sic! 2023 Ausgabe 9

«Kryptowährung II». Obergericht Zug vom 30. Dezember 2022
(Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

PO 147 II, 223 I und II. Reicht die Gesuchsgegnerin in einem Massnahmeverfahren innert Frist keine Gesuchsantwort ein, wird ohne Nachfristansetzung aufgrund der Akten entschieden. Die Sachverhaltsdarstellungen der Gesuchstellerin gelten als unbestritten und damit als glaubhaft gemacht, soweit sie nicht unklar, widersprüchlich oder offensichtlich unvollständig sind oder etwa aufgrund der Akten oder aufgrund von Notorietät erhebliche Zweifel an deren Richtigkeit bestehen (E. 2).
MSchG 3 I. Dienstleistungen bezüglich Kryptowährungen richten sich nicht an das Schweizer Durchschnittspublikum, sondern an ein fachkundiges Publikum, bei welchem bei der Inanspruchnahme solcher Dienstleistungen von erhöhter Aufmerksamkeit auszugehen ist (E. 4.3.4).
MSchG 3 I. Bildmarken bieten keinen Motivschutz. Zwischen zwei Bildzeichen besteht keine Ähnlichkeit, nur weil beide aus vier quadratischen Vierecken bestehen, welche gesamthaft ein grösseres Quadrat mit einem (nicht identischen) Kreuz in der Mitte bilden. Von Ähnlichkeit wäre nur auszugehen, wenn die gleichen Motive optisch ähnlich umgesetzt würden. Wenn das eine Zeichen (in casu das der Gesuchsgegnerin) jedoch gesamthaft als komplex, verwinkelt, fein und detailreich im Gedächtnis haften bleibt, das andere (in casu das der Gesuchstellerin) hingegen als einfach und dominant erscheint, besteht keine rechtlich relevante Zeichenähnlichkeit. Kreuze und Quadrate gehören zudem zum Gemeingut, weshalb sich aus Übereinstimmungen in solchen Formelementen ohnehin keine Verwechslungsgefahr ergibt (E. 4.3.5 – 4.4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

CPC 147 II, 223 I et II. Si, dans le cadre d’une procédure de mesures provisionnelles, la partie citée ne dépose pas de réponse dans le délai imparti, la décision est prise sur la base du dossier, sans fixation d’un délai supplémentaire. Les faits exposés par la partie requérante sont considérés comme non contestés et donc rendus plausibles, pour autant qu’ils ne soient pas peu clairs, contradictoires ou manifestement incomplets ou qu’il n’existe pas de doutes importants quant à leur exactitude, qui seraient soulevés par exemple par le dossier ou seraient de notoriété publique (consid. 2).
LPM 3 I. Les services relatifs aux cryptomonnaies ne s’adressent pas au public suisse moyen, mais à un public de spécialistes, dont on peut supposer qu’ils font preuve d’une attention accrue lorsqu’ils font appel à de tels services (consid. 4.3.4).
LPM 3 I. Les marques figuratives ne protègent pas les motifs. Il n’y a pas de similitude entre deux signes figuratifs simplement parce que tous deux sont composés de quatre carrés qui forment un carré plus grand, avec une croix au milieu, les croix figurant sur les deux signes n’étant pas identiques. Il n’y aurait lieu de conclure à une similitude que si les mêmes motifs présentaient une apparence visuellement similaire. Toutefois, si un des signes (en l’occurrence celui de la partie citée) reste globalement dans la mémoire comme étant complexe, tortueux, fin et riche en détails, alors que l’autre (en l’occurrence celui de la partie requérante) apparaît comme simple et dominant, il n’y a pas de similitude juridiquement pertinente entre les signes. En outre, les croix et les carrés relèvent du domaine public, raison pour laquelle il n’y a dans de toute façon pas de risque de confusion en cas de concordance entre de tels éléments de forme (consid. 4.3.5 – 4.4). [texte complet]



Einzelrichter; Akten-Nr. Z 2 2022 76


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