sic! 2023 Ausgabe 6

«TRILLIUM». Tribunal fédéral du 3 janvier 2023
Remarque de Ralph Schlosser

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 12 III, 35b I. Celui qui invoque le défaut d’usage doit le rendre simplement vraisemblable, ce qui peut être fait de manière indirecte, sur la base d’un faisceau d’indices. Si le requérant parvient à rendre vraisemblable le défaut d’usage, il appartient alors au titulaire de la marque de rendre vraisemblable l’usage de la marque ou un juste motif du défaut d’usage (consid. 3.2).
LPM 12 III, 35b I a. Un rapport de recherche d’usage d’une marque établi par un professionnel, s’il est certes à lui seul insuffisant, peut permettre de rendre vraisemblable le défaut d’usage d’une marque lorsque ses conclusions sont confirmées par d’autres indices, tels que des recherches effectuées sur Internet, une enquête menée auprès de commerçants du domaine concerné ou une déclaration d’un spécialiste de la branche concernée. L’autorité précédente ne sombre ainsi pas dans l’arbitraire en accordant une certaine valeur probante aux éléments contenus dans le rapport, lorsque la conclusion du rapport est confirmée par d’autres moyens de preuve (consid. 6.1, 6.2 et 6.3).
LPM 12, 35b I b. L’usage doit intervenir en Suisse et être public et sérieux. Pour déterminer si l’on est en présence d’un usage à titre de marque (question de droit), il convient de se fonder sur la perception du public auquel s’adressent les services enregistrés et prendre en compte les circonstances du cas d’espèce, notamment les habitudes de la branche et la catégorie de marque en cause (constatations de faits). Il n’est pas nécessaire d’interroger des spécialistes lorsque les services revendiqués sont destinés tant à de nombreuses catégories de spécialistes qu’au grand public (consid. 3.2, 6.3, 7.1 et 7.2). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 12 III, 35b I. Wer den Nichtgebrauch geltend macht, muss ihn lediglich glaubhaft machen, was auch indirekt mithilfe eines Indizienbündels erfolgen kann. Wenn es dem Antragsteller gelingt, den Nichtgebrauch glaubhaft zu machen, obliegt es dem Markeninhaber, den Gebrauch oder wichtige Gründe für den Nichtgebrauch glaubhaft zu machen (E. 3.2).
MSchG 12 III, 35b I a. Ein von einer Fachperson erstellter Gebrauchsrecherchenbericht ist zwar allein nicht ausreichend, kann aber den Nichtgebrauch einer Marke glaubwürdig machen, wenn seine Schlussfolgerungen durch andere Indizien wie Internetrecherchen, eine Umfrage bei Händlern des betroffenen Fachbereichs oder eine Erklärung einer Fachperson aus der entsprechenden Branche bestätigt werden. Indem die Vorinstanz den im Bericht enthaltenen Elementen einen gewissen Beweiswert zuerkannt hat, hat sie nicht willkürlich gehandelt, weil die Schlussfolgerung des Berichts durch weitere Beweismittel bestätigt wurde (E. 6.1, 6.2 und 6.3).
MSchG 12, 35b I b. Der Gebrauch muss in der Schweiz erfolgen sowie öffentlich und ernsthaft sein. Die Beurteilung, ob ein markenmässiger Gebrauch vorliegt (Rechtsfrage), hat sich nach der Wahrnehmung der Personen zu richten, für die die eingetragenen Dienstleistungen bestimmt sind, und die Umstände des Einzelfalls zu berücksichtigen, namentlich die Gepflogenheiten des betreffenden Wirtschaftszweigs und die Art der in Frage stehenden Marke (Sachverhaltsfeststellung). Wenn die beanspruchten Dienstleistungen sowohl für zahlreiche Kategorien von Fachpersonen als auch die breite Öffentlichkeit bestimmt sind, ist es nicht notwendig, Fachpersonen zu befragen (E. 3.2, 6.3, 7.1 und 7.2). [Volltext]



rejet du recours; réf. 4A_464/2022


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