police affectent la sphère privée au sens de l’art. 13 al. 2 Cst. Il n’en va pas autrement en ce qui concerne les autorités douanières dans le cadre de l’exercice de leurs activités de poursuite pénale (consid. 4.2).
LPD 19 IV b; LTVA 74 I. A l’instar de l’art. 110 al. 1 LIFD, le secret fiscal de l’art. 74 al. 1 LTVA est bien susceptible de faire obstacle à la communication d’informations personnelles de tiers et constitue bien une obligation légale de garder le secret au sens de l’art. 19 al. 4 let. b LPD. Plus délicate est la question de savoir dans quelle mesure le secret de l’art. 74 al. 1 LTVA s’applique aux informations étrangères à une procédure de taxation ou de perception subséquente, ou encore aux renseignements communiqués par des tiers ne concernant pas leur situation personnelle ou financière (consid. 5.4.5.3).
CPP 73 I; LPD 19 IV b. Le secret de l’enquête de l’art. 73 al. 1 CPP qui prévaut en procédure pénale administrative peut lui aussi être considéré comme une disposition susceptible de faire obstacle à la communication d’informations personnelles de tiers et constitue une obligation légale de garder le secret au sens de l’art. 19 al. 4 let. b LPD (consid. 5.4.5.4).
LPD 4 II; LTVA 74 I; CP 73 I. Le Tribunal administratif fédéral a jugé qu’il existe un intérêt public important à ce que les méthodes de travail des enquêteurs de l’AFC demeurent préservées. Dès lors qu’elles poursuivent les mêmes buts, rien ne justifie de s’éloigner de cette jurisprudence pour les enquêtes menées par les autorités douanières dans l’exercice de leurs fonctions (consid. 5.4.6.3)
[texte complet]
3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht
BV 13 II. Die Erhebung, Aufbewahrung und Bearbeitung erkennungsdienstlicher Daten durch die Polizei greifen in das Recht auf eine persönliche Geheimsphäre nach Art. 13 Abs. 2 BV ein. Dasselbe gilt für die Zollbehörden im Rahmen der Ausübung ihrer Strafverfolgungsarbeit (E. 4.2).
DSG 19 IV b; MWSTG 74 I. Neben der Geheimhaltungspflicht nach Art. 110 Abs. 1 DBG kann auch jene nach Art. 74 Abs.1 MWSTG der Mitteilung persönlicher Angaben von Dritten entgegenstehen, welche ihrerseits eine gesetzliche Geheimhaltungspflicht im Sinne von Art. 19 Abs. 4 lit. b DSG darstellt. Heikler ist die Frage, inwieweit Informationen, die nichts mit einem Veranlagungs- oder nachfolgenden Erhebungsverfahren zu tun haben, oder Auskünfte, welche von Dritten erteilt werden und die nicht die persönliche oder finanzielle Situation betreffen, der Geheimhaltungspflicht von Art. 74 Abs. 1 MWSTG unterliegen (E. 5.4.5.3).
StPO 73 I; DSG 19 IV b. Die für das Verwaltungsstrafverfahren geltende Geheimhaltungspflicht von Art. 73 Abs. 1 StPO kann ebenfalls als Bestimmung betrachtet werden, die der Mitteilung persönlicher Angaben von Dritten entgegensteht; auch diese Bestimmung enthält eine gesetzliche Geheimhaltungspflicht im Sinne von Art. 19 Abs. 4 lit. b DSG (E. 5.4.5.4).
DSG 4 II; MWSTG 74 I; StPO 73 I. Nach Auffassung des Bundesverwaltungsgerichts besteht ein erhebliches öffentliches Interesse am Schutz der Arbeitsmethoden der Untersuchungsbeamten der ESTV. Da diese die gleichen Ziele verfolgen wie die Zollbehörden, gibt es keinen Grund, bei letzteren im Rahmen ihrer Untersuchungstätigkeiten von dieser Rechtsprechung abzuweichen (E. 5.4.6.3)
[Volltext]
recours rejeté; réf. A-1353/2022 |
Fenster schliessen