sic! 2023 Ausgabe 5

«Dynamic Currency Conversion (DCC)». Bundesgericht vom 2. November 2022

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 7 II f. Eine doppelte Koppelung liegt unter anderem dann vor, wenn zunächst ein ökonomischer Anreiz zugunsten der Händler ausgeübt wird – in casu erhalten die Händler mit der DCC-Funktion eine Provision, die deren eigene Kommission, die sie dem Acquirer schulden, reduziert –, und daraufhin noch eine technische Restriktion folgt – in casu funktionierte die DCC-Funktion im relevanten Zeitpunkt nur im Zusammenhang mit zertifizierten Terminals eines bestimmten Anbieters, Ausweichmöglichkeiten bestanden nicht (E. 8.1–8.5.4).
KG 7 II f. Im Rahmen von Art. 7 Abs. 2 lit. f KG genügt die Gefahr des Eintritts des missbilligten Erfolgs. Zum einen werden im vorliegenden Fall die Händler durch die doppelte Koppelung in ihrer Auswahlfreiheit beschränkt, zum anderen wird durch die Koppelung die Stellung einer Schwestergesellschaft auf dem Markt für Terminals gestärkt und dort gleichzeitig der Wettbewerb ausgeschaltet. Es bedarf also keines Nachweises einer in bestimmter Weise vorliegenden Wettbewerbsschädigung oder -verfälschung. Das Koppelungsverbot ist erfüllt, wenn die sachwidrige, weder durch Handelsbrauch, sachlichen Zusammenhang oder andere objektive Gründe gerechtfertigte Koppelung als solche mit Art. 7 Abs. 2 lit. f KG unvereinbar ist; eine Wirkungsanalyse ist nicht erforderlich (E. 8.6).
KG 49a I. Grundsätzlich zulässige Marktbeherrschung wird dann problematisch, wenn – wie Art. 7 Abs. 1 KG festhält – als qualifizierendes Element eine unzulässige Verhaltensweise hinzutritt, weshalb das marktbeherrschende Unternehmen eine besondere Verantwortung für sein Marktverhalten trägt. Das Unternehmen ist dann gehalten, sorgfältig zu agieren und sein Verhalten (in casu: Koppelung) rechtlich abzuklären. Bei Anwendung der erforderlichen Sorgfalt ist Wettbewerbswidrigkeit etwa dann feststellbar, wenn die Entwicklung eines DCC-Produkts und die Abstimmung dieses Produkts mit hierfür bestimmten Terminals in der Absicht herbeigeführt wurden, um im Rahmen eines Qualitätswettbewerbs zur Attraktivitätssteigerung der Kartenprodukte eines bestimmten Anbieters beizutragen und damit einen Wettbewerbsvorteil zugunsten der eigenen Gruppengesellschaften zu erzielen (E. 9.-9.3.3). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 7 II f. Il y a double vente liée notamment lorsqu’il y a d’abord une incitation économique en faveur des commerçants – en l’espèce, les commerçants bénéficient d’une commission grâce à la fonction DCC, réduisant ainsi la commission qu’eux-mêmes doivent à l’acquéreur (acquirer) – suivie d’une restriction technique: en l’espèce, la fonction DCC ne fonctionnait, au moment pertinent, qu’en utilisant les terminaux certifiés d’un fournisseur déterminé; et ceci en absence d’alternative (consid. 8.1–8.5.4).
LCart 7 II f. Dans le cadre de l’art. 7 al. 2 let. f LCart, le risque de survenance du résultat désapprouvé suffit. En l’espèce, la double vente liée limite d’une part les commerçants dans leur liberté de choix et elle renforce d’autre part la position d’une société sœur sur le marché des terminaux, y éliminant simultanément la concurrence. Il n’est donc pas nécessaire de prouver qu’il existe de manière spécifique une atteinte à la concurrence ou une distorsion de celle-ci. Lorsqu’une vente liée inappropriée, que ne justifient ni l’usage commercial, ni une connexité matérielle, ni d’autres raisons objectives, est en soi incompatible avec l’art. 7 al. 2 let. f LCart, l’interdiction de la vente liée s’applique; une analyse des effets n’est pas nécessaire (consid. 8.6).
LCart 49a I. Comme le stipule l’art. 7 al. 1 LCart, une position dominante sur le marché en principe admissible devient problématique lorsque s’y adjoint une pratique illicite. De ce fait, l’entreprise ayant une position dominante sur le marché a une responsabilité particulière quant à son comportement sur le marché. Elle est tenue d’agir avec une attention particulière et de s’assurer de la conformité juridique de ses pratiques (en l’espèce: vente liée). En observant la diligence nécessaire, une infraction à la concurrence peut être constatée lorsque le développement d’un produit DCC et l’adaptation de ce produit à des terminaux destinées à cet effet ont été réalisés dans l’intention de contribuer, dans le cadre d’une concurrence axée sur la qualité, à l’augmentation de l’attrait des produits de cartes proposés par un fournisseur déterminé et d’obtenir ainsi un avantage concurrentiel en faveur des sociétés du groupe (consid. 9.-9.3.3). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_596/2019


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