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«TV-Uhr». Bundesverwaltungsgericht vom 19. März 2010
1. Informationsrecht
RTVG 9–14; RTVV 20. Insbesondere bei Kürzestsendungen ist in der Praxis eine zunehmende Verwischung der Grenze zwischen Werbung und Sponsoring und eine entsprechende Missbrauchsgefahr zu beobachten. Zudem steht bei solchen Sendungen das Transparenzgebot bezüglich des Vorliegens von Sponsoring in besonderem Konflikt zur Trennung von Werbung und Sponsoring. Obwohl sich Rechtsgrundlagen und Gesetzesauftrag diesbezüglich nicht geändert haben, genügen diese Gründe für eine Kürzestsendungen betreffende, in behördlichen Richtlinien festgehaltene Praxisänderung (E. 5).
RTVG 12 II, III; RTVV 20 II, III. Mit einer einmaligen Nennung des Sponsors ist dem Transparenzerfordernis betreffend die Kenntlichmachung eines Sponsors bei Kürzestsendungen unter einer Minute Genüge getan. Eine Dauereinblendung des Sponsors ist dafür nicht notwendig und führt zu einer unerlaubten werblichen Hervorhebung (E. 6.1.3).
RTVG 12 II, V; RTVV 20 I. Die blosse Einblendung von «Sponsoring» oder «TV Sponsor» ohne gleichzeitige Benennung der gesponserten Sendung genügt den Anforderungen an die Sponsorwidmung nicht, weil sie keinen eindeutigen Bezug zwischen Sponsor und Sendung herstellt. Dies gilt in besonderem Masse bei der Sendung «Uhrzeit», da der Durchschnittszuschauer diese nicht zwingend als eigenständiges Sendegefäss erkennt und sie jeweils vor nicht sponserbaren Informationssendungen platziert ist (E. 6.2.3).
RTVG 12 III; RTVV 20 II. Dominiert in einer Sendung der Auftritt der Sponsoren in seiner formalen und inhaltlichen Gestaltung deutlich die redaktionelle Sendung, weil beispielsweise durch bewegte Bilder mit Ton und Farbe Geschichten des Sponsors erzählt werden und der redaktionelle Teil der Sendung (hier die Uhr) gleichzeitig mit diesen Bildern gezeigt wird, entsteht beim Durchschnittszuschauer der Eindruck, es liege ein Werbespot vor. Diesfalls besteht ein beim Sponsoring unzulässiger Werbeeffekt (E. 6.3.3, 6.3.4).
[Volltext]
1. Droit de l'information
LRTV 9–14; ORTV 20. On peut observer en pratique, en particulier pour les émissions les plus courtes, une dilution de plus en plus importante de la frontière entre publicité et parrainage, avec en conséquence un risque d’abus. Pour de telles émissions, l’obligation de transparence quant à l’existence du parrainage entre en conflit avec la distinction entre publicité et parrainage. Bien que les bases légales et le mandat législatif n’aient pas changé sur ce point, il se justifie par conséquent de modifier la pratique ancrée dans une directive administrative pour les émissions les plus courtes (consid. 5).
LRTV 12 II, III; ORTV 20 II, III. Pour les émissions les plus courtes, inférieures à une minute, une mention unique du sponsor satisfait à l’obligation de transparence pour faire connaître l’existence d’un parrainage. Une mention permanente du sponsor en surimpression n’est pas nécessaire et conduit à une mise en évidence publicitaire illicite (consid. 6.1.3).
LRTV 12 II, V; ORTV 20 I. La seule mention en surimpression de «sponsoring» ou «sponsor TV» sans désigner simultanément l’émission sponsorisée ne suffit pas aux exigences quant à la désignation du sponsor, car elle n’établit aucun lien univoque entre le sponsor et l’émission. Cela vaut tout particulièrement pour l’émission «Uhrzeit», car le spectateur moyen ne la reconnaît pas forcément comme émission indépendante, d’autant qu’elle est toujours placée avant des émissions d’information qui ne peuvent pas être parrainées (consid. 6.2.3).
LRTV 12 III; ORTV 20 II. Lorsque la mention du sponsor dans une émission domine clairement la partie rédactionnelle du point de vue de la forme et du contenu car, par exemple, des images en mouvement avec son et couleur racontent des histoires du sponsor et que la partie rédactionnelle de l’émission (en l’espèce l’horloge) est présentée simultanément avec ces images, le spectateur moyen a l’impression qu’il s’agit d’un spot publicitaire. Dans ce cas, le parrainage possède un effet publicitaire illicite (consid. 6.3.3, 6.3.4).
[texte complet]
Abteilung I; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. A-4521/2009
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