sic! 2023 Ausgabe 1

«ALPINA (fig.) / ALPINA GROUP». Handelsgericht St. Gallen vom 22. Dezember 2021
(Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 13 I, 3 I. Der Wortbestandteil einer Wort-/Bildmarke ist grundsätzlich nur in seiner konkreten Ausgestaltung geschützt. Ein allgemeiner Schutz für den darin enthaltenen Wortbestandteil kann höchstens abgeleitet werden, wenn dieser den Gesamteindruck des Zeichens massgeblich prägt (E. 4.1).
MSchG 3 II b. Für die Beurteilung der Bekanntheit ist auf die konkrete Benutzungsform der Marke abzustellen. Ist eine Marke in Kombination mit einer anderen Marke (Co-Branding) bekannt, kann daraus nicht auch auf deren Notorietät in Alleinstellung geschlossen werden (E. 4.2–4.2.4).
UWG 3 I e. Keine unlautere Rufausbeutung oder Anlehnung liegt vor, wenn ein Zeichen zwar grundsätzlich vom guten Image einer fremden Marke profitieren könnte, im Geschäftsverkehr aber in keiner Weise die Botschaft vermittelt wird, dass gleichwertige Leistungen erbracht werden (E. 5.4–5.6).
ZPO 261. Die vorsorgliche Anordnung der Unterlassung des Gebrauchs eines kennzeichnenden Firmenbestandteils bzw. der Verwendung einer Firmenkurzbezeichnung im formlosen Verkehr, namentlich in der Werbung, ist unverhältnismässig, wenn dadurch (wie hier) eine nicht unerhebliche Täuschungsgefahr sowie der faktische Zwang entstünde, unter einem neu zu etablierenden Zeichen aufzutreten (E. 6.–6.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 13 I, 3 I. En principe, l’élément verbal d’une marque combinée n’est protégé que dans sa forme concrète. On peut tout au plus conclure à l’existence d’une protection générale de l’élément verbal si celui-ci influence de manière significative l’impression générale dégagée par le signe (consid. 4.1).
LPM 3 II b. Il convient de se baser sur la forme concrète de l’utilisation de la marque pour en évaluer la notoriété. On ne saurait conclure à l’existence de la notoriété d’une marque considérée isolément si celle-ci est connue en lien avec une autre marque (co-branding) (consid. 4.2-4.2.4).
LCD 3 I e. On ne peut considérer qu’il y a exploitation déloyale de la réputation ou recours parasitaire à l’image de la marque lorsqu’un signe qui pourrait en principe profiter de la bonne image d’une marque étrangère n’indique en aucune manière, dans le cadre des relations commerciales, que des prestations équivalentes sont fournies (consid. 5.4-5.6).
CPC 261. Ordonner à titre provisionnel la cessation de l’utilisation d’un élément distinctif de la raison sociale ou d’une désignation abrégée de celle-ci dans les relations informelles, soit dans la publicité, est disproportionné dès lors que qu’une telle mesure pourrait engendrer (comme en l’espèce) un risque non négligeable de tromperie ainsi que l’obligation de fait d’établir un nouveau signe distinctif pour se présenter sous ce signe (consid. 6.-6.2). [texte complet]



Einzelgericht; Abweisung des Massnahmebegehrens; Akten-Nr. HG.2021.50-HGP



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