sic! 2023 Ausgabe 3

«LOGBAU / BAULOG». Bundesgericht vom 23. August 2022

4. Kennzeichenrecht

4.3 Firmenrecht

OR 951, 956 II. Zeichen mit unüblicher Anordnung beschreibender Bestandteile sind sowohl firmen- als auch markenrechtlich grundsätzlich schutzfähig, wenn auch mit entsprechend reduziertem Schutzumfang (E. 2).
OR 951 i.V.m. 956 II. Ob sich zwei Firmen hinreichend deutlich unterscheiden, ist aufgrund des Gesamteindrucks zu prüfen, den sie beim Publikum hinterlassen. Die Firmen müssen nicht nur bei gleichzeitigem, aufmerksamem Vergleich unterscheidbar sein, sondern auch in der Erinnerung auseinandergehalten werden können (E. 3.1.3).
OR 951 i.V.m. 956 II. Die firmenrechtlich gebotene Unterscheidbarkeit dient nicht allein der Ordnung des Wettbewerbs, sondern schützt die Trägerin der älteren Firma umfassend in ihrer Persönlichkeit und ihren Geschäftsinteressen. Entsprechend soll ganz allgemein verhindert werden, dass das Publikum, zu dem nicht nur Kunden, sondern auch weitere Kreise, wie etwa Stellensuchende, Behörden und öffentliche Dienste gehören, getäuscht werden (E. 3.3).
OR 951 i.V.m. 956 II. Die bloss inverse Verwendung zweier Zeichenbestandteile (hier BAULOG gegenüber LOGBAU) vermag keine hinreichende Unterscheidbarkeit zu begründen, weshalb bei Branchennähe trotz geografischer Distanz eine Verwechslungsgefahr besteht (E. 3.4.2, 3.4.3).
UWG 3 I d. Zwar ist umstritten, ob eine lauterkeitsrechtliche Verwechslungsgefahr bereits mit der Registrierung eines Domainnamens entstehen kann, ausreichend ist aber jedenfalls, dass eine ernsthafte Absicht der Gebrauchsaufnahme besteht. Eine solche ist anzunehmen, wenn sich der Inhaber eines registrierten Domainnamens z.B. weigert, eine Unterlassungserklärung abzugeben (4.3.4).
UWG 3 I d. Wenn eine Anbieterin bislang nur konzerninterne Aufträge, jedoch keine Aufträge von Dritten entgegengenommen hat, aber nicht auszuschliessen ist, dass sie Letzteres in Zukunft tun könnte, ist die Wettbewerbsrelevanz eines in diesem Zusammenhang erfolgenden Zeichengebrauchs zu bejahen (E. 4.4.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.3 Raisons de commerce

CO 951, 956 II. Les signes dont les éléments descriptifs sont disposés de manière inhabituelle peuvent en principe être admis à la protection tant en vertu du droit des raisons de commerce qu’en vertu du droit des marques, même si l’étendue de la protection est réduite en conséquence (consid. 2).
CO 951 en relation avec 956 II. Pour déterminer si deux raisons de commerce se distinguent de manière suffisamment nette, il convient d’examiner l’impression générale qu’elles laissent au public. Les raisons de commerce doivent non seulement pouvoir être distinguées lors d’une comparaison simultanée et attentive, mais aussi pouvoir être différenciées de mémoire (consid. 3.1.3).
CO 951 en relation avec 956 II. La distinction exigée par le droit des raisons de commerce ne sert pas uniquement à maintenir une concurrence ordonnée, mais protège globalement le titulaire de la raison de commerce antérieure dans sa personnalité et ses intérêts commerciaux. De manière générale, il s’agit d’éviter que le public, dont font partie non seulement les clients, mais aussi d’autres cercles tels que les demandeurs d’emploi, les autorités et les services publics, ne soit induit en erreur (consid. 3.3).
CO 951 en relation avec 956 II. L’utilisation simplement inversée de deux éléments du signe (en l’espèce: BAULOG au lieu de LOGBAU) ne permet pas d’établir une distinction suffisante, raison pour laquelle il existe un risque de confusion en cas de proximité au sein de la branche, ce en dépit de l’éloignement géographique (consid. 3.4.2, 3.4.3).
LCD 3 I d. L’apparition d’un risque de confusion relevant du droit de la concurrence déloyale dès l’enregistrement d’un nom de domaine est certes discutable, mais il suffit dans tous les cas qu’il y ait une intention réelle d’en faire usage. On peut supposer une telle intention lorsque le titulaire d’un nom de domaine enregistré refuse par exemple de faire une déclaration d’abstention (consid. 4.3.4).
LCD 3 I d. Si un fournisseur a jusqu’à présent donné suite uniquement à des mandats internes au groupe et n’a accepté aucun mandat de tiers, mais qu’il n’est pas exclu qu’il puisse le faire à l’avenir, on peut affirmer que l’utilisation d’un signe dans ce contexte est pertinente en matière de concurrence (consid. 4.4.2). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_617/2021


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