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«Rapidshare I». Strafgericht Zug vom 30. Dezember 2020
2. Urheberrecht
2.1 Allgemeines Urheberrecht
StGB 24, 25. Eine Teilnahme gilt als dort verübt, wo der Haupttäter gehandelt hat (Grundsatz der Akzessorietät). Wurde die Haupttat ausschliesslich im Ausland verübt, besteht für eine im Inland begangene Anstiftung oder Gehilfenschaft keine schweizerische Strafhoheit (E. I.4.1).
URG 67 I gbis . Der Straftatbestand des unrechtmässigen Zugänglichmachens ist mit dem Zugänglichmachen des Werks vollendet (schlichtes Tätigkeitsdelikt). Dass Personen vom zugänglich gemachten Werk Kenntnis nehmen oder darauf zugreifen, ist kein Tatbestandsmerkmal und entsprechend kein «Erfolg» im technischen Sinne (kein Erfolgsdelikt). Der Zustand der Rechtsgutverletzung kann über die Vollendung der Tat hinaus anhalten, ohne dass es dafür des Zutuns des Täters bedarf (Zustandsdelikt, nicht Dauerdelikt) (E. I.4.2).
StGB 8, 333 I; URG 67 I gbis. Dass im Internet zugänglich gemachte Werke auch von der Schweiz aus abrufbar sind, begründet – für sich betrachtet – keinen «Erfolgsort» und damit auch keine schweizerische Strafhoheit. Ein solcher «Erfolg» kann hingegen darin liegen, dass das Zugänglichmachen die Urheberrechte inländischer Rechtsinhaber verletzt (E. I.4.3-I.4.6).
URG 67 II, 19 I. Im Zusammenhang mit der Gewerbsmässigkeit der Beihilfe zu einer Urheberrechtsverletzung sind einzig diejenigen Einkünfte des Gehilfen zu berücksichtigen, die auf sein deliktisches Handeln zurückzuführen sind. Irrelevant ist, was von eigengebrauchsprivilegierten Nutzern an den Gehilfen gezahlt wird; entscheidend ist, welchen Anteil die deliktische Gehilfentätigkeit im Verhältnis zur legalen Tätigkeit des Gehilfen ausmacht (E. III.2).
[Volltext]
2. Droit d'auteur
2.1 Droit d'auteur en général
CP 24, 25. On considère qu’il y a participation là où l’auteur principal a agi (principe de l’accessoirité). Si l’acte principal a été commis exclusivement à l’étranger, il n’existe pas de compétence pénale suisse pour une instigation ou une complicité commise sur le territoire national (consid. I.4.1).
LDA 67 I gbis. L’infraction de mise à disposition illicite est commise dès lors que l’œuvre est mise à disposition (simple délit formel). Le fait que des personnes prennent connaissance de l’œvre mise à disposition ou y accèdent n’est pas un élément constitutif de l’infraction et ne constitue donc pas un «délit» au sens technique (pas de délit matériel). L’état de violation du bien juridique peut persister au-delà de l’accomplissement de l’infraction, sans que l’auteur n’intervienne (infraction instantanée, et non infraction continue) (consid. I.4.2).
CP 8, 333 I; LDA 67 I gbis. Le fait que les œvres mises à disposition sur Internet soient accessibles depuis la Suisse ne suffit pas en soi à qualifier le pays de «lieu où le résultat s’est produit» et ne confère donc pas de compétence pénale suisse. En revanche, le résultat du délit peut consister dans le fait que la mise à disposition porte atteinte aux droits d’auteur d’ayants droit suisses (consid. I.4.3-I.4.6).
LDA 67 II, 19 I. En ce qui concerne le caractère professionnel de la complicité de violation du droit d’auteur, seuls les revenus du complice qui sont imputables à son activité délictueuse doivent être pris en compte. Ce qui est payé au complice par des utilisateurs bénéficiant de l’exception pour usage privé n’est pas pertinent; seule la part de l’activité délictueuse du complice par rapport à l’activité légale de ce dernier est déterminante (consid. III.2).
[texte complet]
teilweise Verfahrenseinstellung und Freispruch unter Kostenauflage; Akten-Nr. SE 2017 40/41/42 |
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